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| | Poème du net | |
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Auteur | Message |
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agathe
Nombre de messages : 656 Date d'inscription : 19/08/2010
| Sujet: Re: Poème du net Mer 8 Sep 2010 - 16:08 | |
| En fait c'est une mamie, je m'étais trompée à cause de son pseudo... et j'ai su mon erreur quand elle m'a renvoyé des MP dans la journée, suite à ma demande d'autorisation de copier-coller ses poèmes pour ce forum. Elle en écrit de très beaux que je mettrai de temps en temps, entre autres. Une petite camomille et extinction des feux ! | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Poème du net Mer 8 Sep 2010 - 1:26 | |
| Merci à ton ami, Il faut avoir une grande paix intérieur pour voir et écrire sur une forêt, une cabane ou un scarabée. Il m'a rappelé Rilke : autant de variations de la vie qui s'apaise, autant de rêves de la douleur qui somnole : ô que celui dont le coeur est à l'aise, cherche la créature et la console. | |
| | | agathe
Nombre de messages : 656 Date d'inscription : 19/08/2010
| Sujet: Re: Poème du net Mar 7 Sep 2010 - 8:00 | |
| Voilà deux poèmes que vous offr un ami :
Je sais une forêt Qui frémit des chansons, Fredonne des secrets, Murmure des frissons.
Elle accorde son aile Sur un étang piano, Aux arbres violoncelle Glisse l'archet pinceau.
Sorcière bienveillante, Aux habiles mélanges, Nuance l'eau dormante De caresses étranges.
Les sapins enlacés Au lacet des lucioles, Ondulent, envoutés, Leur danse douce et folle.
Sabat de scarabées, Aux ornières propices, Charme d'une mélopée Les innocents novices
Qui goûtent sans effroi L'unique sarabande De la musique aux bois Des esprits qui légendent.
Gouttes d'or en rivière, Filées au lit des feuilles, Délivrent des mystères Que leurs âmes recueillent.
Je sais une forêt Qui garde quand elle dort L'insondable secret D'ineffables accords...
2ème poème :
La cabane s'enlierre De souvenirs ténus Aux lianes qui l'enserrent Rend les armes, vaincue
La cheminée brisée Vide du feu complice Tremble sa pierre oubliée Au froid de la bâtisse
Les sapins sous la pluie En victimes soumises Mêlent, mélancolie Leurs gouttes indécises
Le scarabée s'enterre A l'ornière, trahi Reste un reflet de verre Au miroir d'oubli
Le sabat des tourments Près de l'étang damné Infligent aux amants La mort pour le péché
Tout se tait, tout s'éteint La forêt bleue s'efface Dans l'obscur d'un chemin A l'élégance lasse.
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| | | agathe
Nombre de messages : 656 Date d'inscription : 19/08/2010
| Sujet: Re: Poème du net Lun 6 Sep 2010 - 1:44 | |
| Pensées d'automne. L'automne continue de passer avec souliers Humides et venteux, défilé de feuilles valse à travers la brume, les pointes d'or Vont et viennent, en notes sur coeurs s'échouer L'automne exprime profonde passion, l'écueil N'est qu'un voyage vers l'immobilité du for, Un silence pour un prémisse de renouveau, Tel une étoile, le vent en est l'initiateur L'automne est plus qu'un avant dernier acte, Il est le soubresaut des pensées des aimants Eloignés, il fait la course, l'oiseau chanteur Des douceurs enflammées, messager des pactes L'automne trace son lit, libère les élans, Forge ses diamants, il est un peintre Qui use toutes les couleur de sa palette Sans penser aux résultats, l'abstrait en fête L'automne continue sa marche, sur un cintre Des pensées en sont encor au jovial printemps, D'autres se font déjà glaciales, Ah ! ce temps... Ineffable, bond fait remous, fait son courant... | |
| | | agathe
Nombre de messages : 656 Date d'inscription : 19/08/2010
| Sujet: Re: Poème du net Mer 1 Sep 2010 - 2:07 | |
| Bonjour ! Poème de Tinou Tsunami Un jour, s'est levé un vent doux, Surgi de je ne sais où, De caressant, Il est devenu très vite violent, Je me suis retrouvée dans l'oeil du cyclone, Soudain, rendue aphone, Une mer démontée A déferlé Et a tout balayé sur son passage, Ce fut le pire des naufrages. Les gens criaient de toute part, Ballottés, épars, Impossible de lutter, Les dieux s'étaient réveillés, Leur loi, ils avaient imposée. Encore consciente, mais affaiblie, Et dans un éclair de survie, J'ai croisé le chemin d'un tronc d'arbre providentiel, Auquel je me suis raccrochée dans une prière au ciel, Il m'a emportée loin du chaos, Ce fut son plus beau cadeau. Après des heures de lutte acharnée Contre les éléments déchainés, Immaitrisables, J'ai échoué, misérable, Sur un rivage sans coquillages. La vie s'était retirée, Autour de moi, aucun survivant à sauver, J'étais pétrifiée. Des débris, Des poissons morts, Des etres anéantis, Désarticulés, Sans vie, Partout, ce désolant décor, Le ciel m'avait épargnée et accordé un nouveau sursis, C'était un signe, un défi, Il fallait avancer, Tout était à refaire, Comme après une guerre, Se satisfaire du rien qu'il restait Et reconstruire, Se suffire. La vie devait continuer, C'était une évidence, Le soleil à nouveau se lever, Les fleurs, propager leurs fragrances, Il a fallu beaucoup d'efforts Pour oublier ce relent de mort, Mais le prix à payer A éclairci mon horizon, J'ai enfin vu la vie d'une autre façon, Une renaissance, Après l'inconscience... | |
| | | agathe
Nombre de messages : 656 Date d'inscription : 19/08/2010
| Sujet: Re: Poème du net Mar 31 Aoû 2010 - 16:13 | |
| c'est juste que j'aime partager ce qui peut faire plaisir | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Poème du net Mar 31 Aoû 2010 - 14:08 | |
| C'est très joli ça Agathe et très approprié au site. On a tous un peu ce regard. | |
| | | agathe
Nombre de messages : 656 Date d'inscription : 19/08/2010
| Sujet: Re: Poème du net Mar 31 Aoû 2010 - 11:49 | |
| d' Emile Verhaeren,
Autour de ma maison
Pour vivre clair, ferme et juste, Avec mon coeur, j'admire tout Ce qui vibre, travaille et bout Dans la tendresse humaine et sur la terre auguste.
L'hiver s'en va et voici mars et puis avril Et puis le prime été, joyeux et puéril. Sur la glycine en fleurs que la rosée humecte, Rouges, verts, bleus, jaunes, bistres, vermeils, Les mille insectes Bougent et butinent dans le soleil. Oh la merveille de leurs ailes qui brillent Et leur corps fin comme une aiguille Et leurs pattes et leurs antennes Et leur toilette quotidienne Sur un brin d'herbe ou de roseau ! Sont-ils précis, sont-ils agiles ! Leur corselet d'émail fragile Est plus changeant que les courants de l'eau ; Grâce à mes yeux qui les reflètent Je les sens vivre et pénétrer en moi Un peu ; Oh leurs émeutes et leurs jeux Et leurs amours et leurs émois Et leur bataille, autour des grappes violettes ! Mon coeur les suit dans leur essor vers la clarté, Brins de splendeur, miettes de beauté, Parcelles d'or et poussière de vie ! J'écarte d'eux l'embûche inassouvie : La glu, la boue et la poursuite des oiseaux Pendant des jours entiers, je défends leurs travaux ; Mon art s'éprend de leurs oeuvres parfaites ; Je contemple les riens dont leur maison est faite Leur geste utile et net, leur vol chercheur et sûr, Leur voyage dans la lumière ample et sans voile Et quand ils sont perdus quelque part, dans l'azur, Je crois qu'ils sont partis se mêler aux étoiles.
Mais voici l'ombre et le soleil sur le jardin Et des guêpes vibrant là-bas, dans la lumière ; Voici les longs et clairs et sinueux chemins Bordés de lourds pavots et de roses trémières ; Aujourd'hui même, à l'heure où l'été blond s'épand Sur les gazons lustrés et les collines fauves, Chaque pétale est comme une paupière mauve Que la clarté pénètre et réchauffe en tremblant. Les moins fiers des pistils, les plus humbles des feuilles Sont d'un dessin si pur, si ferme et si nerveux Qu'en eux Tout se précipite et tout accueille L'hommage clair et amoureux des yeux.
L'heure des juillets roux s'est à son tour enfuie, Et maintenant Voici le soleil calme avec la douce pluie Qui, mollement, Sans lacérer les fleurs admirables, les touchent ; Comme eux, sans les cueillir, approchons-en nos bouches Et que notre coeur croie, en baisant leur beauté Faite de tant de joie et de tant de mystère, Baiser, avec ferveur, délice et volupté, Les lèvres mêmes de la terre.
Les insectes, les fleurs, les feuilles, les rameaux Tressent leur vie enveloppante et minuscule Dans mon village, autour des prés et des closeaux. Ma petite maison est prise en leurs réseaux. Souvent, l'après-midi, avant le crépuscule, De fenêtre en fenêtre, au long du pignon droit, Ils s'agitent et bruissent jusqu'à mon toit ; Souvent aussi, quand l'astre aux Occidents recule, J'entends si fort leur fièvre et leur émoi Que je me sens vivre, avec mon coeur, Comme au centre de leur ardeur.
Alors les tendres fleurs et les insectes frêles M'enveloppent comme un million d'ailes Faites de vent, de pluie et de clarté. Ma maison semble un nid doucement convoité Par tout ce qui remue et vit dans la lumière. J'admire immensément la nature plénière Depuis l'arbuste nain jusqu'au géant soleil Un pétale, un pistil, un grain de blé vermeil Est pris, avec respect, entre mes doigts qui l'aiment ; Je ne distingue plus le monde de moi-même, Je suis l'ample feuillage et les rameaux flottants, Je suis le sol dont je foule les cailloux pâles Et l'herbe des fossés où soudain je m'affale Ivre et fervent, hagard, heureux et sanglotant.
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| | | agathe
Nombre de messages : 656 Date d'inscription : 19/08/2010
| Sujet: Re: Poème du net Mer 25 Aoû 2010 - 13:42 | |
| Le chant de la mer
Un tout petit oiseau bien au chaud dans ma main Un coquillage nacré qui me chuchote à l'oreille La musique de la mer et le souvenir de mes rêves d'enfant La plage de sable fin caresse les pieds des filaos Qui rêvent sous le ciel des tropiques Les vagues ourlées d'écume blanche Glissent rondes et parfaites sous le soleil couchant; Le lagon aux eaux bleues brille dans son écrin Entre mes doigts la petite mouette à peine sortie de l'oeuf Tremble au moindre souffle de la brise marine...
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Poème du net Mer 24 Juin 2009 - 16:07 | |
| Viens dans mon nuage, laisse-moi t'emmener, T'offrir en partage mes rêves cachés. Je ne sais pas pourquoi ni comment, Il m'arrive de voir la vie autrement. Il suffit parfois de si peu Pour que je m'envole vers d'autres lieux, Pour que mon esprit vagabonde Comme s'il voulait refaire le monde. Si la terre était un tableau, Je prendrai mes plus beaux pinceaux Et les tremperais dans mon cœur Pour y redonner des couleurs. Je couvrirais le gris de la maladie Par l'éclatant blanc de la vie Et je remplacerais le noir Par le vert, couleur de l'espoir. Bien sûr, j'en laisserais un peu Pour les nuits des amoureux. Quant au rouge, j'en mettrais partout Car les enfants l'aiment beaucoup. J'en peindrais le nez des gens pour qu'ils soient moins sérieux Et à tous, je mettrais de l'or au fond des yeux. Évidemment, tout cela sort de mon imagination Mais dans notre cœur, on a tous des pinceaux et des crayons Pour colorer notre univers. Il suffit de si peu pour le faire Et d'ailleurs, si je t'ai fait l'imaginer, C'est que j'y suis un peu arrivé.
Une certaine Sophie sur le net | |
| | | Plumedange
Nombre de messages : 701 Date d'inscription : 13/04/2008
| Sujet: Poème du net Jeu 23 Avr 2009 - 7:10 | |
| Tourner la page ???
Elle est dure cette vie qui se brise, Il est dur ce sentiment d'avoir perdu onze ans Elle est dure la réalité
Peur de ne plus croire en l'amour Peur de ne pas revivre Peur de tout perdre
Plus le temps passe, Plus les jours sont durs, Plus l'angoisse arrive, Plus le stress augmente.
Tenir pour mes enfants, Les préserver de ces moments, Qui ne vont pas être évidents.
Un divorce sans haine, Un divorce sans cri, Un divorce sans erreur, est-ce possible ?
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