Le super-brocoli

Un phytonutriment clé du brocoli, la glucoraphanine, avait déjà montré son efficacité en prévention de certaines formes de cancer. Ces scientifiques Université de l'Illinois College of Agricultural, Consumer and Environmental Sciences ont décidé de booster le légume de manière à optimiser ses bénéfices anticancéreux. Ils montrent, avec cette étude publiée dans la revue PLoS ONE, qu’en prolongeant sa durée de conservation, le légume est encore plus efficace contre la maladie.

Le chercheur Jack Juvik, de l’UI explique que l'application combinée de deux composés naturels extraits de plantes permet d’augmenter la concentration des agents anticancéreux du brocoli tout en prolongeant sa durée de conservation une fois récolté. Il vient donc de trouver avec son équipe le moyen de prolonger l'apparence, le goût et la saveur du légume tout en optimisant les bénéfices pour la santé – ce qui ne peut que plaire aux producteurs, ajoute-t-il.

2 composés pour faire un super brocoli: Les chercheurs ont pulvérisé, environ 4 jours avant la récolte, du jasmonate de méthyle (MeJA ), un composé végétal non-toxique pour augmenter le potentiel anti-cancéreux du brocoli. MeJA initie un processus d’activation des gènes impliqués dans la biosynthèse des glucosinolates (ou hétérosides soufrés), des composés présents dans le brocoli et autres légumes comme le chou-fleur, le chou…

Les glucosinolates sont déjà reconnus comme des agents de prévention contre le cancer en raison de leur capacité à induire des enzymes de détoxification qui contribuent à éliminer des substances cancérigènes du corps humain.

Cependant, simultanément, MeJA active un réseau de gènes qui induisent une libération d’éthylène qui réduit la durée de conservation du légume après sa récolte. Il leur fallait donc trouver un composé qui stoppe cet effet. Ils y parviennent avec le 1 -méthylcyclopropène (1-MCP) qui désactive les récepteurs sensibles à l'éthylène. Ils ont donc également appliqué au légume ce composé après la récolte.


La combinaison s’avère concluante, et la méthode peu coûteuse et pour maintenir la qualité du légume et ses qualités préventives. Encore une nouvelle façon naturelle d'améliorer la santé tout en contribuant à la sécurité alimentaire. Sans compter que la prolongation de la qualité des aliments signifie aussi moins de déchets.

Ben non j'étais allée rentrer les chats...

Oups ! j'espère que je ne t'ai pas froisser Diane, je filais niaiseux faut croire...

Citation :

Richard Béliveau serait fier de nous hein Denis???

Dès fois je regarde son émission à la télé et je crie en me montrant du doigt pour qu'il me voit

Parfois j'en mange toujours croquant avec du curcuma et du poivre et un brin d'huile d'olive. C'est bon.

Ici on alterne mais les crucifères ont leur place dans nos aliments de choix, chaque semaine on en mange. J'adore le choux caramélisé avec un peu de moutarde sèche, du beurre, curcuma et poivre en accompagnement d'un met qui va longtemps au four, MIAMMM j'adore ça.

Richard Béliveau serait fier de nous hein Denis???

L'alimentation pour prévenir le cancer, la piste chère à David Servan-Schreiber a inspiré un groupe de chercheurs britanniques, dont la découverte est mise en vente cette semaine. Le Centre John Innes et l'Institut pour la recherche en alimentation (Institute of Food Research) de Norwich ont obtenu par croisement classique un brocoli amélioré, plus riche en composants naturels réputés bons pour la santé. Le "superlégume" est notamment enrichi d'une composante réputée combattre les maladies cardio-vasculaires et certains cancers.

Les recherches sont parties d'un brocoli sauvage découvert en 1983 possédant naturellement des niveaux élevés d'un composant appelé glucopharanine. Le superbrocoli, baptisé "Beneforte", ressemble à un brocoli normal, mais contient deux à trois fois plus de glucopharanine, qui a pour propriété de se transformer en molécule active (le sulforaphane) au contact de la flore intestinale. Ce composé actif contribue, selon plusieurs études à réduire les inflammations chroniques et à combattre le développement de certains cancers. Le "Beneforte" augmente le niveau de sulforaphane ingéré par l'organisme de 2 à 4 fois par rapport à un brocoli normal.

Consommé cru ou cuit à l'eau, plusieurs fois par semaine

Plusieurs études ont montré que la consommation régulière de crucifères (brocoli, chou-fleur, chou, chou de Bruxelles) pourrait prévenir certains cancers. Le brocoli, consommé au moins plusieurs fois par semaine, pourrait être associé à un risque plus faible de cancer colorectal, de l'estomac, du poumon, de la prostate notamment. Pour garder toutes ses propriétés, il doit toutetois être mangé cru, légèrement cuit à l'eau ou braisé à la poêle. Il serait également bénéfique contre les maladies cardio-vasculaires.

«Notre recherche a fourni de nouvelles connaissances sur le rôle du brocoli et d'autres aliments similaires, explique le professeur Richard Mithen d'IFR, et montre comment ces connaissances peuvent aboutir au développement de variétés plus nutritives de nos légumes familiers.»

Dans cet article, on apprend que des chercheurs sont à développer un "super brocoli" qui bénificierait aux gens qui manquent d'un certain gène.



7 December 2005


'Super broccoli' may help protect against cancer
Scientists in the UK have developed a "super broccoli" that may benefit people who lack a certain gene that helps protect against the development of cancer.

Lead researcher Professor Richard Mithen, from the Institute of Food Research in Norwich, explained: "Eating a few portions of broccoli each week may help to reduce the risk of cancer. Some individuals, who lack a gene called GSTM1, appear to get less cancer protection from broccoli than those who have the gene."

quelques individus qui manquent d'un gène appelé GSTM1 ont moins de protection en mangeant du brocoli que ceux qui ont ce gène.


Cruciferous vegetables such as broccoli have high levels of glucosinolates, which when digested are broken down to release anti-cancer compounds called isothianocyanates. Sulphoraphane is the main isothiocyanate derived from broccoli.

Les végétaux crucifères comme le brocoli ont des hauts niveaux de glucosinates, lequel quand il est digéré est brisé pour relâcher des éléments anti-cancer appelés isothianocyanates. Le Sulphoraphane est le principal dérivé du brocoli.

However, people who lack the GSTM1 gene – around 50% of the population – are not able to retain sulphoraphane, which is excreted in their urine within 2 hours.

Professor Mithen and his team used traditional plant breeding techniques to produce broccoli that generates 3.4 times the amount of sulphoraphane that is usually produced by the vegetable.

They then studied 16 people with or without the GSTM1 gene who ate normal broccoli, super broccoli or drank water on three separate occasions.

The participants' levels of sulphoraphane were then measured over the following 24-hour period. This showed that, in comparison with GSTM1 carriers, people without GSTM1 had higher levels of excreted sulforaphane in their urine 6 hours after eating the normal broccoli, and a higher percentage of sulphoraphane in the urine 24 hours after consumption.

However, when the super broccoli was eaten, a smaller proportion of sulphoraphane was excreted in the urine of people without the GSTM1 gene.

"If you consume larger proportions of broccoli, or broccoli with higher levels of sulphoraphane such as the 'super broccoli', you may be able to retain as much sulphoraphane in your body as those who have the gene," said Professor Mithen.

Si vous consommer de grandes proportions de brocoli, ou de brocolis avec de plus haut degré de composantes de sulphorane, vous serez capable de retenir plus de sulphophane dans voter corps.

Until super broccoli becomes available to consumers, the researchers suggest anti-cancer compounds can be obtained from a variety of cruciferous vegetables, including cabbage, Brussels sprouts, watercress and rocket.

The research is published in the current edition of the American Journal of Clinical Nutrition.