Un virus pourrait causer le cancer de la prostate (?!)

Certes d’autres études seront nécessaires pour confirmer ces résultats, mais cette étude apporte de premières preuves d'un lien entre le cancer de la prostate et la trichomonase, un parasite courant transmis lors de contacts sexuels non protégés. Au-delà d’apporter une raison supplémentaire à l’usage du préservatif, ces concusions, publiées dans les actes de l’Académie des Sciences américaine, ouvrent une toute nouvelle hypothèse, le cancer de la prostate pourrait être une maladie sexuellement transmissible causée par un agent infectieux très courant.



Le parasite, Trichomonas vaginalis (En bleu foncé sur visuel), entraîne la trichomonase, une infection vaginale très courante qui se manifeste chez certaines femmes par une augmentation des sécrétions vaginales ayant une odeur âcre et de couleur jaunâtre. Les sujets atteints, en particulier les hommes peuvent ne ressentir aucun symptôme et certaines femmes vont éprouver des pertes vaginales, des démangeaisons et une sensation de brûlure lors des mictions. La trichomonase se contracte par contact direct, habituellement sexuel, avec une personne infectée. Le germe peut également survivre sur des surfaces de contact, durant plusieurs heures. En bref, la trichomonase ne provoque aucun symptôme visible chez près d’un homme sur deux, l’infection est considérée comme une IST courante touchant plus de 275 millions de personnes dans le monde.



Ces chercheurs de l’Université de Californie, Los Angeles, de l’Università degli Sutdi di Sassari, (Italie) et de l’Instituto de Investigaciones Biotecnológicas (Argentine) ont identifié, en laboratoire, que le parasite Trichomonas vaginalis induisait la production d’une protéine impliquée également dans la croissance des tumeurs de la prostate. La protéine agit sur les cellules sanguines humaines et les cellules prostatiques cancéreuses de telle manière que les chercheurs concluent que l'infection par le parasite, en combinaison avec d'autres facteurs, pourrait déclencher les voies inflammatoires qui mènent au développement du cancer.



Le lien Trichomonas- cancer de la prostate décrypté: L'inflammation, qui joue un rôle dans le développement et la croissance du cancer est stimulée dans ce cas, par les niveaux élevés d'une protéine HuMIF (pour human macrophage migration inhibitory factor). Le parasite Trichomonas vaginalis produit une protéine appelée TvMIF (pour Trachomonas vaginalis macrophage migration inhibitory factor). Il se trouve que TvMIF est globalement similaire à HuMIF.



Trichomonase et présence de TvMIF : Dans un premier temps, les chercheurs montrent sur 111 participants atteints de trichomonase et 79 témoins sains que les participants atteints de trichomonase produisent plus fréquemment des anticorps de TvMIF et des inflammatoires identiques à celles d’HuMIF. Ainsi, 57% des participants atteints de trichomonase présentent des anticorps de TvMIF gens vs 11 % des témoins sains. Les hommes infectés présentent une incidence beaucoup plus élevée d'anticorps (79%) que les femmes infectées (30%).



HuMIF ou TvMIF, des effets similaires : Ensuite, les expériences menées en laboratoire pour examiner les effets de TvMIF sur les cellules immunitaires humaines et les cellules de cancer de la prostate, menées en ajoutant HuMIF ou TvMIF à des cellules non cancéreuses, des cellules de la prostate avec hypertrophie bénigne et des cellules cancéreuses de la prostate, montrent que,

· TvMIF augmente la croissance et l'invasion des cellules prostatiques « bénignes » et cancéreuses

· TvMIF augmente de 20% la croissance et la division des cellules prostatiques « bénignes » et de 40% la croissance et la division des cellules de cancer de la prostate, avec donc des effets comparables à ceux de HuMIF.

· TvMIF accroît de 30% la propagation des cellules bénignes et cancéreuses,

· TvMIF entraîne le même effet qu’HuMIF sur ​​les globules blancs humains, déclenchant plusieurs voies inflammatoires différentes, dont des voies déjà impliquées, par de précédentes études dans les cancers.



T. vaginalis pourrait donc bien entraîner une inflammation liée à TvMIF déclenchant des voies impliquées dans la progression du cancer de la prostate. Cependant, à ce stade, il n’est pas possible d’affirmer que le cancer de la prostate est une infection sexuellement transmissible, en particulier en raison des autres facteurs de risque connus comme l'âge, l'origine ethnique et les antécédents familiaux. Ce cancer serait donc plutôt favorisé par une combinaison complexe de facteurs de risque. Néanmoins, la trichomonase pourrait être un facteur déclenchant et c’est une toute nouvelle vision de la maladie et de sa prévention qui s’ouvre alors. Le préservatif, la méthode la plus fiable pour protéger contre les infections sexuellement transmissibles est donc plus que jamais de mise.

C’est à nouveau l’approche par virus oncolytique, un virus capable d’infecter uniquement les cellules cancéreuses et de les détruire, qui vient d’être testée pour le traitement du cancer avancé de la chez l'homme. Cette étude, publiée dans l’édition de novembre de la revue Cancer Research, a tiré bénéfice de grandes cellules du système immunitaire appelées macrophages, pour « cacher » le virus qui s’attaque à la tumeur.

Les scientifiques des Universités de Sheffield et d’Uppsala ont mené leur recherche sur des souris modèles de cancer de la prostate, qui ont subi une chimiothérapie, et ont utilisé ces cellules macrophages du système immunitaire pour transmettre un virus oncolytique à la tumeur restante. Ces cellules étaient nécessaires pour cacher le virus des autres cellules du système immunitaire qui recherchent, identifient et détruisent tous les virus dans le corps. Par ailleurs, ces macrophages ont une qualité naturelle, elles sont attirées par les sites tumoraux après chimiothérapie et radiothérapie et ce processus naturel favorise l’apport de thérapies ciblées sur la tumeur. Le virus oncolytique peut ainsi être livré et se multiplier avant d’attaquer les cellules tumorales.

Les souris qui ont reçu ce traitement complémentaire ont vécu plus longtemps et leur tumeur ne s’est pas propagée au-delà de la prostate. La recherche suggère que l'utilisation des cellules macrophages du système immunitaire peut offrir un mécanisme permettant de fournir de nouveaux traitements directement à la tumeur. Cette recherche comme les autres études basées sur ce principe de virus oncolytique en est encore à ses débuts et des essais chez l’Homme seront nécessaires pour valider l’efficacité de cette approche pour traiter le cancer de la prostate.

Source: Cancer Research (Vignette) doi: 10.1158/0008-5472.CAN-12-3056 online November 20 2012 Macrophage Delivery of an Oncolytic Virus Abolishes Tumor Regrowth and Metastasis After Chemotherapy or Irradiation.

Enfin un vaccin contre le cancer?

Des chercheurs ont découvert que 40 % des cancers seraient causés par des virus, ce qui ouvre la voie à la possibilité de créer des vaccins anticancers.

Ces résultats ont surpris les scientifiques, qui s’attendaient à ce que seulement 10 ou 20 % des cancers soient causés par des virus, mais c’est plutôt le double qui l'est.

Si les prochains tests le prouvent, il sera donc possible de créer des vaccins contre plusieurs types de cancers et d'offrir de nouveaux traitements pour en guérir également.

Toutefois, les chercheurs doivent comprendre le processus qui entraîne le développement de la maladie.

À l’Institut Karolinska en Suède, une équipe a établi un lien viral avec un médulloblastome , la forme la plus courante de tumeur cérébrale chez les enfants.

Parmi les virus les plus connus qui peuvent causer le cancer, il y a les hépatites B et C qui peuvent favoriser le développement du cancer du et le virus du papillome humain (VPH) qui est à l’origine du cancer du col de l’utérus.

L’analyse génomique du rétrovirus XMRV chez des souris de laboratoire, indiqueque, finalement, le virus est peu susceptible d'être responsable ni de cancer de la ni de syndrome de fatigue chronique chez les humains, comme cela a été précédemment publié. Ce virus aurait émergé suite à la recombinaison génétique de deux virus de la souris et les infections constatées en laboratoire feraient suite aux expériences de laboratoire qui auraient permis l’émergence de XMRV. Ces résultats sont apportés par deux études différentes publiées dans la même édition en ligne du 31 mai de la prestigieuse revue Science, celle-là même qui, en 2009, dans un autre article, “accusait” le virus.



L'infection des échantillons est confirmée aujourd'hui le 18 septembre, donc le lien du rétrovirus avec le cancer ne tient pas...

Un article publié dans le numéro d'avril d'Urology marque une étape décisive dans la recherche sur la corrélation entre le virus XMRV (Xenotropic murine leukemia virus-related virus) et le développement du cancer de la prostate. XMRV est-il bien un virus oncogène ou tout simplement un épiphénomène associé au cancer de la prostate ? La recherche effectuée par une équipe de chercheurs de l'Université Emory (Atlanta) aboutit à la réussite d'un test clinique expérimental qui peut déjà identifier les patients qui sont infectés par ce virus. Un test dont la confiance en l’exactitude vient d’être rigoureusement confirmée par deux laboratoires indépendants et deux technologies indépendantes*.



Le rétrovirus XMRV découvert récemment avait déjà été identifié chez certains patients atteints de cancer de la prostate. Un virus qui semblait lié au syndrome de fatigue chronique, sans que l'on sache s'il existe un lien de causalité, selon une étude publiée dans Science, en octobre 2009 : le syndrome de fatigue chronique ou neurasthénie se traduisant par une forte fatigue chez une personne jusque là en bonne santé. Plusieurs types de facteurs ont été évoqués, d'ordre psychologique, infectieux, environnemental ou hormonal. Mais il restait important d'être en mesure d’identifier les patients présentant ce virus XMRV et de déterminer si ce virus joue bien un rôle dans l'incidence du cancer de la prostate et…d’autres maladies.



Association de XMRV avec le cancer de la prostate ? "Nous ne pouvons pas, sur un plan strictement scientifique, commencer à répondre aux questions fondamentales de la transmission XMRV, de sa prévalence dans la population et sur l'association du virus avec la maladie sans pouvoir détecter efficacement l'infection", précise le Dr. John A. Petros, responsable de l’étude et professeur agrégé d'urologie à l’École de médecine de l'Université Emory. Pour ce faire, l’équipe de recherche a adapté une technologie développée dans le domaine du VIH (test de neutralisation des anticorps) et a développé un test sérique qui peut identifier les patients déjà été infectés par le virus XMRV. Néanmoins le mode de transmission de ce virus reste inconnu : on ne sait si le virus peut être transmis par transfusion sanguine ou greffe de tissus. «Le public mérite de savoir si la transfusion de sang ou le don d'organes prochain sont à risque de XMRV, une infection qui dure toute la vie et pourrait être lié au cancer de la prostate. L'incapacité à développer des tests précis pour identifier ce virus est un véritable problème de santé publique. ", rappelle le coordinateur de l’étude.



Poursuivre les essais cliniques : La technique utilisée -reposant sur l'inhibition de l'infection des cellules cibles par des particules de type viral comportant la protéine XMRV à la surface de l'enveloppe- laisse espérer le développement de nouveaux tests sérologiques standards pour d’autres antigènes viraux spécifiques dans l'avenir. Les auteurs concluent que XMRV est en effet un nouveau rétrovirus capable d'infecter les humains, présenté par un certain nombre de patients atteints de cancer de la prostate et probablement corrélé à la maladie. Mais d’autres essais cliniques sont nécessaires et pour détecter l'infection XMRV et pour pouvoir affirmer qu’XMRV est en effet un virus oncogène -ou tout simplement un épiphénomène associé-. "

(Sep. 8, 2009) — In a finding with potentially major implications for identifying a viral cause of prostate cancer, researchers at the University of Utah and Columbia University medical schools have reported that a type of virus known to cause leukemia and sarcomas in animals has been found for the first time in malignant human prostate cancer cells.

If further investigation proves the virus, XMRV (Xenotropic murine leukemia virus-related virus), causes prostate cancer in people, it would open opportunities for developing diagnostic tests, vaccines, and therapies for treating the cancer, according to the study published Sept. 7 online in the Proceedings of the National Academy of Sciences. Prostate cancer is expected to strike nearly 200,000 U.S. males this year, making it the second most common form of cancer, outside of skin cancers, among men.

Si de nouvelles recherches prouves que le virus XMRV cause le cancer de la prostae, cela offrira l'opportunité de développer des vaccins et des thérapies.

"We found that XMRV was present in 27 percent of prostate cancers we examined and that it was associated with more aggressive tumors," said Ila R. Singh, M.D., Ph.D., associate professor of pathology at University of Utah and the study's senior author. "We still don't know that this virus causes cancer in people, but that is an important question we're going to investigate."

Après plus de 2 ans et demi ils en sont encore à dire qu'ils font faire des études sur la choses !!

Un virus lié avec le cancer de la prostate.







Des chercheurs américains ont découvert un virus appelé XMRV pourrait conduire à des détections plus précoces et de possibles nouveaux traitements pour le cancer de la prostate.


Une clinique de Cleveland a fait un lien entre un gène mutant et le virus associé avec la croissance des tumeurs cancéreuses.


Le gène connu sou sle nom de RNASEL, aide le corps à lutter contre les infections virales. Les chercheurs émettent la théorie que les hommes qui développeraient le cancer de la prostate auraient ce gène mutant RNASEL qui ne serait pas capable de détruire le virus qui causerait le cancer.


Les docteurs Klein et Silverman ont testé des exemples de sang d'hommes ayant le cancer de la prostate et ayant subi une prostatectomie. Ces hommes avec le cancer ont aussi été testé pour déterminé s'ils avaient la mutation du gène RNASEL.


La découverte ne clarifie pas si le virus XMRV cause le cancer mais cela pourrait être déterminé en dedans de 5 ans dit Silverman. Les chercheurs disent que si c'Est le virus XMRV qui cause le cancer de la prostate, cela pourrait conduire à un vaccin préventif ou à un médicament anti-viral comme à des diagnostics plus précoces.

Je tombe sur un article en français cette fois qui parle de la chose :

Cancer de la prostate: sur la piste d'une origine virale

Découverte surprenante dans le domaine du cancer de la prostate: des chercheurs américains viennent de mettre en évidence un virus chez quelques patients atteints de ce cancer, sans avoir encore pu établir de lien de causalité.

Ce virus, très proche d'un agent pathogène trouvé exclusivement chez la souris, a été décelé dans des prostates prélévées chez des hommes possédant des anomalies génétiques particulières. Les chercheurs, qui précisent qu'aucun lien n'a été établi entre le virus et le cancer, se sont toutefois félicités de la nouvelle voie de recherche qu'ouvre cette découverte.

"C'est très excitant", a déclaré le Dr Eric Klein, de la clinique Cleveland, qui présentait ses travaux vendredi lors d'une réunion de la Société américaine d'oncologie clinique à San Francisco. "cela donne à penser que le cancer de la prostate pourrait être causé par une maladie infectieuse", a-t-il expliqué.

Les maladies infectieuses d'origine virale sont déjà responsables de certains cancers, notamment du foie et du col de l'utérus. Pour les experts, certaines maladies pourraient jouer un rôle important dans la survenue de certains cancers, du sein et de l'estomac notamment, aux côtés de la génétique et de l'environnement.

"Personne n'avait pensé aux virus dans le cas du cancer de la prostate", a pour sa part observé Joe DeRisi, de l'Université de Californie, concepteur de la puce génétique qui a permis de faire cette découverte. La puce de DeRisi contient 20.000 morceaux de matériel génétique provenant de chaque virus connu. Cette même sonde avait permis d'identifier un virus impliqué dans le syndrome respiratoire aigu respiratoire (SRAS), à l'origine de l'épidémie il y a trois ans.

Fort de ce succès, le Dr Klein a envoyé à Joe DeRisi les échantillons de 86 cancers de la prostate prélevés à des patients. DeRisi a ensuite placé de l'ADN des tissus cancéreux sur la sonde, et l'ADN de huit des 20 patients, qui avaient deux copies d'un gène muté, correspondait à l'ADN provenant du virus murin.

A l'état normal, ce gène code pour une enzyme aidant à la destruction des virus envahissants. Les hommes qui possèdent la version mutée du gène produisent ces enzymes en plus petite quantité que ceux dotés d'une version normale.

Le virus n'a ensuite été découvert que chez un seul des 66 autres patients, suggérant que la génétique joue un rôle significatif dans le lien entre virus et cancer.

Les chercheurs ont indiqué qu'ils allaient maintenant analyser des centaines d'autres patients atteints de cancer de la prostate et mettre au point un outil de mesure pour dépister le virus dans le sang.

Les chercheurs veulent aussi déterminer comment le virus se répand dans l'organisme, et si c'est spécifique à la prostate. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent et la deuxième cause de décès parmi les hommes de plus de 50 ans.



Source : Presse Canadienne

Ça a l'air d'une découverte sérieuse mais ils sont loin de guérir le cancer de la prostate c'est sûr.

Sur leur site ce qu'il trouve de significatifs c'est qu'ils ont découverts un nouveau virus qui est beaucoup plus présent dans le cas ou il y a un gène qui présente des déficiences :

"While we can't state that this virus causes prostate cancer, these are remarkable findings because of the association of the virus with the mutation," said Dr. Robert Silverman, collaborating investigator in the study.

Denis

Ouin, à suivre.....

Moi depuis l'histoire du gars, en Norvège je crois, qui faisait un étude de cas "sérieuse" mais avec des donnée volées et inventées de toute pièce, je suis méfiant.

Il y a le cancer du col de l'utérus ou les chercheurs ont découverts qu'en fait c'était une infection par un virus.

C'est peut-être possible que dans une famille, les gens aient un même gène défectueux qui produit trop ou trop peu les enzymes ou les produits nécessaires pour se défendre des attaques des virus, à ce moment-là chacun va se développer un cancer personnel après une exposition commune...

Il y a surement des familles ou les gens meurent d'un même cancer mais entk il reste quelque chose d'un peu magique dans la solution de ce gars.
Je souhaite que ce soit "simple" comme ça mais ça m'étonnerait en fait.

Reste que c'est un symposium sérieux, il y a l'annonce de "asco" sur le site.



Denis

C'est ce que je me suis dit aussi, comment avoir manqué ça. Ce qui m'intéroge aussi c'est comment un virus peut dérégler des cellules mais de façon ciblée et locale?

Oui, c'est ce que je me suis dit aussi quand j'ai lu ça. Ça fait comme si toutes les recherches avant n'étaient pas valables...on se demande alors comment les gens peuvent passer à coté de choses comme celles-là. Mais bon, ça concerne peut-être un petit groupe de gens avec le cancer de la prostate...

Il y a un symposium sur le cancer de la prostate qui commence aujourd'hui à San Francisco, le gars va faire sa conférence là et on va en savoir plus en fin de semaine probablement.

Denis

Étrange, mais bon....

Article pris sur le web :

Voici 30 ans, ma jeune soeur a été diagnostiquée avec un cancer ovarien. Voici 4 ans, j'ai été diagnostiqué avec le cancer du sein. Après ce fut le tour de mon père voici deux ans d'être diagnostiqué avec un cancer de laprostate. Les famille qui ont plus qu'un membre diagnostiquer avec le cancer vont inévitablement commencer à penser que c'est le résultat de quelque chose qui est plus qu'une coïncidence. Il y a eu un moment dans le temps auquel nous fûmes tous exposé à quelque toxine environnementale et le dommage a été si grand au niveau cellulaire que nous sommes devenus "en attente que le cancer se développe". Ou il y a quelque facteur génétique passé sous silence de génération en génération qui attends pour se manifester en cancer.


Au symposium sur la prostate de la société américaine d'oncologie à San Francisco, le Docteur Eric Klein de la clinique de Cleveland présentera une nouvelle découverte en matière de cancer de la prostate qui peut aider pour comprendre les origines de certains cancers. Les chercheurs ont découvert un virus chez certains patients du cancer de la prostate et ils croient que ça indique que le cancer de la prostate pourrait venir d'une infection. Les chercheurs savent déja quelques maladies causées par les virus comme certains cancers du foi et du col de l'utérus. Les chercheirs ne savent pas quand et comment le virus a infecté les gens mais ils suspectent des changements génétiques qui n'ont pas été perçus pendant des dizaines d'années de génération en génération.

Les chercheurs cherchent un gène qui est essentiel à la défense du corps et qui produit un enzyme qui aide à tuer les virus qui envahissent le corps. Les hommes avec un cancer de la prostate aurait un gène faible incapable de produire les enzymes nécessaire en comparaison avec les hommes qui n'ont pas le cancer de la prostate et qui ont la version normale du gène. Ce pourrait être le commencement d'une nouvelle ère ou les gens avec ce gène faible pourrait être traités soit avec des médicaments préventifs soit avec un traitement pour les guérir.

Pour les familles qui se demandent qu'est-ce qui s'est passé dans leur famille quand plusieurs memebres de leur famille a été diagnostiqué avec le cancer, cette nouvelle découverte peut amener un peu de lumière.