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 Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques.

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Denis
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MessageSujet: Re: Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques.   Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques. Icon_minitimeLun 26 Jan 2015 - 13:31

26-01-2015 15:08 | Alžběta Tichá

Un nouveau traitement du cancer du poumon est actuellement testé dans une vingtaine d’hôpitaux en République tchèque. Développé par la compagnie biotechnologique Sotio, propriété du richissime homme d’affaires Petr Kellner, le produit est le fruit d’une recherche de base longue d’une dizaine d’années menée par l’Institut d’immunologie de la Deuxième Faculté de médecine de l’Université Charles et de l’hôpital universitaire de Motol à Prague. Responsable de l’Institut d’immunologie, Jiřina Bartůňková a présenté ce traitement à Radio Prague

« Notre produit contient des cellules dendritiques autologues, c’est-à-dire des cellules qui proviennent du patient même. Les cellules dendritiques sont des cellules présentatrices d’antigène qui sont capables d’induire une réponse immunitaire. Nous les cultivons à partir des globules blancs du patient avec les antigènes tumoraux dans le laboratoire certifié de Sotio, qui doit suivre des règles de stérilité très sévères. Le but de cette co-culture est ‘d’apprendre’ aux cellules dendritiques à reconnaître les cellules tumorales. Et après leur réadministration au patient, elles doivent induire une réponse anti-tumorale chez le sujet traité. »

Il a été annoncé, le 6 janvier dernier, que votre traitement pour le cancer du poumon était entré dans la première phase de son étude clinique. A quoi sert une étude clinique ? Et quelles sont les différentes phases de ce processus ?

« Le but des essais cliniques est de prouver la sécurité lors de la première phase, puis, lors des phases suivantes, à savoir les deuxième et troisième, l’efficacité du produit testé. Dans le cas des médicaments classiques, disons des substances chimiques, la première phase se déroule chez des sujets sains pour tester la toxicité, tandis que dans le cas des thérapies cellulaires autologues, le produit est testé dès le début chez les malades. »

Y a-t-il des conditions spécifiques pour prendre part à cette étude clinique, et combien de patients seront-ils traités ?

« Pour chaque étude, les critères d’inclusion sont spécifiés généralement par le protocole de recherche qui est approuvé préalablement par les autorités réglementaires. Ces critères doivent être rigoureusement suivis. Les médecins investigateurs qui testent les produits dans les hôpitaux sont responsables de la sélection des patients d’après ces critères définis. Et pour cette étude, nous envisageons de recruter 105 patients qui seront divisés en trois groupes selon les différents régimes du traitement. »

Il s’agit donc d’un vaccin personnalisé. Suite à la prise de sang, combien de temps faut-il pour lancer ce vaccin ?

« Après la prise de sang, la culture des globules blanc et leur transformation en cellules dendritiques dans le laboratoire s’étalent sur une semaine approximativement. Ensuite, il est nécessaire de tester la qualité, la fonctionnalité et la stérilité du produit final, ce qui prend quelques trois autres semaines. Donc, la première dose du produit est disponible à peu près au bout de quatre semaines. »

Le cancer du Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques. 307171 n´est pas le premier à être traité par SOTIO. Que dire des recherches effectuées sur les cancers des ovaires Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques. 307215 et de la Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques. 307098 ?

« Sotio dirige actuellement cinq essais cliniques avec des produits analogues contenant des cellules dendritiques chez des patients atteints du cancer de la prostate et trois études chez des patientes souffrant d’un cancer des ovaires. Ces derniers sont en deuxième phase, et nous avons commencé très récemment la troisième phase pour les patients atteints du cancer de la prostate, chez qui nous testons le produit en combinaison avec la chimiothérapie. La troisième phase de cette étude se déroule dans plusieurs pays européens, y compris en France et aux Etats-Unis. »

Dans combien de temps sera-t-il donc envisageable de bénéficier de vos différents vaccins contre le cancer ?

« Le processus de développement d’un médicament est très long et suit des règles très sévères. Ce n’est qu’après la troisième phase qu’un produit peut être approuvé par les agences médicales, et seulement si cette troisième phase est positive. Il faut donc attendre que le produit testé confirme sa propriété thérapeutique. Mais pour ce qui est de nos vaccins anti-tumoraux contre le cancer de la prostate, nous pouvons parler d’un horizon de cinq ans. »

sur le site, il y avait une entrevue à la radio sur le sujet, il suffit de retrouver le site en mettant une phrase de l'article dans google si quelqu'un veut l'entendre
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Denis
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MessageSujet: Re: Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques.   Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques. Icon_minitimeJeu 18 Nov 2010 - 20:14

jeudi 18 novembre 2010



Cancer du poumon non à petites cellules : un essai de vaccin'thérapeutique' à l'Institut Gustave Roussy.

Un essai thérapeutique destiné aux patients atteints de cancer du poumon non opérable débute à l’Institut Gustave Roussy, de Villejuif.

Originalité de l’étude : il s’agit d’un ‘vaccin thérapeutique’ préparé à partir des propres cellules du malade.

L’étude, baptisée Dex 2, concerne le plus fréquent des cancers du poumon, le cancer dit ‘non à petites cellules’ ou CNPC.

Sont concernés les CNPC non opérables, c'est-à-dire, a priori, deux tiers des cas de CNPC.

Les patients ne doivent pas avoir commencé de chimiothérapie ou être dans les 4 premiers cycles de chimio avec stabilisation ou régression des lésions.

Si les patients répondent aux divers critères d’inclusion, tout commencera par une cytaphérèses.

Il s’agit d’un prélèvement de sang au cours duquel on ne garde que les cellules et on réinjecte le plasma.

Au laboratoire, on fait le tri des globules blancs et on isole les monocytes.

Ces cellules seront transformées en cellules dendritiques (CD), cellules spécialisées dans les phénomènes de défense immunitaire.

Ces CD sont mises en présence de petits fragments de protéines, des peptides, retrouvées dans 70 % des cancers du poumon non à petites cellules.

Les peptides entrent dans la CD. Elle va empaqueter ensemble les 3 sortes de peptides et les libérer sous formes de petites vésicules appelées exosomes, de quelques dizaines de nanomètres de diamètre.

Ce sont ces exosomes qui vont être injectées par voie sous-cutanée à chaque patient.

Cette injection alerte le système immunitaire du patient. Le contenu des exosomes est reconnu comme étranger et hostile. Or, ce sont les mêmes antigènes qu’expriment les cellules tumorales malignes.

Les lymphocytes et les cellules NK ( Natural Killer) des malades vont donc aller attaquer également la tumeur cancéreuse.

Le but recherché est de faire régresser la tumeur afin de stabiliser la maladie dans un premier temps et de pouvoir éventuellement rendre le cancer opérable dans un second temps, ce qui est un vrai bénéfice pour le patient.

Dans un premier temps, l’équipe de l’IGR recherche 41 volontaires pour entrer dans le protocole d’étude.

Tous les renseignements peuvent être obtenus uniquement au moyen de courriels adressés aux investigateurs de l’étude.

Voici donc les adresses e-mail utiles :

benjamin.besse@igr.fr ou nathalie.chaput@igr.fr


Les informations sur l'essai sur le site de l'IGR

Cette méthode de traitement par ‘vaccin thérapeutique’ ou immunothérapie a déjà une première application concrète, mais avec une méthode d’élaboration différente.

Aux Etats-Unis, en effet, un vaccin thérapeutique destiné aux patients atteints de cancer de la prostate, le Provenge, dont j’ai déjà parlé ici.
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Denis
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MessageSujet: Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques.   Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques. Icon_minitimeJeu 21 Fév 2008 - 12:20

Vaccin contre le cancer: début des tests cliniques


La vaccin thérapeutique serait utilisé comme traitement complémentaire aux thérapies classiques, tel que la chirurgie ou la chimiothérapie, sur des patients atteint d'un cancer du Vaccin contre le cancer : début de tests cliniques. 307171
Photo archives AFP

Agence France-Presse
Buenos Aires
Un consortium cubano-argentin va entamer une étude sur environ 700 patients pour mettre au point un vaccin thérapeutique contre le cancer, qui a jusqu'à présent donné des résultats encourageants, selon des sources médicales.

«Il ne s'agit pas de ce qu'on appelle communément un vaccin préventif. Il s'utilise dans ce cas comme traitement complémentaire aux thérapies classiques, tel que la chirurgie ou la chimiothérapie, sur les patients atteint d'un cancer du poumon» a expliqué l'AFP Daniel Alonso, directeur du Laboratoire d'oncologie (cancérologie) moléculaire de l'Université de Quilmes, près de Buenos Aires, un des organismes parties prenantes de ce projet avec le Centre d'immunologie moléculaire de La Havane et le laboratoire privé argentin Elea.

«Il faut préciser que ce vaccin ne représente pas un traitement infaillible, mais nous espérons qu'il puisse aider à accroitre l'espérance de vie des patients», a insisté M. Alonso, conscient de l'espoir que suscite ce projet.
Quant à la difficulté de combattre les tumeurs cancéreuses, il affirme que «l'un des espoirs réside dans la transformation du cancer en maladie chronique, comme pour l'hypertension, une maladie dont les patients ne peuvent espérer guérir mais peuvent toutefois parvenir à la maintenir sous contrôle».

De plus, a-t-il expliqué, «suite à un traitement de chirurgie ou de chimiothérapie, il peut subsister un résidu de la maladie, risquant de provoquer des rechutes. Avec ce vaccin, nous tentons de stimuler le système immunitaire afin qu'il s'attaque à ces résidus afin de prolonger et d'améliorer ainsi la qualité de vie du patient», ajoute le scientifique.
Selon ce dernier, l'étape décisive consistant à l'expérimentation du vaccin sur des patients en provenance d'Argentine, du Brésil, de Cuba, de l'Inde, de la Malaisie et de Singapour, devrait bientôt être entamée.
«L'objectif est de parvenir à atteindre approximativement 760 patients d'ici les prochaines années», a affirmé M. Alonso.

Il estime qu'à l'issue de cette phase du projet, qui devrait durer de 3 à 5 ans, des conclusions positives pourraient ouvrir la porte à une commercialisation du vaccin.
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