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 L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement.

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Denis
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MessageSujet: Re: L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement.   L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. Icon_minitimeLun 24 Avr 2017 - 16:45

La présence de certaines bactéries dans les intestins de patients atteints d’un mélanome augure du succès de la thérapie.

Pour la première fois chez l’homme, une étude montre que le microbiote intestinal - ces 100.000 milliards de bactéries qui tapissent l’intérieur de nos viscères - influence fortement la réponse de l’organisme à un traitement (appelé ipilimumab) contre le cancer de la L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. 307276 . Cette molécule fait partie de la famille des immunothérapies, qui s’attaquent aux tumeurs en activant la réponse du système immunitaire du patient. Une approche très efficace, même contre des cancers que l’on pensait jusqu’à récemment incurables.

Des cancérologues, gastro-entérologues et chercheurs de l’AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris), l’Inra (Institut de recherche agronomique), de l’Institut Gustave Roussy et de l’Inserm ont analysé le microbiote intestinal de 26 patients atteints de mélanome à partir d’échantillons de fèces offrant un bon aperçu de la vie qui grouille dans nos entrailles.

«Ces patients étaient atteints de mélanome à un stade avancé, avec des métastases. Ils n’ont pas répondu au traitement habituel, donc ils ont reçu de l’ipilimumab», explique le Pr Franck Carbonnel, chef du service de gastro-entérologie à l’hôpital Bicêtre (AP-HP) et coauteur de l’étude.

Ce médicament, disponible sur le marché depuis 2011, est très efficace, mais est connu pour avoir des effets indésirables graves. «Contrairement aux autres médicaments contre le cancer, qui attaquent les cellules cancéreuses, l’ipilimumab active le système immunitaire du patient, ce qui peut provoquer des maladies inflammatoires ou auto-immunes», poursuit le médecin.

Avec son équipe, le Pr Carbonnel a montré que les patients hébergeant une majorité de bactéries de type Faecalibacterium ont une meilleure réponse au traitement que ceux dont le microbiote est riche en bactéries Bacteroides. «Cette information pourrait à l’avenir permettre d’identifier à l’avance les candidats pouvant bénéficier de ce traitement très coûteux», souligne le Pr Carbonnel.

   
Citation :
«Les personnes chez qui le traitement fonctionne le mieux sont aussi celles qui sont le plus sujettes à des entérocolite»



    Pr Franck Carbonnel, chef du service de gastro-entérologie à l’hôpital Bicêtre

Comment les chercheurs ont-ils fait le lien entre le microbiote intestinal, l’efficacité du médicament et sa toxicité? «Les personnes chez qui le traitement fonctionne le mieux sont aussi celles qui sont le plus sujettes à des entérocolites, avec des symptômes très proches de ceux des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, telles que la maladie de Crohn», raconte le spécialiste. Or le microbiote intestinal joue justement un rôle central dans ces maladies, de même que dans la formation et la régulation du système immunitaire.

Que se passe-t-il dans les replis de leurs intestins? Les personnes qui ont un «bon» microbiote possèdent des bactéries capables de produire du butyrate, une molécule entraînant la formation de cellules du système immunitaire, les lymphocytes T régulateurs. L’ipilimumab, lui, est un médicament qui diminue l’action de ces cellules.

«Chez les malades qui ont ce microbiote, le système immunitaire va s’activer fortement sous l’action de l’ipilimumab, il va cibler les cellules cancéreuses, mais aussi d’autres types de cellules. Et c’est cela qui entraînera des maladies inflammatoires», explique le Pr Carbonnel.

Pour résumer, si le patient a le bon microbiote, il mobilisera davantage ses défenses immunitaires, et cela se traduira par un succès thérapeutique, mais également par un risque élevé de développer une entérocolite. Dans un communiqué, les auteurs de l’étude évoquent leurs résultats comme «une étape majeure vers une manipulation de la composition de la flore intestinale afin d’améliorer l’efficacité de l’immunothérapie».

Ces résultats, qui paraîtront le mois prochain dans la revue Annals of Oncology, confirment l’importance des bactéries intestinales dans la réponse aux traitements contre le cancer et ouvrent la voie à une meilleure identification des malades pouvant bénéficier de ces traitements.  «Il faudra d’autres études pour confirmer ce résultat sur un nombre plus important de patients, mais notre étude a permis de valider un concept», conclut le Pr Carbonnel.

Ce résultat est source d’espoir, car dans bien des cancers très différents, les immunothérapies ne fonctionnent que pour un petit nombre de malades (entre 10 et 20% d’entre eux). Comprendre la raison de cette efficacité très spécifique et tenter de l’étendre à un plus grand nombre de patients sont des enjeux majeurs de la recherche actuelle en cancérologie.
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MessageSujet: Re: L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement.   L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 15:50

Among patients with melanoma in a recent study, those who received both ipilimumab (Yervoy) and local peripheral treatments such as radiotherapy or electrochemotherapy had significantly prolonged overall survival compared with those who received only ipilimumab. Results of this study have been published in Cancer Immunology Research, a journal of the American Association for Cancer Research.

Ipilimumab is an immunotherapy that has revolutionized the treatment of malignant melanoma, a very aggressive type of skin cancer, according to Sebastian Theurich, MD, lecturer and physician-scientist in the Center of Integrated Oncology (CIO) at the University Hospital of Cologne, Germany. About 20 percent of patients who receive ipilimumab achieve durable responses, which is a major advance compared with historic outcomes, but physician-scientists are looking for ways to increase the percentage of patients who gain long-term benefit from this immunotherapy, he added.

Currently, local peripheral treatments are not used to try and cure patients with malignant melanoma; rather, they are used to provide relief from symptoms caused by the melanoma tumors, explained Theurich.

Theurich and his colleagues analyzed data from 127 patients with malignant melanoma who were treated consecutively at four cancer centers in Germany and Switzerland. Eighty-two patients received ipilimumab only and 45 received ipilimumab and local peripheral treatment to relieve tumor-related symptoms.

Median overall survival for patients receiving ipilimumab and local peripheral treatment was 93 weeks, compared with 42 weeks for those receiving only ipilimumab.

After excluding patients with brain metastases from the analysis, because these patients were not distributed equally among the two treatment groups, the median overall survival benefit for those receiving ipilimumab and local peripheral treatment remained--117 weeks compared with 46 weeks for those receiving only ipilimumab.

"We found that adding local peripheral treatments, including external radiotherapy, electrochemotherapy, or internal radiotherapy, to systemic ipilimumab treatment doubled survival chances in our patient cohort and did not increase immune-related side effects," said Theurich. "Importantly, this survival advantage seemed to overcome even traditional risk factors of poor outcomes. This suggests that this combination could be an option for all patients with malignant melanoma, and this is being tested in ongoing prospective clinical trials.

"Our results are concordant with those previously reported for 29 patients treated in the United States with ipilimumab and local radiotherapy," continued Theurich. "Having data from different parts of the world improves the validity of the results, especially if you deal with retrospective analyses. Moreover, all our patients were treated with the same dose of ipilimumab, whereas those in the previous study received varying doses because they were being treated in a dose- escalation clinical trial.

"We were also able to begin to investigate the potential immunologic mechanism underlying the benefit of adding local peripheral treatment to ipilimumab," added Theurich. "It seems that local peripheral treatments activate immune cells, which are then able to attack tumors at sites away from the local treatment site. However, we are investigating this further in prospective studies."

According to Theurich, the main limitations of the study are that the data were not collected prospectively and in a randomized fashion, but the validity of the results is now being tested in prospective clinical trials.


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Parmi les patients atteints d'un mélanome dans une étude récente, ceux qui ont reçu les deux ipilimumab (Yervoy) et des traitements périphériques locaux tels que la radiothérapie ou ECT avaient la survie globale significativement prolongée par rapport à ceux qui ont reçu seulement ipilimumab. Les résultats de cette étude ont été publiés dans le Cancer Immunology Research, une revue de l'American Association for Cancer Research.

L'ipilimumab est une immunothérapie qui a révolutionné le traitement du mélanome malin, un type très agressive de cancer de la peau, selon Sebastian Theurich, MD, professeur et médecin-chercheur au Centre d'Integrated Oncology (CIO) à l'hôpital universitaire de Cologne, Allemagne . Environ 20 pour cent des patients qui reçoivent ipilimumab obtiennent des réponses durables, ce qui est une avancée majeure par rapport aux résultats historiques, mais les médecins-chercheurs sont à la recherche de moyens d'accroître le pourcentage de patients qui tirent un bénéfice à long terme de cette immunothérapie, at-il ajouté.

Actuellement, les traitements périphériques locaux ne sont pas utilisés pour essayer de guérir les patients atteints d'un mélanome malin; au contraire, ils sont utilisés pour soulager les symptômes causés par des tumeurs de mélanome, a expliqué Theurich.

Theurich et ses collègues ont analysé les données de 127 patients atteints de mélanome malin qui ont été traités consécutivement à quatre centres de cancérologie en Allemagne et en Suisse. Quatre-vingt-deux patients ont reçu ipilimumab seulement et 45 a reçu l'ipilimumab et le traitement périphérique local pour soulager les symptômes liés à la tumeur.

La survie globale médiane pour les patients recevant un traitement périphérique ipilimumab et local était de 93 semaines, contre 42 semaines pour ceux recevant seulement ipilimumab.

Après exclusion des patients présentant des métastases cérébrales de l'analyse, parce que ces patients ne sont pas réparties également entre les deux groupes de traitement, le bénéfice de survie globale médiane pour ceux qui reçoivent ipilimumab et le traitement périphérique locale est resté - 117 semaines comparativement à 46 semaines pour ceux recevant seulement ipilimumab .

«Nous avons constaté que l'ajout de traitements périphériques locaux, y compris la radiothérapie externe, ECT, ou la radiothérapie interne, à un traitement systémique de l'ipilimumab a doublé les chances de survie dans notre cohorte de patients et n'a pas augmenté les effets secondaires liés à l'immunité», a déclaré Theurich. "C'est important, cet avantage de survie semblait surmonter même des facteurs de risque traditionnels de mauvais résultats. Cela donne à penser que cette combinaison pourrait être une option pour tous les patients atteints d'un mélanome malin, ce qui est actuellement testé dans des essais cliniques prospectifs en cours.

"Nos résultats sont concordants avec ceux précédemment rapportés pour 29 patients traités aux États-Unis avec l'ipilimumab et la radiothérapie locale», a poursuivi Theurich. "Disposer de données provenant de différentes parties du monde améliore la validité des résultats, surtout si vous faites affaire avec des analyses rétrospectives. De plus, tous nos patients ont été traités avec la même dose de ipilimumab, alors que ceux de l'étude précédente ont reçu des doses variant parce qu'ils étaient traités dans un essai clinique d'escalade de doses.

"Nous avons également été en mesure de commencer à étudier le mécanisme immunologique potentiel qui sous-tend l'avantage d'ajouter un traitement périphérique local ipilimumab", a ajouté Theurich. "Il semble que les traitements périphériques locaux activent les cellules immunitaires, qui sont alors en mesure d'attaquer les tumeurs sur des sites en dehors du site de traitement local. Cependant, nous étudions cette nouvelle dans les études prospectives."

Selon Theurich, les principales limites de l'étude sont que les données ne sont pas recueillies de façon prospective et de façon aléatoire, mais la validité des résultats est actuellement testé dans des essais cliniques prospectifs.
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MessageSujet: Re: L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement.   L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. Icon_minitimeMer 24 Juin 2015 - 9:37

Melanoma doesn't strike often but it can be deadly when it does: it accounts for only two percent of all skin cancers but causes most skin cancer deaths. Once it has spread from the original tumor site, melanoma is particularly difficult to treat. Chemotherapy, the standard treatment, causes the tumor to shrink in only about 10 percent of the people treated.

The treatment Shaheen and his colleagues tested in the clinical trial caused tumors to shrink in 61 percent of the people treated. In another 22 percent, the tumors disappeared completely. "This is a revolutionary therapy," Shaheen says. "The efficacy is dramatic for melanoma. More than 70 percent [of people treated] benefit."

The treatment consists of two drugs, Nivolumab and Ipilmumab. Both are antibodies, which are natural proteins the immune system uses to kill disease-causing invaders. Ipilmumab disables certain receptors, called CTLA-4 receptors, on the surface of melanoma cells. The effect is akin to removing an invisibility cloak; when these CTLA-4 receptors become disabled, the immune system attacks the tumor cells. Nivolumab blocks the PD-1 receptors on the cytotoxic T-cells, allowing the immune system to act against cancer cells. Although both drugs work well on their own, the clinical trial showed that they are especially potent when combined. "By giving the drugs together, you give a much higher benefit to patients," says Shaheen.

Some of the people taking part in the clinical trial had side effects. "The immune system attacks the cancer cells as a primary target," explains Shaheen. "But patients can get immune-mediated side effects from these drugs." The most frequent side effect in the clinical trial was diarrhea, which doctors treated with the steroid drug prednisone. "Prednisone does not suppress the reaction against the tumor," Shaheen says, so the diarrhea could be managed during the treatment.

The side effects stopped when the treatments stopped, but the tumors stayed away. Some people who took part in the clinical trial are still in full remission. "The cool thing about immune therapy is its durability," says Shaheen. "For the first time in history, we can talk about a potential cure for a subset of patients with metastatic melanoma."

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Le mélanome ne frappe pas souvent, mais il peut être mortel quand il le fait: il ne représente que deux pour cent de tous les cancers de la L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. 307276 , mais provoque la plupart des décès dus au cancer de la peau. Une fois qu'il a propagé à partir du site de la tumeur d'origine, le mélanome est particulièrement difficile à traiter. La chimiothérapie, le traitement standard, provoque le rétrécissement de la tumeur dans seulement environ 10 pour cent des personnes traitées.

Le traitement de Shaheen et de ses collègues testé dans l'essai clinique a causé le rétrécissement des tumeurs dans 61 pour cent des personnes traitées. Dans un autre 22 pour cent, les tumeurs ont disparu complètement. "Ceci est une thérapie révolutionnaire», dit Shaheen. "L'efficacité est dramatique pour le mélanome. Plus de 70 pour cent [des personnes traitées] en recoivent un avantage."

Le traitement se compose de deux médicaments, Nivolumab et Ipilmumab. Les deux sont des anticorps, qui sont des protéines naturelles du système immunitaire utilise pour tuer les envahisseurs pathogènes. Ipilmumab désactive certains récepteurs, appelés récepteurs CTLA-4, sur la surface des cellules de mélanome. L'effet est semblable à la suppression d'une cape d'invisibilité; lorsque ces récepteurs CTLA-4 deviennent impuissants, le système immunitaire attaque les cellules tumorales. Le Nivolumab PD-1 bloque des récepteurs sur le des cellules T cytotoxiques, ce qui permet au système immunitaire d'agir contre les cellules cancéreuses. Bien que les deux médicaments fonctionnent bien pour leur propre compte, l'essai clinique a montré qu'ils sont particulièrement puissant lorsqu'ils sont combinés. "En donnant les médicaments ensemble, vous donnez un avantage beaucoup plus élevé pour les patients», dit Shaheen.

Certaines des personnes participant à l'essai clinique ont eu des effets secondaires. «Le système immunitaire attaque les cellules cancéreuses comme une cible principale», explique Shaheen. "Mais les patients peuvent avoir des effets indésirables à cause de la médiation immunitaire de ces médicaments." L'effet secondaire le plus fréquent dans l'essai clinique a été la diarrhée, les médecins l'ont traité avec le médicament prednisone. "Prednisone ne supprime pas la réaction contre la tumeur», dit Shaheen, de sorte que la diarrhée peut être gérée pendant le traitement.

Les effets secondaires ont cessé lorsque les traitements ont cessé, mais les tumeurs sont restés loin. Certaines personnes qui ont participé à l'essai clinique sont encore en rémission complète. "Ce qui est cool à propos de la thérapie immunitaire est sa durabilité», dit Shaheen. "Pour la première fois dans l'histoire, nous pouvons parler d'un remède potentiel pour un sous-ensemble de patients atteints de mélanome métastatique."
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MessageSujet: Re: L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement.   L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. Icon_minitimeJeu 11 Déc 2014 - 18:12

Clinical trials to test the new drugs in patients should begin as early as 2015.

Existing drugs target faulty versions of a protein called BRAF which drives about half of all melanomas, but while initially very effective, the cancers almost always become resistant to treatment within a year.

The new drugs -- called panRAF inhibitors -- could be effective in patients with melanoma who have developed resistance to BRAF inhibitors.

The new study was funded by the Wellcome Trust and Cancer Research UK, and jointly led by scientists at The Institute of Cancer Research, London, and the Cancer Research UK Manchester Institute.

It is published in the journal Cancer Cell.

The researchers showed that the new drugs -- provisionally named CCT196969 and CCT241161 -- stopped the growth of BRAF-driven melanomas, including those that had stopped responding to currently available BRAF-targeted drugs.

In addition, the new drugs halted tumour growth in cancers in which BRAF-targeted drugs had never worked in the first place -- which happens in around 20% of cases. The researchers showed that these new drugs work because they target both BRAF and the growth pathways that the cells come to rely on when they become resistant.

The studies established that for both drugs, a dose of 20mg per kg per day -- which when translated to humans would be achievable by taking in pill form -- caused tumours to regress without significant side-effects.

The complex research involved designing and synthesising molecules shaped to overcome major drug resistance cell signalling pathways in melanoma, testing the molecules in cultures of melanoma cells and in mice, and studying of the compounds using drug-resistant tumours from patients grown in mice.

Study co-leader Professor Caroline Springer, Professor of Biological Chemistry at The Institute of Cancer Research, London, said:

"Melanomas often respond initially to the current generation of treatments, but they inevitably acquire resistance to them, and there is a desperate need for more effective options.

"Our new inhibitors are the first in a new family of drugs that attack cancers without allowing them the get-out clause of drug resistance, by blocking multiple cancer proteins at once. We are very hopeful that clinical trials from this series of new inhibitors will begin very soon -- and that they will ultimately become new first or second-line options for patients who, at the moment, exhaust all the available treatments and end up with fatal disease."

Study co-leader Professor Richard Marais, Director of the Cancer Research UK Manchester Institute, based at The University of Manchester, said: "Our laboratory study showed that these new drugs deliver multiple blows to cancer by hitting several cell survival routes at once. It's a step on from the drugs that are currently available which can't multitask in this way. "The next step is testing this family of drugs in clinical trials to establish that they are both safe and effective in cancer patients, potentially providing urgently-needed new treatments for patients who have run out of options. The trial is set to open soon and we await the results with great interest."

Dr Richard Seabrook, Head of Business Development at the Wellcome Trust, said: "Malignant melanoma is the fifth most common cancer in the UK, with over 13,000 people diagnosed in 2011. Doctors already have front-line drugs to treat melanoma, but many patients gradually develop resistance to them and are left with few other treatment options. This research, which discovered how two newly developed compounds could treat drug-resistant skin cancer, may give hope to the thousands who find themselves in this situation."

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Les essais cliniques pour tester les nouveaux médicaments chez les patients devrait commencer dès 2015.

Les médicaments existants ciblent les versions défectueuses d'une protéine appelée BRAF qui entraîne environ la moitié de tous les mélanomes. Ils sont tout d'abord très efficaces mais les cancers deviennent presque toujours résistant au traitement en dedans de un an.

Les nouveaux médicaments - appelés inhibiteurs panRAF - pourrait être efficaces chez les patients atteints de mélanome qui ont développé une résistance aux inhibiteurs de BRAF.

La nouvelle étude a été financée par le Wellcome Trust et Cancer Research UK, et dirigé conjointement par des scientifiques à l'Institut de recherche sur le cancer, à Londres, et de la recherche sur le cancer au Royaume-Uni Manchester Institut.

Il est publié dans la revue Cancer Cell.

Les chercheurs ont montré que les nouveaux médicaments - provisoirement nommés CCT196969 et CCT241161 - arrêtent la croissance des mélanomes entraînés par BRAF, y compris ceux qui avaient cessé de répondre aux médicaments actuellement disponibles avec BRAF comme cible.

En outre, les nouveaux médicaments ont interrompus la croissance tumorale dans les cancers dont les médicaments à BRAF ciblée n'avait jamais travaillé dans un premier temps - ce qui arrive dans environ 20% des cas. Les chercheurs ont montré que ces nouveaux médicaments travaillent parce qu'ils ciblent à la fois BRAF et les voies de croissance que les cellules prennent à compter du moment où ils deviennent résistants.

Les études ont établi que pour les deux médicaments, une dose de 20 mg par kg par jour - qui, traduit pour les humains serait réalisable en la prenant sous forme de pilule - ont provoqué la régression des tumeurs sans effets secondaires importants.

La recherche complexe implique de conceptualiser et synthétiser des molécules faites pour surmonter la résistance aux médicaments des voies de signalisation dans le mélanome, le test des molécules dans des cultures de cellules de mélanome et chez la souris, afin d'étudier des molécules en utilisant des tumeurs résistantes aux médicaments de patients adultes chez la souris.

Etude co-leader professeur Caroline Springer, professeur de chimie biologique à l'Institut de recherche sur le cancer, Londres, a déclaré:

"Les mélanomes répondent souvent d'abord à la génération actuelle des traitements, mais ils acquièrent inévitablement résistance à eux, et il ya un besoin désespéré d'options plus efficaces.

«Nos nouveaux inhibiteurs sont le premier d'une nouvelle famille de médicaments qui s'attaquent aux cancers sans leur laisser la chance de s'échapper par la résistance aux médicaments, en bloquant les protéines cancéreuses plusieurs à la fois. Nous avons bon espoir dans ces essais cliniques de cette série de nouveaux inhibiteurs qui commencent très bientôt.

Co-leader de l'étude le professeur Richard Marais, directeur de la recherche au Royaume-Uni Manchester Cancer Institute, basé à l'Université de Manchester, a déclaré: "Notre étude en laboratoire a montré que ces nouveaux médicaments peuvent donner de multiples coups au cancer en frappant plusieurs voies de survie cellulaire à la fois. C' est une avancée sur des médicaments qui sont actuellement disponibles mais qui ne peuvent effectuer plusieurs tâches de cette façon. "La prochaine étape est de tester cette famille de médicaments dans les essais cliniques pour établir qu'ils sont à la fois sûr et efficace chez les patients cancéreux, leur fournissant potentiellement de toute urgence de nouveaux traitements nécessaires pour les patients qui ont épuisé toutes les options. Le test doit s'ouvrir bientôt, et nous attendons les résultats avec beaucoup d'intérêt ".

Dr Richard Seabrook, chef du développement des affaires à la Wellcome Trust, a déclaré: "Le mélanome malin est le cinquième cancer le plus fréquent au Royaume-Uni, avec plus de 13 000 personnes diagnostiquées en 2011. Les médecins ont déjà des médicaments de première ligne pour traiter le mélanome, mais de nombreux patients développent progressivement de la résistance à ceux-ci et se retrouvent avec peu d'autres options de traitement ". cette recherche, qui a découvert comment deux composés nouvellement développés pourraient traiter le cancer résistant aux médicaments de la peau, peuvent donner de l'espoir aux milliers de personnes qui se trouvent dans cette situation.
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MessageSujet: x   L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. Icon_minitimeMar 18 Sep 2012 - 12:43

Melanoma patients have different responses to therapy, depending on what genes are mutated in their tumors. About half of melanomas have a mutation in the BRAF gene; while a quarter have a mutation in the NRAS gene.

Les patients aux prises avec un mélanome ont des réponses différences aux thérapies existantes, cela dépends quels gènes sont mutés. La moitié des mélanomes ont une mutation du gène BRAF et un quart ont une mutation du gène NRAS.

New BRAF inhibitor drugs are effective against BRAF-mutant melanoma, but no comparable therapies are currently available against NRAS-mutant melanoma. For the first time, this study provides new hope for patients with NRAS-mutant melanoma that an effective targeted treatment might be developed in the coming years.

Les nouveaux médicaments inhibiteurs de BRAF sont efficaces sont efficaces contre les mélanomes dont le BRAF est muté mais il n'y a pas présentement de thérapie comparable contre les mélanomes dont le gène NRAS est muté. Pour la première fois, une étude fournit de nouveaux espoirs pour une thérapie efficace contre le gène NRAS qui peut advenir dans les prochaines années.
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MessageSujet: Re: L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement.   L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. Icon_minitimeMar 3 Juil 2012 - 9:23

A team led by a physician-scientist and a chemist -- from the fields of dermatology and nanotechnology -- is the first to demonstrate the use of commercial moisturizers to deliver gene regulation technology that has great potential for life-saving therapies for skin cancers.

Une équipe conduite par un médecin-physicien et un chimiste en provenance des champs de la dermatologie et de la nanotechnologie est la première à démontrer l'utilité des crèmes hydratantes du commerce pour participer à la régulation des gènes qui a un grand potentiel pour être une thérapie qui sauve des vies dans le cas de cancer de la L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. 307276

The topical delivery of gene regulation technology to cells deep in the skin is extremely difficult because of the formidable defenses skin provides for the body. The Northwestern approach takes advantage of drugs consisting of novel spherical arrangements of nucleic acids. These structures, each about 1,000 times smaller than the diameter of a human hair, have the unique ability to recruit and bind to natural proteins that allow them to traverse the skin and enter cells.

C'est extrêmement difficille de livrer la technologie de régulation aux cellules profondément dans la peau parce la peau a des défenses imnportantes fournit par le corps. Cette approche prend avantage des médicaments consistants en arragements shériques d'Acides nucéliques. Ces structures, chacune, environ 1000 fois plus petites que le diamètre d'un cheveu, a l'unique propriété de recruter et de se lier aux protéines naturelles qui leur permettent de traverser la peau et d'entrer dans les cellules.

Applied directly to the skin, the drug penetrates all of the skin’s layers and can selectively target disease-causing genes while sparing normal genes. Once in cells, the drug simply flips the switch of the troublesome genes to “off.”

Appliqué directement sur la peau, le médicament pénètre toutes les couches de celle-ci et peut cibler sélectivement les gènes qui causent la maladie tout en épargnant les autres gènes normaux. Une fois dans la cellule, le médicament change la position de l'interrupteur des gènes nuisibles à "off".

A detailed study of a method that could dramatically redefine the field of gene regulation will be published online during the week of July 2 by the Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Une étude détaillée de la méthode qui pourrait redéfinir le champ de la régulation des gènes a été publié le 2 juillet par "Proceeding of the NAtional Academy of sciences".

Early targets of the novel treatment are melanoma and squamous cell carcinoma (two of the most common types of skin cancer), the common inflammatory skin disorder psoriasis, diabetic wound healing and a rare genetic skin disorder that has no effective treatment (epidermolytic ichthyosis). Other targets could even include wrinkles that come with aging skin.

Les cibles nouvelles du nouveau traitement sont le mélanome et "squamous cell carcinoma" des types communs de cancer de la L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. 307276 et d'autres maladies de la peau.

“The technology developed by my collaborator Chad Mirkin and his lab is incredibly exciting because it can break through the skin barrier,” said co-senior author Amy S. Paller, M.D., the Walter J. Hamlin Professor, chair of dermatology and professor of pediatrics at Northwestern University Feinberg School of Medicine. She also is director of Northwestern’s Skin Disease Research Center.

"La technologie développée est incroyablement exitante parce qu'elle peut aller au dela de la barrière de la peau"

“This allows us to treat a skin problem precisely where it is manifesting -- on the skin,” she said. “We can target our therapy to the drivers of disease, at a level so minute that it can distinguish mutant genes from normal genes. Risks are minimized, and side effects have not been seen to date in our human skin and mouse models.”

"Cela nous permet de traiter un problème de la peau ou il se manifeste c'est-à-dire sur la peau. Nous pouvons cibler les "drivers" de la maladie à un niveua si petit qu'on peut distinguer entre les gènes mutants et les gènes normaux. Les risques sont minimes et on a pas vu d'effets secondaires à date sur la peau humaine ou dans les expériences avec des souris.
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MessageSujet: L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement.   L'ipilimumab La présence de certaines bactéries ds les intestins = succès du traitement. Icon_minitimeSam 31 Mai 2008 - 14:50

(May 30, 2008) — New research from the Oregon Health & Science University Cancer Institute about mutations in melanoma may bring a wellspring of hope to many patients.

Une nouvelle recherche sur les mutations dans le mélanome pourrait apporter de l'espoir à plusieurs patients.

Researchers have discovered that there are several different kinds of DNA abnormalities that can occur in a gene called the KIT gene. These abnormalities are associated with different kinds of acral and mucosal melanomas, which are less common, but highly malignant forms of skin cancer. Acral melanomas are found on the palms of hands, the soles of feet and under nails. Mucosal melanomas are found in the mucous membranes of some organs of the body.

Les chercheurs ont découvert qu'il y a plusieurs sortes d'anormalité qui peuvent survenir dans un gène appelé KIT. Ces anormalités sont associés avec différents mélanomes (acral et mucosial) qui ne sont pas très commun mais sont des formes hautement malignes du cancer de la peau. Les mélanomes "acral"sont trouvé sur la paume de la main, la plante des pieds et sous les ongles. Les mélanomes mucosials sont trouvés dans les membranes muceuses de quelques organes du corps.

If scientists can figure out the mutation, effective treatments can follow, explained Michael Heinrich, M.D., co-principal investigator, OHSU Cancer Institute member and head of the Hematology and Medical Oncology Section at the Portland Veterans Affairs Medical Center. The co-investigator is Christopher Corless, M.D., Ph.D., OHSU Cancer Institute member.

Si les scientifiques peuvent trouvé les mutation, des traitements efficaces pourraient suivre.

This study builds on recent research about the first instance in which a woman's metastatic melanoma was driven into remission by the targeted therapy drug, Gleevec, which was developed at the OHSU Cancer Institute. Previously there had been few effective treatments for melanoma patients with metastatic disease. But not all melanomas respond so successfully to Gleevec.

In the current study, Heinrich and colleagues studied 129 samples gathered from people with different types of melanoma and found that there is a high rate of mutations in these cancers.

"This means that if we can find the melanoma early, it can be screened to see what type of mutations are present, and eventually you can get the right medication or treatment," Heinrich said.

Heinrich explained that it is similar to testing of breast cancer tumors to decide if patients should receive specific treatments such as hormonal inhibitors and/or the drug Herceptin. He predicts that drugs to treat the mutations found in melanomas could be developed in as little as 18 months.

'In the very near future, we can do DNA testing of melanomas to better know exactly what is driving the growth of the cancer and select the best treatment. When we know what is wrong, we can do something to fix it," Heinrich said.

The same KIT mutations as those found in gastrointestinal stromal tumors (GIST) are present in mucosal and acral melanomas. Gleevec's effectiveness against tumors with KIT mutations was first demonstrated by Heinrich. Recent studies have found KIT mutations in 11 percent of acral melanomas 21 percent of mucosal melanomas and 17 percent of melanomas arising in sun-damaged skin.

Melanoma is found predominantly in skin but also in the bowel and the eye. It is the most serious type of cancer of the skin. Each year in the United States, more than 53,600 people learn they have melanoma and the percentage of people who develop melanoma has more than doubled in the past 30 years, according to the National Cancer Institute.


Dernière édition par Denis le Lun 24 Avr 2017 - 16:47, édité 4 fois
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