Le reishi (champignon) contre le cancer.

(Apr. 8, 2008) — Both the reishi mushroom (Ganoderma lucidum; Lingzhi) and green tea have long held a place in traditional medicine in China and other Asian countries, for the general promotion of health and long life and for the treatment of specific diseases. More recent scientific studies have confirmed that both enhance the body¹s immune functions and hold the potential for treatment and prevention of many types of cancer.

Les deux, le champignon reishi et le thé vert ont depuis longtemps une place dans la médecine traditionnelle chinoise et de d'autres pays de l'Asie. Des études récentes confirment qu'ils améliorent les fonctions immunitaires et ont un potentiel certain pour traiter plusieurs types de cancer.


Now a new study by Chinese scientists found that combining the active ingredients in the mushroom and the tea creates synergetic effects that inhibited the growth of tumors and delayed the time of death in mice with sarcomas.

Maintenant une nouvelle étude par des sientifiques chinois prouven qu'en combinant les ingrédients du champignon et du thé il se créé une synergie qui inhibe la croissance des tumeurs et rallonge le temps de survie des souris avec un sarcome.

Yan Zhang, of Pharmanex BJ Clinical Pharmacology Center in Beijing, reported the results of two studies at Experimental Biology 2008 in San Diego on April 8. The presentation was part of the scientific program of the American Society for Pharmacology and Experimental Therapeutics (ASPET).

Reishi grows in damp, sunless mountain areas and was once a rare commodity. Today Reishi, like green tea polyphenols, is manufactured as an extract. Zhang and her colleagues examined products sold as ReishiMax and Tegreen, made by Utah-based Nu Skin Enterprises. ReishiMax contains high concentrations of the active components in the mushroom itself and cracked spores of the mushroom, including polysaccharides (13.5 percent) and triterpenes (6 percent), and Tegreen is almost completely (98-99 percent) made of tea polyphenols.

Le Reishi croit dans l'humidité, dans les régions sans soleil des montagnes et a été une denrée rare. aujourd'hui le reishi, comme le thé vert, est manufacturé sous forme d'extrait.

In the first study, designed to look at cancer treatment, mice were first injected intraperitoneally with sarcoma cells and then were given either low, medium or high dosages of ReishiMax or low, medium, or high dosages of a combination of ReishiMax and Tegree. A control group received neither product. All mice died of sarcoma development after treatment for 28 days. But treatment with the combination of reishi and green tea extracts delayed the animals¹ death within the first 12 days after sarcoma injection, compared to the animals receiving only ReishiMax.

In the second study, designed to look at cancer prevention, groups of healthy mice were given either low, medium or high dosages of ReishiMax or low, medium, or high dosages of a combination of ReishiMax and Tegreen. A control group received neither product. After receiving the specified treatment for 14 days, mice were given a suspension of sarcoma cells subcutaneously, while the treatments were continued. On day 28, the sarcoma tumors under the skin were recovered from the mice and weighed. The tumor weight was reduced by 45 percent with the combination therapy, but in a much lesser degree with only the Reishi, compared to tumors in mice receiving no treatment, further confirming the synergy of the two together.

Senior author of the paper, Dr. Jia-Shi Zhu of Pharmanex research Institute in Provo, Utah, says these findings suggest the therapeutic values of the combined use of the substances in both cancer prevention and adjuvant treatment.

Des scientifiques israéliens ont confirmé les vertus thérapeutiques d'un champignon rare utilisé depuis des siècle par la médecine traditionnelle chinoise dans la lutte contre le cancer de la prostate, a annoncé vendredi l'université d'Haïfa.

Des chercheurs de cette université ont constaté qu'une molécule produite par ce champignon, le «reishi» ou Ganoderma lucidum (nom scientifique), était susceptible «d'entraver la prolifération des cellules cancéreuses» de la prostate, selon le communiqué.

«Jusqu'à présent, on savait que le champignon pouvait inhiber le développement du cancer en agissant sur le système immunitaire. Les essais que nous avons effectués in vitro montrent qu'il s'attaque directement aux cellules cancéreuses», a expliqué le directeur de recherche, le Dr Ben Zion Zaidman.

Il a souligné que la molécule produite par le champignon avait «un effet sur les récepteurs androgènes qui jouent un rôle central dans le développement de cette forme de cancer à son stade initial».

«Ces résultats donnent de bons espoirs de développer des médicaments pour soigner le cancer de la prostate», a-t-il ajouté, indiquant que la recherche devrait encore passer au stade de l'expérimentation animale.

Le reishi est un champignon ligneux très rare à l'état sauvage, poussant de préférence sur les troncs des pruniers sauvages en décomposition, parfois des chênes ou des pruches, exclusivement en montagne, dans des forêts profondes.

Bien que les Chinois eurent tenté pendant des siècles de cultiver le reishi, ce n'est qu'au début des années 1970 que des chercheurs japonais y sont parvenus.

Le cancer de la prostate est l'un des cancers masculins les plus fréquents, avec plus de 543.000 cas diagnostiqués chaque année dans le monde. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a annoncé en octobre en être atteint. Il doit subir une intervention chirurgicale prochainement.

La recherche supervisée par les professeurs Eviatar Nevo et Salomon Wasser a fait l'objet d'une publication cette année dans la revue Molecular Biology Report.