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| | Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies | |
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Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Jeu 11 Jan 2018 - 2:44 | |
| La pénurie d’un médicament contre le cancer inquiète des patients qui craignent que leurs traitements ne soient plus adéquats.
« Comment peut-on accepter qu’on manque de médicaments pour les patients qui ont le cancer ? » questionne Claire Savard.
Lundi, Mme Savard est revenue de l’hôpital Pierre-Le Gardeur, à Terrebonne, les larmes aux yeux. Elle devait subir sa cinquième séance de chimiothérapie hier. Mais son médecin l’a informée que les stocks d’un des médicaments qu’on lui administre, la vinorelbine, sont vides.
La vinorelbine est un agent anticancéreux utilisé en chimiothérapie, seul ou en combinaison avec d’autres médicaments contre les cancers du poumon et du sein.
Situation généralisée
Claire Savard n’est pas la seule patiente affectée par la pénurie.
« C’est une situation généralisée », indique la porte-parole de l’hôpital Le Gardeur, à Terrebonne, Maryse Bérubé.
La base de données canadienne sur les pénuries de médicaments signale en effet une pénurie de vinorelbine depuis le 14 décembre en raison de perturbations dans la fabrication.
« Les enjeux d’approvisionnement en vinorelbine ne sont pas une situation unique au Québec, mais font l’objet d’un suivi à l’échelle canadienne », dit Marie-Claude Lacasse, du ministère de la Santé du Québec.
Stocks minces
À Montréal, l’Hôpital général juif confirme avoir des stocks minces qui ne suffiront que pour quelques semaines. L’établissement envisage de s’adresser à Santé Canada afin d’obtenir l’autorisation de faire de l’importation de l’étranger.
Quatre fournisseurs approvisionnent le marché canadien, mais tous ont des difficultés.
L’un d’eux, Pfizer, tente de répondre à la demande, mais indique avoir « un inventaire limité de vinorelbine ». La situation ne devrait pas revenir à la normale avant « la fin de mai 2018 », selon la porte-parole de la pharmaceutique, Christina Antoniou.
En attendant, « aucun patient ne verra ses traitements annulés ou retardés dans notre établissement », assure la porte-parole de l’hôpital Pierre-Le Gardeur, Mme Bérubé.
D’ici la prochaine livraison de vinorelbine, les médecins remplaceront ce médicament par un autre agent anticancéreux.
André Bonnici, chef du département de pharmacie au Centre universitaire de Santé McGill, explique qu’il existe deux médicaments optionnels aussi efficaces que la vinorelbine. Toutefois, leurs effets secondaires sont différents, ce qui pourrait incommoder certains patients.
« J’ai peur »
Mme Savard, qui tolérait justement très bien la vinorelbine, n’est pas rassurée. « J’ai peur, glisse-t-elle les yeux rougis. Après ma chirurgie, les médecins m’ont dit que le cancer ne devrait pas revenir, mais si je ne fais pas bien la chimio, qu’est-ce qu’il va arriver ? »
Mme Savard a subi l’ablation d’une partie de son poumon droit en septembre. Puis, le mois dernier, elle a commencé un cycle de 16 séances de chimiothérapie destinées à augmenter les effets positifs de la chirurgie.
LA PLUS MORTELLE DES MALADIES
►Première cause Depuis 2000, le cancer est la première cause de mortalité au Québec. ► Six à l’heure Toutes les 10 minutes, au Québec, une personne apprend qu’elle est atteinte d’un cancer et une en meurt toutes les 24 minutes. ► 14 % Le cancer du poumon, le plus fréquent au Canada, représente 14 % de tous les cancers. Un véritable casse-tête pour les pharmaciens Les pénuries de médicaments sont de plus en plus fréquentes, au point de donner des sueurs froides aux pharmaciens des hôpitaux de toute la planète. « C’est tout un problème, indique André Bonnici, chef du département de pharmacie au Centre universitaire de Santé McGill (CUSM). C’est des choses qu’on voyait seulement dans les pays en développement, mais dans les derniers quatre ans, il y a eu vraiment énormément de pénuries partout. »
Le problème est tel qu’une pharmacienne du CUSM est maintenant presque exclusivement affectée à la gestion des pénuries. « Habituellement, on s’en sort sans que les patients s’en rendent compte. Mais on a tous peur du jour où un médicament sans alternative va manquer », dit M. Bonnici. La Dre Jacalyn Duffin, hématologue à Kingston, en Ontario, a pris conscience du problème en 2010, quand une de ses patientes a arrêté sa chimiothérapie parce que le seul médicament antinausée qui lui permettait de la supporter est venu à manquer. Dans la revue Canadian Medical Association Journal, la médecin explique que le problème affecte tous les types de médicaments, de la santé mentale au cancer en passant par les antidouleurs et les antibiotiques. Conséquence financière L’Association canadienne du médicament générique explique que les causes de pénuries sont multiples. Il peut s’agir de manque de matière première, en raison par exemple de catastrophes naturelles, ou d’accidents dans la chaîne de production. La Dre Duffin ajoute que les médicaments génériques sont très problématiques, car leur faible coût les rend peu attrayants économiquement pour les compagnies pharmaceutiques. Celles-ci préfèrent donc produire d’autres produits plus rentables. Mais, quelle que soit la cause, souligne l’hématologue, les pénuries ont un coût sérieux et bien tangible pour les patients. Elle ne doute pas que la pénurie d’antinausée ait nui gravement à sa patiente. « Elle est morte du cancer, cette pauvre femme, et elle a souffert beaucoup plus qu’elle aurait dû parce qu’elle n’avait pas accès à ce médicament », dit-elle. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Lun 25 Déc 2017 - 11:05 | |
| En examinant votre facture de médicaments d'ordonnance, vous avez sans doute remarqué que certains coûtent cher, surtout les traitements de pointe contre les maladies graves. Si leurs prix sont parfois élevés, les médicaments ont tout autant de valeur pour le système de santé, l'économie et les patients. Des changements proposés à leur tarification menacent toutefois cet équilibre et pourraient réduire votre accès aux thérapies dont vous avez besoin.
Le prix d'un nouveau médicament tient compte de plusieurs facteurs. Une étude de l'Université Tufts (2016) au Massachusetts révèle que les sociétés pharmaceutiques investissent en moyenne 2,6 milliards de dollars américains pour qu'un médicament franchisse les étapes de la recherche et du développement (R-D), des essais cliniques et des approbations réglementaires, pour enfin arriver entre les mains des patients. Ce processus prend généralement dix ans, et à peine un médicament sur douze est commercialisé. Une bonne partie de l'investissement sert à créer des emplois de haut niveau et à financer l'innovation dans les universités et les centres de recherche du monde entier.
« L'industrie des médicaments novateurs est bien au fait des occasions qui découlent de l'innovation jour après jour, d'un bout à l'autre du pays », affirme Pamela Fralick, présidente de Médicaments novateurs Canada (MNC). « Nous voulons continuer à attirer des investissements en R-D au pays afin de mettre au point la prochaine génération de médicaments pour les patients. »
Comment calcule-t-on le prix d'un médicament?
Ce n'est pas le fabricant qui fixe le prix plafond d'un nouveau médicament, mais bien un organisme gouvernemental. En effet, le Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB), fondé en 1987, a pour mission de protéger les consommateurs contre les prix excessifs et de faire le suivi des investissements en recherche. Selon le rapport annuel 2016 de l'organisme, les prix des médicaments au Canada sont restés stables l'année dernière (en baisse de 0,5 %) et ont reculé par rapport à ceux pratiqués dans les pays de comparaison. Au chapitre des prix, le Canada arrive au quatrième rang sur huit pays, derrière les États-Unis, l'Allemagne et la Suisse.
Le mandat du CEPMB n'a pas changé, mais les modifications proposées au Règlement sur les médicaments brevetés, récemment annoncées, transformeraient en profondeur le fonctionnement de l'organisme. Pour Mme Fralick, en mettant l'accent sur le contrôle des prix, la réforme du gouvernement fédéral risque de perturber l'équilibre et de limiter l'accès aux médicaments.
« Les prix des médicaments novateurs et la capacité du secteur pharmaceutique à lancer de nouveaux produits au Canada sont étroitement liés. »
- Pamela Fralick, présidente de Médicaments novateurs Canada
Les propositions du gouvernement et leurs répercussions possibles sur les investissements en sciences de la vie génèrent donc une vive incertitude dans le secteur pharmaceutique.
La R-D en santé : un investissement avantageux pour tous
Lors de la fondation du CEPMB il y a 30 ans, les sociétés pharmaceutiques avaient convenu de consacrer 10 % de leur chiffre d'affaires à l'innovation. Mais depuis quelques années, le CEPMB note que cet engagement n'est pas respecté selon la définition de la R-D qu'il applique. Cette définition date toutefois de 1987 et ne tient pas compte des investissements nouveau genre, notamment le financement de chaires de recherche ou des projets comme JLABS @ Toronto, un incubateur spécialisé en sciences de la vie issu de la collaboration des secteurs privé et public.
Un récent rapport (2016) de la firme EY révèle que les sociétés membres de MNC investissent 9,97 % de leur chiffre d'affaires dans la recherche, soutiennent 30 000 emplois de haut niveau et génèrent 19 milliards de dollars en activité économique.
L'industrie et l'État devront travailler main dans la main pour assurer l'abordabilité des médicaments tout en donnant aux sociétés pharmaceutiques la marge de manoeuvre nécessaire pour investir dans l'innovation et continuer à offrir de nouveaux médicaments au Canada.
« Accroître l'accès aux médicaments novateurs et veiller à ce qu'ils restent abordables ne sont pas des ambitions incompatibles », conclut Mme Fralick. « En unissant nos efforts, nous pouvons aider les provinces à gérer leurs contraintes budgétaires dans le domaine de la santé tout en préservant le statut privilégié du Canada en matière de lancement de nouveaux médicaments et d'essais cliniques. Ce sont surtout les patients, mais aussi notre économie, qui en sortiront gagnants. »
http://bit.ly/innoverpourlavie | |
| | | Denis Rang: Administrateur
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| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mer 28 Juin 2017 - 13:04 | |
| (Québec) L'industrie du médicament générique échappe à la «main invisible» qui régit l'économie, a dénoncé le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, mercredi. Il a du coup confirmé son intention de lancer des appels d'offres pour assurer l'approvisionnement de la province.
La Presse rapportait en matinée que le ministre lancera dans les prochains jours une série de concours pour approvisionner le régime public d'assurance médicaments. Québec a écrit au Bureau de la concurrence pour lui demander de surveiller le processus, laissant entendre que l'industrie se livre à des pratiques anticoncurrentielles.
Si Québec s'est adressé au chien de garde des marchés publics, c'est parce que les appels d'offres visant l'approvisionnement en médicaments génériques «ont eu peu de succès» ailleurs au Canada, a convenu M. Barrette.
«La main invisible d'Adam Smith selon laquelle le marché génère toujours le plus bas prix possible, ça a l'air qu'elle très invisible dans le marché du médicament», a-t-il convenu.
Bien qu'il se garde d'accuser les compagnies pharmaceutiques de collusion, il promet de rétablir le jeu de la concurrence.
Selon nos informations, Québec s'attend à ce que le processus d'appel d'offres qu'il lancera bientôt fasse baisser les prix de 25 % à 40 % selon le type de médicament. Cela pourrait entraîner des économies annuelles de 300 millions dans le régime public d'assurance médicaments. Ce régime achète 800 millions de médicaments génériques par année.
M. Barrette promet depuis des mois des mesures pour faire baisser le prix des médicaments génériques qui sont vendus dans les pharmacies. Québec a adopté l'an dernier le projet de loi 81, qui permet au gouvernement d'organiser des appels d'offres pour forcer une concurrence entre les fournisseurs.
Le ministre n'avait pas encore mis en oeuvre ce processus, puisqu'il a négocié pendant plusieurs mois avec l'Alliance canadienne du médicament générique, qui regroupe les principaux acteurs de l'industrie.
Ces pourparlers ont achoppé dans les dernières semaines. L'exercice a néanmoins convaincu M. Barrette que les prix des molécules sont trop élevés.
«Si une compagnie a la capacité de donner 70 % de ristourne à un pharmacien - 70 % du prix de vente - c'est parce qu'elle a de la marge de manoeuvre, a-t-il dit. Qui paie cette marge de manoeuvre ? Le gouvernement. Qui est le gouvernement ? C'est vous.»
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| | | Denis Rang: Administrateur
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| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Ven 19 Aoû 2016 - 14:49 | |
| COMMUNAUTÉ. Suzanne Durand est revenue d'Allemagne avec de bonnes nouvelles dans ses bagages, après y avoir reçu une troisième série de traitements pour un cancer du foie en phase 4 à la mi-mai. À l'instar de milliers d'autres Canadiens, la Bromontoise s'exile pour contrecarrer un cancer considéré comme inopérable au Québec. Sous la supervision du Dr Thomas Vogl, radio-oncologue mondialement reconnu, elle y subit des traitements de chimioembolisation, qui ciblent directement la masse. Son dernier séjour lui apprenait que les métastases au foie sont désormais inactives. La masse principale ne l'est quant à elle toujours pas, mais sa taille a diminué. Loin de l'accabler, les soins reçus lui ont redonné de l'énergie, si bien qu'elle est en mesure de vaquer à quelques-unes de ses tâches quotidiennes. «J'ai plus d'énergie et je ne suis pas affaissée, loin de là. C'est une amélioration de ma condition. Je reprends un rythme de vie. J'ai une foi puissante et j'ai toujours la certitude de ma guérison», explique-t-elle, bien en voix. Ça fera un an le 1er juin qu'elle encaissait le diagnostic. Si les traitements donnent des résultats, les besoins en aide financière se font eux toujours ressentir, incluant pour le séjour que Suzanne Durand vient de compléter. D'autant qu'un quatrième voyage médical, sur la recommandation du Dr Vogl, s'ajoute à son agenda au début de juillet. Les métastases étant au neutre, ce dernier souhaite maintenant en faire autant avec la masse principale logée au foie. Publicité - Lire la suite de l'article ci-dessous
Chacun des voyages revient à environ 18 000$ CA. Elle fait donc toujours appel à la communauté pour obtenir du support financier lui permettant de boucler ce quatrième périple médical, mais aussi pour défrayer les coûts du troisième et plus récent passage en Allemagne. «J'ai vraiment la certitude que j'ai à poursuivre ma quête de santé. Pour moi, chaque don fait une différence», souligne Mme Durand, elle qui alterne entre périodes de repos pour «bien intégrer le dernier traitement» et de grands bols d'air. «Pour moi, tout cela a des retombées positives, malgré tout ce que j'ai traversé pour en arriver là.» | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mar 21 Juin 2016 - 15:38 | |
| Imatinib mesylate (Gleevec), a Bcr-Abl tyrosine kinase inhibitor, is approved therapy for chronic myeloid leukemia (CML) in the United States. Imatinib is a miraculous drug that results in a normal functional lifespan in most patients with CML who can afford and comply with the treatment and who are monitored optimally.
Imatinib was priced at $26,000/year in 2001, a price that considered the population at risk, the cost of research, and profits envisioned for a successful company market strategy. The price was described then as “high but fair” by Daniel Vasella, Chairman and CEO of Novartis.1 The price of imatinib has increased by 10%–20% annually, reaching $132,000/year in 2014 and $146,000/year today (Table 1 on page 111).2 Global sales of patented imatinib were about $4.7 billion in 2015.3
The advent of generic imatinib into the U.S. market educates us on several important points relevant to cancer care today: (1) the high cancer drug prices (previously detailed in several publications)4-6; (2) the importance of generics for patient care and to reduce drug prices; and (3) how well-intended legislations like the Hatch-Waxman Act can be distorted by drug companies to maximize profits.
Importance of Generic Cancer Drugs
High drug prices, particularly for cancer drugs, are the most important health-care concern of Americans today. High drug prices reduce patient access, cause treatment abandonment and financial bankruptcy, and result in severe emotional and family distress.7 The timely availability of affordable generic drugs reduces such concerns. Unfortunately, drug companies have engaged in strategies that delay or prevent the availability of generic drugs. High prices have also “infected” generics, causing significant rises in generic prices in “niche” cancer markets with limited or no competition.
In 1984, the U.S. Congress passed the “Drug Price Competition and Patent Term Restoration Act,” also referred to as the Hatch-Waxman Act.8 The Act outlines the process for generic manufacturers to file an Abbreviated New Drug Application for approval of a generic drug by the U.S. Food and Drug Administration (FDA). The Act provides brand companies patent term extensions not based on patents (eg, FDA approval process time; drugs new active ingredients). To encourage patent challenges and Abbreviated New Drug Application filing, the Act gives the first company to file the first generic Abbreviated New Drug Application 180 days of exclusive U.S. generic market rights. The Hatch-Waxman Act improved the introduction of generics into the U.S. market: Generics accounted for < 20% of U.S. drugs before 1984; today the figure is > 85%.9
Subverting the Hatch-Waxman Act
Unfortunately, the original intent of the Hatch-Waxman Act has been subverted. Nowadays, drug companies take advantage of the complex patent, antitrust, and state laws to develop strategies that extend the lifetime of patented drugs and delay the availability of generics. They include reverse payment (or “pay-for-delay”) patent settlements; authorized generics; product hopping; lobbying against cross-border importation of drugs for personal use; advertising; buying out competitors to establish monopolies in cancer niche markets; and others. These strategies are detailed elsewhere.10
Briefly, pay-for-delay settlements involve the brand company often paying the generic company to delay the first-generic entry into the U.S. market. Authorized generics are drugs produced by brand companies (or in collaboration with other companies) and marketed under a different label at “generic prices.” Brand companies are allowed to produce their own authorized generics during the first-filing generic’s 180-day exclusivity period. The threat of introducing an authorized generic may serve as a bargaining tool: Its introduction as a competitor reduces generic first-filer revenues by 40% to 60% in the subsequent 30-month period.11 As part of the pay-for-delay settlements, brand companies may often promise not to introduce an authorized generic that would compete with true generics. This is a form of market division between the generic company (agreeing to delay market entry, thus prolonging the brand drug monopoly) and the brand company (agreeing not to introduce an authorized generic during the first-generic filing exclusivity period).
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Le Mésylate d'imatinib (Gleevec), un inhibiteur de la tyrosine kinase Bcr-Abl, est approuvé pour le traitement de la leucémie myéloïde chronique (LMC) aux Etats-Unis. L'imatinib est un médicament miracle qui se traduit par une durée de vie fonctionnelle normale dans la plupart des patients atteints de LMC qui peuvent se permettre et se conformer au traitement et qui sont contrôlés de manière optimale.
L'Imatinib a été évalué à 26.000 $ / an en 2001, un prix qui a estimé la population à risque, le coût de la recherche, et les bénéfices envisagés pour une stratégie de marché de l'entreprise avec succès. Le prix a été décrit alors comme «élevé mais juste» par Daniel Vasella, Président et PDG de Novartis.1 Le prix de l'imatinib a augmenté de 10% à 20% par an, pour atteindre $ 132,000 / an en 2014 et 146.000 $ / an aujourd'hui (tableau 1 à la page 111) .2 Les ventes mondiales de imatinib brevetée étaient environ 4,7 milliards $ en 2015.3
L'avènement de l'imatinib générique sur le marché américain nous éduque sur plusieurs points importants concernant les soins de cancer aujourd'hui: (1) les prix élevés des médicaments contre le cancer (précédemment décrit dans plusieurs publications) ; (2) l'importance des médicaments génériques pour les soins aux patients et de réduire les prix des médicaments; et (3) comment les législations bien intentionnées comme la loi Hatch-Waxman peuvent être faussées par les compagnies pharmaceutiques pour maximiser les profits.
Importance des génériques médicaments contre le cancer
Le prix des médicaments élevés, en particulier pour les médicaments contre le cancer, sont les plus importantes concernent la santé des Américains aujourd'hui. Les prix élevés des médicaments réduisent l'accès des patients, la cause d'abandon de traitement et de la faillite financière, et donnent lieu à de graves stress émotionnels et familiales. La disponibilité en temps opportun des médicaments génériques abordables réduit ces préoccupations. Malheureusement, les compagnies pharmaceutiques se sont engagés dans des stratégies qui retardent ou empêchent la disponibilité des médicaments génériques. Les prix élevés ont également «infectés» les génériques, provoquant des hausses significatives des prix génériques sur les marchés du cancer "de niche" avec peu ou pas de concurrence.
En 1984, le Congrès américain a adopté le «prix de la concurrence des médicaments et la Loi sur les brevets Term Restoration», également dénommé Hatch-Waxman Act.8 La loi décrit le processus pour les fabricants de génériques à déposer une demande abrégée de médicament nouveau pour approbation d'un générique médicament par la Food and Drug administration américaine (FDA). La loi prévoit des extensions de terme des sociétés de marque de brevets ne sont pas basées sur les brevets (par exemple, le temps de processus d'approbation de la FDA, les médicaments nouveaux ingrédients actifs). Pour encourager les contestations de brevets et abrégée de drogue nouvelle dépôt d'application, la Loi donne la première entreprise à déposer le premier générique Abbreviated New Drug Application 180 jours de droits exclusifs sur le marché générique US. La loi Hatch-Waxman a amélioré l'introduction de médicaments génériques sur le marché américain: Les Generics représentait <20% des médicaments américains avant 1984; aujourd'hui, le chiffre est> 85% .9
Subvertir la Hatch-Waxman Act
Malheureusement, l'intention originale de la loi Hatch-Waxman a été renversé. De nos jours, les sociétés pharmaceutiques profitent des brevets, des lois complexes antitrust, et l'État élabore des stratégies qui prolongent la durée de vie des médicaments brevetés et retardent la disponibilité des médicaments génériques. Ils comprennent le paiement inverse (ou "pay-for-delay") des colonies de brevets; des génériques autorisés; saut de produit; du lobbying contre l'importation transfrontalier de édicaments pour usage personnel; La publicité; acheter des concurrents pour établir des monopoles sur les marchés de niche du cancer; et d'autres. Ces stratégies sont détaillées ailleurs
En bref, les ententes pay-for-retard impliquent que la société de marque paye souvent le fabricant de médicaments génériques pour retarder le premier générique entrée sur le marché américain. Les génériques autorisés sont des médicaments produits par des sociétés de marque (ou en collaboration avec d'autres entreprises) et commercialisé sous une étiquette différente au "prix des médicaments génériques.» Les entreprises de marque sont autorisés à produire leurs propres médicaments génériques autorisés au cours de la première dépôt période d'exclusivité de 180 jours de générique. La menace de l'introduction d'un générique autorisé peut servir d'outil de négociation: Son introduction comme un concurrent réduit les revenus du premier déclarants génériques de 40% à 60% dans la période de 30 mois subséquente. Dans le cadre des règlements de rémunération au retard , les entreprises de marque peuvent souvent promettre de ne pas introduire un générique autorisé qui serait en concurrence avec de véritables génériques. Ceci est une forme de division du marché entre la société générique (acceptant de retarder l'entrée sur le marché, prolongeant ainsi la marque qui a le monopole du médicament) et la société de la marque (en convenant de ne pas introduire un générique autorisé pendant la période d'exclusivité de dépôt de première générique). | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Jeu 7 Avr 2016 - 18:21 | |
| Inexplicable et inacceptable, le prix des médicaments innovants en cancérologie est inaccessible à de nombreux malades atteints de cancer, les condamnant à une mort certaine" : la Ligue contre le cancer lance une pétition en ligne pour exiger la baisse des prix des nouveaux traitements contre le cancer.
L’association demande que le sujet soit placé au centre des discussions du G7 qui doit avoir lieu au Japon à la fin du mois de mai. François Hollande s’est de son côté engagé à y aborder la question. La pétition doit permettre de peser dans les débats.
La ligue met ainsi en avant le prix d’un nouveau médicament contre le cancer de la peau : 100.000 euros par an. L’association dénonce "l'inflation des prix pratiqués par des laboratoires pharmaceutiques enclins à optimiser leurs gains" et estime que ces tarifs menacent l’égalité d’accès aux traitements innovants. Menace d'une santé à deux vitesses
Elle s’inquiète ainsi pour la pérennité de notre système de santé et redoute de voir se mettre en place une santé à deux vitesses "où seuls les plus fortunés pourraient avoir accès aux meilleurs traitements". | |
| | | Denis Rang: Administrateur
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| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Ven 13 Nov 2015 - 14:19 | |
| Plusieurs oncologues et organismes du milieu de la santé dénoncent la lenteur du processus d’évaluation des médicaments au Québec qui empêche les patients d’avoir accès à des traitements efficaces qui sont pourtant disponibles dans le reste du Canada.
L’hémato-oncologue et résident de Ville de Mont-Royal, Alain Bestavros, s’indigne de se retrouver devant une patiente sans avoir le loisir de lui prescrire le médicament le plus efficace pour sa condition.
«C’est un sentiment de frustration immense, souligne-t-il. Je suis redevable envers les patientes qui sont devant moi. C’est très difficile de leur annoncer que d’autres médicaments, qui pourraient prolonger leur vie, sont disponibles ailleurs au Canada, mais pas ici.»
La Coalition Priorité Cancer au Québec déplore notamment que le Kadcyla, qui traite le cancer du sein métastatique, ne soit pas disponible dans la province alors que le médicament est vendu dans le reste du Canada, aux États-Unis ainsi que dans l’Union européenne.
Système indépendant au Québec Une fois approuvés par Santé Canada, les médicaments doivent ensuite être évalués par les provinces. Dans toutes les provinces canadiennes, sauf le Québec, cette évaluation se fait sous le Programme pancanadien d’évaluation des médicaments oncologiques (pCODR).
Au Québec, c’est l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) qui détermine si le régime d’assurances médicaments du Québec (RAMQ) les paiera. L’INESSS fait ses analyses en fonction de plusieurs critères, tels que la valeur thérapeutique, la justesse du prix et le rapport entre le coût et l’efficacité du médicament.
«Les critères de notre système indépendant nous font souvent prendre du retard et on parle parfois de plusieurs mois d’attente», soutient le Dr Bestavros.
À titre d’exemple, Santé Canada approuvait en 2013 le Perjeta pour traiter une forme du cancer du sein particulièrement agressive et difficile à traiter. Quatre mois plus tard, il était disponible au Canada contrairement au Québec qui a attendu plus d’un an et demi pour le prescrire.
Problème de coûts
Des médicaments ne sont pas parfois pas disponibles ici parce qu’ils sont jugés trop coûteux par l’INESSS. Dr Marie Florescu, hémato-oncologue au CHUM, aussi résidente de Ville de Mont-Royal, trouve contradictoire que l’on encourage les gens à ramasser de l’argent pour la recherche, mais que lorsque des nouvelles molécules sont découvertes, elles ne soient pas disponibles au Québec parce qu’elles sont trop coûteuses.
Selon les oncologues rencontrés par TC Media, la solution au problème du coût réside dans les ententes avec les compagnies pharmaceutiques.
«N’importe quelle compagnie pharmaceutique va préférer faire des ententes avec les provinces plutôt que de ne pas vendre son produit», souligne Mme Florescu, précisant que le gouvernement du Québec a récemment fait un pas en ce sens avec le projet de loi 28.
Le Québec est ainsi devenu membre de l’Alliance pancanadienne pharmaceutique (APP) depuis août et négocie depuis des ententes confidentielles avec les entreprises pharmaceutiques pour obtenir des rabais sur les coûts des médicaments.
«À ce jour, quelques ententes ont été conclues par le Québec», assure Mme Vanheuverzwijn du ministère de la Santé et des Services sociaux, assurant que le ministère travaille afin que les personnes aient accès aux médicaments nécessaires à leur condition de santé.
Selon Nathalie Rodrigue, présidente de la Coalition Priorité Cancer au Québec et de l’ordre des technologistes médicaux du Québec, et les hémato-oncologues interrogés par TC Media, les effets du projet de loi 28 se font toujours attendre.
C’est pourquoi l’Association féminine d’éducation et d’action sociale, organisme membre de la Coalition Cancer, remettra cette semaine, une lettre au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, exigeant qu’il redouble d’efforts en rendant disponibles certains médicaments pour lutter efficacement contre les cancers qui touchent les femmes.
Selon Statistiques Canada, en 2015, au Québec
25 200 femmes et 24 900 hommes recevront un diagnostic de cancer. Plus de 21 000 Québécois perdront la vie des suites d’un cancer. Au Canada, 196 900 Canadiens recevront un diagnostic de cancer cette année. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mer 3 Juin 2015 - 17:15 | |
| L'immunothérapie a été la vedette de la conférence mondiale annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui a réuni des dizaines de milliers de spécialistes à Chicago à la fin mai. Les dernières années, est-il rapporté, la conférence avait largement mis en vedette les thérapies ciblées qui sont des traitements dits de précision choisis en fonction du profil moléculaire de chaque tumeur. Alors que la chimiothérapie vise à s’attaquer directement à la tumeur avec des produits toxiques, l’immunothérapie vise à aider le système immunitaire à cibler spécifiquement les cellules cancéreuses pour les détruire. Pendant plusieurs dizaines d'années, les efforts de recherche en immunothérapie, qui visaient à s'attaquer directement à la tumeur, ont connu des échecs. Le problème est que les cellules tumorales ont la capacité de bloquer l'action du système immunitaire. Depuis 2010, une nouvelle génération d’anticorps dits monoclonaux, produits en laboratoire, vise à inhiber ce bouclier. Certaines de ces molécules, sur la base de leur efficacité et de la tolérance en phase III de plusieurs essais cliniques présentés au cours de cette conférence, ont obtenu une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) en France, rapporte AFP. C’est le cas du nivolumab dans le cancer du et du pembrolizumab dans le mélanome. Des résultats prometteurs ont également été présentés dans le cancer de la après échec de la chimiothérapie et dans les tumeurs hépatiques. Plusieurs molécules visant divers types de cancers devraient atteindre le marché prochainement. Les effets indésirables « sont essentiellement digestifs et correspondent à des réactions auto-immunes », a indiqué le Dr Olivier Mir de l’Institut Gustave Roussy (Villejuif) à AFP. Malgré l'efficacité de ces traitements, a souligné le Dr Leonard Saltz en session plénière du congrès, au sujet d'une combinaison de deux immunothérapies, le nivolumab et l'ipilimumab ,pour le traitement des métastases du mélanome, leur valeur en termes de coûts-bénéfices est toujours en question. Les prix actuels pour le nivolumab et l'ipilimumab, 28,78 $ et 157,46 $ par mg respectivement, impliquent un coût total des traitements qui se situent dans les centaines de milliers de dollars. Ces coûts reflètent une tendance à la hausse, depuis des décennies, des coûts des médicaments d'oncologie. Une tendance qu'il qualifie d'« insoutenable ». La hausse des coûts de ces médicaments, dit-il, ne reflète pas les coûts de développement, pas plus qu'ils ne contribuent à stimuler l'innovation. Les prix ne sont pas liés à la valeur du médicament mais sont plutôt basés sur les précédents, et sur ce que le vendeur estime que le marché peut supporter. Pour commencer à changer cela, dit-il, la communauté doit commencer par reconnaître qu'il y a une limite supérieure à ce que nous payons pour traiter chaque patient pour le cancer. « Il s'agit d'une discussion très désagréable. Elle est très inconfortable », mais elle est nécessaire, dit-il. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Jeu 12 Juin 2014 - 7:56 | |
| La pénurie de Paclitaxel, un médicament utilisé dans le traitement du cancer, qui se prolonge depuis quelques semaines au Québec révèle «les côtés sombres du capitalisme», selon le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
Choqué de voir que le médicament qui se détaillait jusqu'à tout dernièrement 42$ l'unité est maintenant vendu jusqu'à 4000$ la fiole par la société qui détient maintenant le monopole, le ministre Barrette a fait des démarches auprès du gouvernement fédéral cette semaine pour tenter de régler le problème.
La semaine dernière, Radio-Canada a révélé qu'une dizaine d'hôpitaux de Montréal subissent une explosion de coût du Paclitaxel.
L'entreprise Biolyse Pharma Corp, qui fournissait le produit, est aujourd'hui en rupture de stock après la fermeture temporaire de l'une de ses usines par Santé Canada.
La société Hospira détient aujourd'hui le monopole du Paclitaxel au pays. «C'est carrément de l'abus», estime le ministre Barrette.
Questionné sur le sujet, Hospira a référé La Presse à un communiqué publié disant que «contrairement à ce qui est véhiculé dans les médias», «un rabais de 75 %» du prix courant de 4000$ a été fait aux groupements d'achats canadiens.
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Ven 26 Avr 2013 - 13:07 | |
| Une centaine de cancérologues d'une quinzaine de pays dénoncent dans une tribune les prix excessifs des anticancéreux nécessaires pour garder en vie les malades, en particulier aux États-Unis, appelant à faire prévaloir «les implications morales».
Sur les 12 traitements contre le cancer approuvés en 2012 par l'agence américaine des médicaments (FDA), 11 coûtent plus de 100 000 dollars par an, déplorent ces médecins, dont l'article a été publié jeudi dans la version en ligne de la revue médicale Blood, le journal de l'«American Society of Hematology».
Selon ces cancérologues spécialistes du cancer du sang, un tel coût n'est pas moralement justifié car des médicaments dont dépendent des malades pour rester en vie ne devraient pas être soumis à la loi du marché.
«Quand un produit affecte la vie ou la santé des personnes, le juste prix devrait prévaloir en raison des implications morales», écrivent ces médecins, qui citent en exemple le prix du pain pendant une famine, le vaccin de la poliomyélite ou les traitements de pathologies chroniques comme le diabète, l'hypertension artérielle ou la tuberculose.
Dans le cas de la leucémie myéloïde chronique, un cancer rare du sang et de la moelle osseuse, le taux de survie à cinq ans est de 60 % aux États-Unis selon l'Institut national américain du cancer. En Suède et en France, ce taux atteint 80 %.
Ceci s'explique par la différence du coût du traitement standard comme le Gleevec du groupe helvétique Novartis et par le fait qu'un grand nombre d'Américains n'ont pas de couverture médicale.
Selon les auteurs de cette tribune, environ 10 % des malades atteints de cette leucémie aux États-Unis ne prennent pas les anticancéreux prescrits surtout en raison de leur coût élevé.
Le Gleevec, mis sur le marché en 2001, coûte actuellement 92 000 dollars par an aux États-Unis contre 40 000 dollars en France. Le Tasigna, le dernier traitement de Novartis revient à 115 500 dollars annuellement comparativement à 51 500 dollars en France.
Les prix des médicaments aux États-Unis contribuent aussi à la crise du système de santé, soulignent ces médecins. Le coût des soins a représenté 18 % du PIB américain en 2011 comparativement à une fourchette de 6 à 9 % en Europe.
Novartis a souligné dans un communiqué que le Gleevec permettait à neuf malades sur dix de vivre une vie normale alors que précédemment les chances de survie à cinq ans étaient de 30 %.
Le groupe helvétique dit aussi collaborer avec des systèmes publics et privés de couverture médicale ainsi qu'avec des organisations charitables pour réduire les coûts des médicaments.
«Globalement, près d'un tiers du Gleevec produit annuellement par le laboratoire est distribué gratuitement à plus de 50 000 malades dans plus de 80 pays à bas revenus», souligne Novartis. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Lun 15 Oct 2012 - 16:08 | |
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Les détracteurs des négociations de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne crient victoire après la divulgation d'une étude confidentielle fédérale qui conclut que les concessions demandées au Canada dans un seul dossier pourraient coûter près de 2 milliards de plus par année aux Canadiens.
L'étude, dévoilée par La Presse Canadienne en fin de semaine, conclut que les exigences européennes en matière de durée des brevets pharmaceutiques se solderaient par une hausse annuelle de 795 millions à 1,95 milliard des prix des médicaments au Canada.
Un scénario intermédiaire entraînerait quand même des coûts de 900 millions par année - des dépenses supplémentaires qui seraient refilées aux régimes provinciaux d'assurance-maladie, aux régimes privés d'assurance et aux particuliers.
L'industrie du médicament générique, le Nouveau Parti démocratique et certains experts estiment que ces chiffres constituent une démonstration indépendante de ce qu'ils plaident depuis longtemps: céder aux demandes européennes dans ce dossier gonflerait considérablement le coût des soins de santé au Canada.
Mais l'industrie des médicaments d'origine affirme qu'il serait dangereux de fonder des décisions politiques sur une recherche fédérale aux conclusions peu fiables.
Les négociateurs sont à Bruxelles cette semaine et la semaine prochaine pour finaliser les détails de l'accord de libre-échange, dans l'espoir que les leaders politiques puissent la signer à la fin du mois de novembre.
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Jeu 21 Juin 2012 - 9:54 | |
| Un Indien frondeur casse les prix des médicaments anti-cancer
NEW DELHI - Il y a plus de dix ans, un industriel indien révolutionnait le traitement du sida en proposant des médicaments à prix plancher aux plus pauvres de la planète. Aujourd'hui, ce septuagénaire veut appliquer la même méthode pour le cancer.
Le mois dernier, Yusuf Hamied, 76 ans, président du fabricant de génériques Cipla, a lancé sur le marché indien des traitements des cancers du cerveau, des reins et du poumon, à des prix jusqu'à quatre fois moins élevés que ceux proposés jusqu'alors.
J'espère que nous allons réduire les prix de beaucoup plus de médicaments anticancéreux, dit-il dans un entretien à l'AFP, précisant qu'il veut aussi fournir l'Afrique car assure-t-il, diminuer les prix est un acte humanitaire.
En 2001, Yusuf Hamied avait été cloué au pilori par les grands groupes pharmaceutiques lorsqu'il avait proposé la trithérapie contre le sida à moins d'un dollar (0,79 euro) par jour, soit trente fois moins que ses concurrents.
Accusé de voler la propriété intellectuelle, il répliqua en les traitant de tueurs en série pratiquant des prix hors de portée des plus pauvres.
Ce qu'il a fait était révolutionnaire. Ca a été très important pour sauver des vies. Ce qu'il fait avec les médicaments contre le cancer, c'est la même chose, estime Leena Menghaney, avocat auprès de l'ONG Médecins sans frontières.
En 1972, l'Inde a décidé que seule la façon de fabriquer un médicament était protégée par un brevet, mais pas le médicament lui-même. Il suffisait donc d'adopter une autre méthode de fabrication pour lancer sur le marché un médicament équivalent, à prix plancher.
L'industrie du générique a ainsi prospéré, conférant à l'Inde le surnom de pharmacie du tiers-monde.
Mais en 2005, le pays a aligné sa réglementation sur celle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui reconnaît une période de vingt ans pour les brevets.
Pragmatisme
Cipla, numéro quatre du secteur pharmaceutique en Inde, incite le gouvernement à user plus largement des licences obligatoires, autorisées par l'OMC, et qui permettent la fabrication des versions génériques de médicaments trop chers pour les pays les plus pauvres.
Natco Pharmacie a reçu la première de ces licences spéciales en mars, pour produire le générique du Nexavar, un médicament de l'allemand Bayer contre le cancer du rein. La dose mensuelle sera ainsi disponible pour 6.840 roupies (97 euros), contre 28.000 roupies auparavant.
Accorder de nombreuses licences spéciales risque de miner les investissements dans la recherche pharmaceutique, met toutefois en garde Ranjit Shahani, qui dirige la fédération des fabricants pharmaceutiques indiens.
Bayer a prévenu qu'il allait se battre en justice contre ces licences, et ses homologues internationaux ont promis d'en faire autant.
Yusuf Hamied affirme vouloir trouver un équilibre entre le pragmatisme que je dois à mes actionnaires et la responsabilité sociale inhérente selon lui à son secteur d'activité.
Né en Lituanie d'un père musulman indien et d'une mère juive lituanienne, il a fui sa terre natale dans les années 30, face à la menace nazie. Elevé à Bombay, il a ensuite étudié la chimie à l'université de Cambridge en Grande-Bretagne, avant de rejoindre Cipla, fondé par son père.
Son coup d'éclat de 2001 a hissé le groupe à la première place des médicaments antirétroviraux contre le sida.
Cipla a une capitalisation boursière de 5 milliards de dollars (3,94 milliards d'euros) et la fortune personnelle de son président est estimée par le magazine Forbes à 1,75 milliard de dollars US.
M. Hamied se dit en faveur d'une politique pragmatique en matière de médicaments. L'industriel pense que les grands groupes pharmaceutiques devraient laisser les fabricants des pays émergents copier leurs médicaments, en échange de quelques royalties.
Environ 95% des bénéfices des firmes occidentales proviennent des marchés des pays riches (Japon, Europe, Etats-Unis). Les groupes ne perdraient donc pas grand chose à laisser les émergents les copier, juge-t-il.
(©AFP / 21 juin 2012 06h05)
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| | | diane2
Nombre de messages : 2424 Age : 78 Localisation : L'île Val D'Or à Champlain QC. Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Sam 18 Fév 2012 - 19:00 | |
| J'ai lu ce matin, c'est assez paniquant!!!!!!!!!!!!!!!!! J'espère qu'ils vont trouver rapidement une solution de rechange. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Sam 18 Fév 2012 - 11:26 | |
| Une usine appartenant à des intérêts suisse mais installés au Québec dont les États-uniens supervisent la qualité et dont les futures pénuries afffecteront les patients québécois. On ne peut pas parler d'indépendance qu'elle soit québécoise ou canadienne ou simplement individuelle mais on se demande ce que ça donne d'avoir un gouvernement pour finir par être si mal servi et n'entendre personne prendre la défense la catégorie de citoyens les plus démunies pour se défendre eux-mêmes. Il y a des coups de pieds au cul qui se perdent:
Morphine, anticoagulants, antibiotiques, médicaments contre le cancer, alouette: un nouvel épisode de pénuries de médicaments risque de toucher les patients québécois au cours des prochains mois. Et celui-là s'annonce particulièrement préoccupant. Le problème se trouve à l'usine de médicaments génériques de Sandoz, à Boucherville, qui doit interrompre sa production parce que ses opérations ne répondent pas aux normes de l'industrie.
Dans une lettre envoyée aux pharmaciens cette semaine et que La Presse a obtenue, Sandoz avertit qu'elle devra interrompre sa production de médicaments, dont plusieurs sont considérés comme essentiels pour les hôpitaux québécois. Ces arrêts découlent d'inspections faites par la Food and Drug Administration (FDA), l'agence américaine de santé publique, qui avait relevé des pratiques déficientes à l'usine de Boucherville en novembre dernier.
Une pénurie «préoccupante»
Les épisodes de ruptures de stock de médicaments se sont multipliés au cours des dernières années au Québec, mais celui-ci est jugé «particulièrement préoccupant» par Diane Lamarre, présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec. C'est que Sandoz fabrique surtout des médicaments injectables, notamment des analgésiques utilisés dans les salles de chirurgie. Pour certains produits, l'entreprise est carrément le seul fournisseur des hôpitaux québécois.
«Il y a une dimension particulière à cette pénurie. On ne parle pas juste d'un ou deux produits. C'est significatif, nous sommes préoccupés et il y a un sentiment d'urgence», a dit Mme Lamarre à La Presse.
«On parle de produits destinés à des patients vulnérables qui sont dans des états critiques. Cette fois-ci, ça prend une portée de santé publique», a ajouté Mme Lamarre.
Jean-François Bussières, chef du département de pharmacie à l'hôpital Sainte-Justine, qualifie aussi la pénurie de «très préoccupante», mais incite à ne pas dramatiser la situation.
«Il va falloir des efforts soutenus et substantiels pour gérer la situation. Est-ce qu'on va y arriver? La réponse est oui», dit-il.
Bien souvent, même si un médicament est introuvable, les pharmaciens pourront le remplacer par un autre. Il y a cependant un risque que ce substitut se retrouve à son tour en rupture de stock, provoquant un effet domino.
Dans sa lettre envoyée aux pharmaciens, Sandoz spécifie que «tous les processus de fabrication seront touchés, ce qui réduira substantiellement le débit de production de notre usine de Boucherville et entraînera vraisemblablement des ruptures temporaires dans l'approvisionnement de certains produits.»
«On comprend des discussions qu'on a eues que c'est une situation préoccupante qui pourrait durer facilement une année et demie», a affirmé M. Bussières.
Malgré nos demandes répétées, il a été impossible d'obtenir une entrevue avec le président et directeur général de Sandoz Canada, Michel Robidoux.
L'entreprise s'est contentée d'une déclaration écrite calquée sur la lettre envoyée aux pharmaciens.
«Nous consacrerons toute la capacité disponible de l'usine de Boucherville à la production de médicaments injectables essentiels afin que les patients atteints de maladies graves continuent de recevoir un traitement adéquat», écrit Sandoz Canada, qui se dit «confiante de l'innocuité, de l'efficacité et de la qualité» de ses produits.
«Manquements significatifs»
Dans une lettre adressée en novembre dernier à la direction de Novartis, la multinationale suisse propriétaire de Sandoz, la Food and Drug Administration reprochaient des «manquements significatifs» aux bonnes pratiques de fabrication dans trois installations de Sandoz, dont celle de Boucherville.
Les autorités soulignaient notamment l'emploi de procédures inadéquates pour vérifier la stérilité des échantillons. Elles critiquaient aussi la présence fréquente de cristaux dans les lots de certains médicaments.
Diane Lamarre, de l'Ordre des pharmaciens du Québec, estime que l'heure est venue de réagir aux ruptures de stock de plus en plus nombreuses qui frappent la province.
«Il va falloir qu'il y ait des décisions gouvernementales. Personne ne se sent imputable de ces problèmes, mais Santé Canada a des initiatives majeures à prendre», a-t-elle dit.
article de cyberpresse. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Sam 21 Jan 2012 - 15:30 | |
| SAINT-CONSTANT - Il est déjà assez difficile de lutter d'une maladie sans en avoir en plus à changer de médicament en cours de traitement. C'est pourtant la situation à laquelle font face plusieurs patients, dont certains sont atteints de cancer, en raison de ruptures de stock.
Cette réalité est récurrente depuis plus d'une année au Québec, mais les derniers jours ont été particulièrement pénibles pour les pharmaciens de la Montérégie.
«Les médicaments Avodart et Flomax, pour le traitement du cancer, n'étaient pas disponibles cette semaine, explique le pharmacien-propriétaire du Uniprix à Candiac, David Rousseau. Arimidex (un des médicaments les plus prescrits pour traiter le cancer du sein) non plus.»
Idem pour un des anovulants les plus populaires (Alesse), des médicaments pour des colites ulcéreuses ou pour soigner l'hypertension (Lipidil et Lipitor).
Souvent, les inventaires sont tellement limités que les pharmaciens doivent faire des échanges entre eux, peu importe la bannière.
«Parfois, le patient doit avoir 30 pilules, mais il nous en reste 25, nous mentionne un autre pharmacien à qui le Journal a parlé. On doit donc lui demander de revenir alors qu'on tente de trouver la quantité manquante.»
Si un médicament n'est pas disponible, les pharmaciens doivent contacter le médecin traitant pour obtenir un changement de prescription. Ce n'est pas sans impact. Il peut y avoir des effets secondaires indésirables : étourdissements, des nausées, des maux de ventre, etc.
«Parfois, nous n'avons d'autre choix que de changer des traitements qui fonctionnaient très bien», poursuit M. Rousseau.
Le mystère persiste
La situation qui perdure commence à irriter les professionnels qui se sentent impuissants.
«Nous tentons de connaître la source du problème, mais nous n'avons jamais de réponse exacte. On nous parle d'achats massifs de certains pays ou encore de manque de matière première. Nous ne sommes visiblement pas dans le secret des dieux», indique pour sa part un pharmacien comptant plus de 40 ans d'expérience.
L'Ordre des pharmaciens du Québec mentionne qu'un comité est formé depuis l'été dernier pour trouver les causes ainsi que des solutions.
«Les pénuries ne sont pas nécessairement plus nombreuses, mais durent plus longtemps», affirme Julie Villeneuve, responsable des communications à l'Ordre.
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Lun 7 Nov 2011 - 12:22 | |
| C’est la question, tout à fait pertinente, que pose ce matin le quotidien torontois Globe & Mail dans une analyse qui s’appuie sur un article publié la semaine dernière dans le New England Journal of Medecine.
Les pénuries de médicaments, de plus en plus fréquentes depuis deux ans, inquiètent les autorités, du président américain Barack Obama à la ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq. Ces pénuries touchent des médicaments dans plusieurs champs médicaux: antibiotiques, antidépresseurs, anesthésiants et même traitements de chimiothérapie contre le cancer.
Cependant, ces pénuries ont presque tous un dénominateur commun. Elles affectent, de façon disproportionnée, des médicaments génériques moins coûteux que les nouveaux médicaments d’origine qui cherchent à les supplanter. D’où la question de savoir si les sociétés pharmaceutiques agissent de façon délibérée, en larguant la production des médicaments les moins rentables.
L’analyse du New England Journal of Medecine cite en exemple le paclitaxel, qui sert à combattre les cancers du poumon, du sein et des ovaires, entre autres. Ce médicament générique, dont l’approvisionnement est souvent interrompu aux États-Unis, est 19 fois moins cher que le nouveau Abraxane.
Dans l’article du Globe & Mail, le président d’Apotex, Jack Kay, dénonce l’idée que les pénuries s’expliquent par la voracité des sociétés pharmaceutiques. Il affirme que les fabricants de médicaments génériques s’appuient sur des fournisseurs externes. De ce fait, ils sont à la merci de problèmes comme des arrêts de production en raison de la contamination d’une usine ou encore de la rupture d’approvisionnement d’un composant essentiel.
Cette question – vitale – mérite d’être fouillée.
En résumé, les compagnies de médicaments provoquent des pénuries artificielles dans les médicaments les moins chers pour vendre les plus chers !
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Dim 23 Oct 2011 - 14:48 | |
| MONTRÉAL – Les Québécois atteints d’une forme grave du cancer du cerveau et qui ne se font pas rembourser le puissant et coûteux médicament Avastin par la Régie de l’assurance maladie (RAMQ) ont reçu un appui de taille cette semaine.
De passage à Montréal, le Dr Patrick Y. Wen, professeur en neurologie à l’École de médecine de Harvard et directeur du Centre de neuro-oncologie de l’Institut pour le cancer Dana-Farber et du Centre pour le cancer de la Brigham and Women's Hospital, à Boston, a estimé que le Québec devrait suivre les exemples de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan, qui acceptent de rembourser le médicament.
Le médicament Avastin, produit par la multinationale pharmaceutique Roche, coûte près de 25 000$ par mois aux patients atteints de cancer du cerveau grade 4 (glioblastome multiforme), la forme la plus agressive de ce type de cancer. La RAMQ refuse de le rembourser.
Pourtant, la RAMQ rembourse les traitements à l'Avastin pour les cancers du rein et de l’intestin. Dans certains cas, l’Avastin permet de prolonger de cinq ans la vie des patients. Règle générale, il améliore aussi la qualité de vie.
«Avastin a un taux de réponse élevé et augmente la survie sans progression de la maladie chez certains patients. Plus important encore, en réduisant la tumeur cérébrale, Avastin améliore de manière significative l'utilisation de corticostéroïdes des patients ainsi que leur qualité de vie. C'est un médicament bien toléré, avec peu d’effets secondaires, comparé à d'autres traitements», a dit le Dr Wen en entrevue. Les corticostéroïdes sont une médication administrée et utilisée, entre autres, pour les tumeurs cérébrales afin de réduire l'œdème.
Le glioblastome multiforme est la tumeur maligne primaire du cerveau la plus fréquente et l’un des cancers les plus difficiles à traiter.
«Pour les patients avec un glioblastome récidivant, il y a peu d’options de traitements efficaces. La chirurgie, l’irradiation ou la réexposition à une chimiothérapie standard produisent de minces résultats. Actuellement, le seul traitement efficace pour les patients atteints de glioblastome récidivant est Avastin», a ajouté le Dr Wen.
Québec réfléchit
Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a récemment demandé une révision de la décision de l’Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) sur le remboursement d’une série de médicaments dont la valeur thérapeutique est connue et prouvée. Avastin fait partie de cette révision.
«L’inégalité persiste encore entre les provinces canadiennes pour l’accès aux traitements contre le cancer», a noté Patrick Y. Wen.
«Il ne fait aucun doute que l'Avastin aide les patients atteints de glioblastome récidivant et qu’il devrait logiquement faire partie du programme de soins de ces patients.»
Le Dr Wen a été invité au Canada par la firme Roche, qui produit l’Avastin, pour s’adresser à différents hôpitaux sur la prise en charge des patients avec un cancer du cerveau de grade 4, notamment en utilisant Avastin. Il a été rémunéré par Roche pour ses déplacements. Roche cherche à faire rembourser au Québec des médicaments qui le sont déjà dans d’autres provinces.
L’INESSS a refusé de commenter, nous renvoyant au ministère de la Santé. La porte-parole du ministère n'a pas répondu à notre demande.
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| | | diane2
Nombre de messages : 2424 Age : 78 Localisation : L'île Val D'Or à Champlain QC. Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mer 19 Oct 2011 - 17:52 | |
| Comme quoi il faut parfois protester très fort pour être entendu enfin un peu. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mer 19 Oct 2011 - 10:51 | |
| (Québec) Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a forcé l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) à revoir sa décision en approuvant certains médicaments coûteux pour le traitement du cancer qu'il avait refusés. «Le ministre s'est assis la semaine dernière avec l'INESSS pour en discuter, il voulait revoir avec l'Institut les processus», a expliqué Natacha Joncas-Boudreau, attachée de presse du ministre Bolduc, hier à La Presse.
M. Bolduc avait récemment été relancé à l'Assemblée nationale par la députée péquiste Agnès Maltais. Il avait alors indiqué qu'il comptait rencontrer l'Institut national d'excellence en santé, ancien Conseil du médicament, qui avait mis de côté des traitements très coûteux contre le cancer. «Le patient est en droit de recevoir les soins qui lui sont nécessaires, a-t-il affirmé, surtout dans le cas du cancer. La valeur thérapeutique va prédominer sur la valeur économique du médicament.»
La Coalition priorité cancer, formée de patients et de professionnels de la santé, a attaqué le verdict de l'INESSS en déplorant que des considérations purement économiques freinent l'accès aux médicaments de pointe pour des patients atteints du cancer.
Il n'y a guère de précédent où un ministre de la Santé ait cassé une décision de l'Institut, organisme indépendant. Le ministre Bolduc a parlé de ses intentions à une réunion récente avec ses partenaires du réseau.
«Dans un dossier comme celui-là, la question de l'économie, à un moment donné, doit être mise de côté pour l'humain», a-t-il soutenu à l'Assemblée nationale.
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| | | diane2
Nombre de messages : 2424 Age : 78 Localisation : L'île Val D'Or à Champlain QC. Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mer 5 Oct 2011 - 13:15 | |
| C'est un terrible terrible constat... d'une tristesse. On se sent impuissant!!!!!!!!! | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mer 5 Oct 2011 - 10:40 | |
| Le nombre de médicaments en pénurie ne cesse d'augmenter au Québec. En 2008, les pharmaciens ont dû composer 38 fois avec des ruptures de stock. De janvier à août 2011, c'est arrivé 126 fois - une augmentation de 232%. Et l'année n'est pas encore terminée.
Plusieurs raisons expliquent ces pénuries. Notamment, les matières premières sont de plus en plus concentrées dans certains pays. Une simple catastrophe naturelle suffit pour bouleverser le marché mondial. Des laboratoires ferment inopinément parce qu'ils ne respectent pas certaines normes sanitaires ou parce que les employés sont en grève. La fermeture d'une seule usine peut avoir des effets importants.
Ce sont d'ailleurs des problèmes dans le contrôle de la qualité à l'usine de production Ben Venue, en Ohio, qui ont entraîné la pénurie de Caelyx et de 15 autres médicaments en août dernier. L'usine avait dû procéder à des modifications avant de poursuivre sa production. Les sociétés pharmaceutiques sont aussi soupçonnées de ralentir parfois la production de certains médicaments «moins rentables».
Au cours des derniers mois, plusieurs discussions ont eu lieu entre la Régie de l'assurance maladie du Québec, l'Institut national d'excellence en santé et les associations de pharmaciens pour trouver des solutions à ces pénuries. Les pharmaciens aimeraient entre autres qu'un système permettant de connaître l'état des stocks de médicaments en temps réel dans toutes les régions du Québec soit créé. Des mesures pour forcer les sociétés pharmaceutiques à produire certaines molécules en priorité sont aussi demandées.
«Il faut une réaction en concertation. On est rendu au bout de ce que les professionnels peuvent faire pour régler les pénuries. Des patients sont touchés. Il faut agir», dit Mme Lamarre.
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mer 5 Oct 2011 - 10:37 | |
| - Citation :
Pierre Audet-Lapointe, a doctor and president of the Coalition Priorité Cancer au Québec, accused the government of rejecting the medications because they are costly rather than for any questionable therapeutic value. Le président de la coalition Coalition cancer, Pierre Audet-Lapointe md, accuse le gouvernement de rejeter les médicaments non pas parce qu'ils ne sont pas efficaces mais parce qu'ils coûtent trop chers. - Citation :
- The Institut indicated that four other drugs - Avastin for a certain type of metastatic breast cancer, Herceptin for stomach cancer, Revlimid as a second-line treatment for myeloma and Rituxan for chronic lymphoid leukemia - were rejected for now, but would continue to be studied.
D'autres médicaments importants sont près d'être retirés de la liste. Read more: http://www.montrealgazette.com/health/Quebec+fund+eight+vital+cancer+drugs/5503337/story.html#ixzz1ZuwxjAiM C'est un constat désespérant, en fait ce qu'ils passent comme message en voulant retirés tous les médicaments nouveaux c'est que toute la recherche sur le cancer depuis 10 ou 20 ans n'a rien produit. Et pour quelqu'un qui a le cancer le message aussi c'est "vous ne valez pas l'argent qu'on pourrait mettre pour vous sauver la vie". | |
| | | diane2
Nombre de messages : 2424 Age : 78 Localisation : L'île Val D'Or à Champlain QC. Date d'inscription : 27/09/2009
| | | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mar 4 Oct 2011 - 10:28 | |
| La nouvelle liste des médicaments autorisés et remboursés par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ), publiée hier, exclut au moins quatre médicaments contre le cancer. Une situation qui inquiète la Coalition priorité cancer du Québec, qui tiendra une conférence de presse à ce sujet aujourd'hui. Quatre fois par année, l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) évalue des médicaments en vue de permettre ou non leur remboursement par la RAMQ. Cinq critères sont évalués, dont la valeur thérapeutique du produit, la justesse du prix et le rapport entre le coût et l'efficacité du médicament.
Dans son avis publié hier, l'INESSS refuse d'autoriser le remboursement de l'Afinitor (contre le cancer rénal) et celui de l'Alimta, du Tarceva et de l'Iressa (tous contre le cancer du poumon).
L'approbation de médicaments contre le cancer est complexe. En mai 2011, une table de travail a été créée par l'INESSS et le Comité de l'évolution des pratiques en oncologie pour déterminer si un médicament doit être remboursé ou non.
La porte-parole de l'INESSS, Maggie Charest-Poulin, explique qu'un médicament est évalué par l'INESSS à la demande du fabricant. «On utilise ses données pour recommander ou non le remboursement», dit-elle. Si un médicament fait l'objet d'un premier refus, le fabricant doit revenir avec de nouvelles données scientifiques et prouver l'importance de le faire rembourser par la RAMQ.
Plusieurs des médicaments contre le cancer refusés hier avaient fait l'objet de précédents refus en février 2011 ou en juin 2011. L'Alimta, l'Iressa et le Tarceva ont tous été refusés une autre fois pour des raisons «économiques et pharmacoéconomiques», selon l'INESSS. L'Afinitor a quant à lui été refusé pour des raisons de «valeur thérapeutique». Dans un avis publié l'été dernier, l'Association canadienne du cancer du rein avait pressé l'INESS de «cesser de faire cavalier seul au détriment des patients québécois atteints du cancer du rein» et demandé le remboursement de l'Afinitor.
Des hémato-oncologues avaient aussi dénoncé, à l'automne 2010, la lenteur du gouvernement québécois à approuver les nouveaux médicaments contre le cancer.
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies Mar 2 Aoû 2011 - 12:27 | |
| (Aug. 1, 2011) — As many as one in ten elderly people in the US, registered with Medicare, do not stick to their prescribed medication because it is too expensive, according to Dr. Larissa Nekhlyudov and colleagues from Harvard Medical School. Their work, funded by the National Institute on Aging and the National Cancer Institute, shows that cost-related medication non-adherence -- skipping pills to make the medicine last longer, and not filling in a prescription because it is too expensive -- is common among this group, whether or not they suffer from cancer. This suggests that elderly cancer survivors do not face a greater financial burden related to medical costs than those without cancer.
Jusqu'à 10% des séniors aux États-unis, enregistrés auprès de Medicare, ne prennent pas comme il faut leur médications à cause du prix trop élevé des médciaments selon le docteur Larissa Nekhlyudov de l'école médicale de HArvard. | |
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| Sujet: Re: Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies | |
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| | | | Prix et pénurie de médicaments ou de thérapies | |
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