Je te chéris, je te cherche souvent dans le silence
Je t’imagine, mais je ne vois pas ta silhouette
Qui es-tu? Une part connue de mon insouciance
Rends-moi libre, que je puisse faire des pirouettes.
Tendre, certes jusqu’au plus profond de ce mystère
L’horizon se rempli de désirs presque inconnus
Comment t’identifier, au milieu de la foule entière
Devant toi, je pourrais presque mettre mon cœur à nu.
Solitude, je marche, je vois les traces dans le sable
Tu n’as pas de nom, mais je te parle très souvent
La vie me tient debout, tu n’as rien d’une belle fable
En moi, j’entends des réponses inscrites dans le vent.
Le pont entre les deux mots, m’enlève tous mes maux
En joignant les deux mains, je les serre contre le cœur
Il m’arrive d’avoir des idées nouvelles, à fleur de peau
Je découvre avec joie, leur héritage et leurs valeurs.
Ce monologue entre et moi, m’ouvre une autre porte
Celle du désir de vivre, avec cette plénitude acquise
C’est l’espoir de ce jour nouveau qui déjà, l’emporte
L’amour réel est là et c’est la vie même, qui me grise.
feedelanuit
19/04/2005
Michèle R. De Guise @#@