Les Québécoises porteuses des gènes mutants BRCA1 ou BRCA2 ont moins tendance que les Ontariennes ou les Canadiennes de l'ouest du pays à subir l'ablation de leurs seins ou de leurs ovaires, révèle l'étude. Il est prouvé que ces interventions chirurgicales réduisent substantiellement le risque — très élevé — de la porteuse de la mutation de développer un cancer du sein ou des ovaires.
L'étude, publiée mardi dans la revue Open Medicine, portait sur 672 Canadiennes chez lesquelles on avait identifié l'un ou l'autre des gènes mutants. Le questionnaire de suivi leur a été administré, en moyenne, environ quatre ans après le dépistage génétique.
Au chapitre des mesures préventives, les auteurs de l'étude ont constaté que les deux tiers des Québécoises participantes n'avaient pris aucune mesure de prévention. En Ontario et dans l'Ouest, c'était le cas du tiers des femmes seulement.