Oubliée par le système, ses jours sont comptés
Depuis octobre 2005, Lise Fréchette sait qu'elle souffre d'un cancer du poumon, mais sa vie aurait probablement pu être différente.
Sa triste histoire débute en novembre 2003. La femme de 50 ans, qui fume depuis 20 ans, consulte son médecin pour un examen annuel. Elle subit une radiographie qui indique qu'elle a une masse d'un centimètre sur un poumon.
Deux mois plus tard, un examen d'imagerie médicale laisse croire qu'il s'agit d'un cancer.
Elle doit rencontrer la pneumologue de l'hôpital Notre-Dame en février 2004 pour obtenir les résultats, mais son rendez-vous est annulé. Inquiète, un mois plus tard, elle téléphone à l'hôpital pour savoir ce qui se passe.
Tout semble bien aller jusqu'en octobre 2005. Son nouveau médecin de famille découvre le cancer.
Elle subit des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie, mais la maladie ne cesse de progresser. Elle a maintenant des métastases au cerveau, aux bras et aux reins.
Lise Fréchette et son conjoint ont déjà porté plainte contre l'hôpital.
Dans une lettre, dont TVA a obtenu copie, le médecin examinateur de l'hôpital Notre-Dame écrit au couple: «Je crois que le patient est en partie responsable de l'acheminement de son dossier.»
Le médecin examinateur croit aussi que la pneumologue a manqué à ses responsabilités, de même que ses secrétaires qui n'ont pas fixé de nouveau rendez-vous. Il met aussi en doute le travail de son médecin de famille.
Leur avocat songe à intenter une poursuite contre l'hôpital Notre-Dame, qui préfère ne pas faire de commentaire.
C'est un article pris sur le net qui rapporte un fait qui s'est passé dans la province de Québec.