Quelques points saillants de l'ouvrage La Santé des hommes au Québec
- leur espérance de vie est de 75,4 ans, contre 81,4 pour les femmes;
80 % des suicides sont commis par des hommes;
- les hommes meurent davantage des accidents de la route, de travail ou de sport;
certaines attitudes et comportements pouvant être néfastes pour la santé des hommes leur valent souvent des avantages dans l'exercice du pouvoir économique, politique et social;
- certains stéréotypes et préjugés peuvent faire en sorte que les besoins des hommes ne sont pas reconnus et qu'on n'intervient pas de façon efficace à leur endroit.
- les soignants ont de la difficulté à décoder les demandes d'aide provenant d'hommes dont la souffrance s'exprime parfois de manière agressive;
- l'offre de services, du moins sur le plan psychosocial, semble conçue selon des valeurs correspondant davantage aux stéréotypes féminins devant lesquelles les hommes semblent inconfortables;
- certains programmes sont conçus en fonction d'une clientèle féminine et laissent peu de place aux hommes;
les hommes ont besoin d'endroits ou de lieux pour s'exprimer dans un environnement confortable émotivement, respectueux de leur langage, de leurs réticences et de leur culture;
- il ne faut pas voir l'arrêt d'une thérapie d'un homme comme un échec, mais plutôt comme une première démarche de changement;
- les hommes reçoivent moins de temps, moins de conseils et d'informations que les femmes lors de leurs visites chez le médecin;
- la dépression des femmes est davantage diagnostiquée que celle des hommes, alors que ceux-ci se suicident beaucoup plus que les femmes ;
- chez près des deux tiers des hommes déprimés évalués, les généralistes n'avaient pas diagnostiqué la dépression;
- les médecins doivent prendre davantage de précautions avec les hommes, même si ces derniers présentent la situation comme étant légère.
le reste de l'article