J'ai mis certains textes dans le forum "société" et il y a des livres qui parlent un peu de comment s'aider soi-même en résumé.
C'est basé sur l'idée qu'il faut avoir une juste appréciation des choses, pas une approche trop optimiste ou trop pessimiste et il faut essayer d'éviter d'entrer dans des idées noires comme un alcoolique entrerait dans une taverne.
J'ai déjà suivi une sorte d'initiation à cette forme particlière de psychologie qui s'appelle thérapie cognitive. La théorie de cette psychologie dit qu'il faut repérer ses idées noires pour les examiner et voir ce qu'elles ont de vrai et de pas vrai. car les émotions dépendent des idées.
Tu peux être heureux(se) quelque part assis au bord d'un lac mais soudain la pensée que tu dois entrée au travail le lundi et que tu as telle tâche qui t'attend vient complètement changer ton émotion au lieu d'être bien et détendu, tu es rendu crispé. Cet exemple prouve bien que ce sont les idées qui font que l'on est malheureux ou pas.
Alors ça vaut la peine de regarder et même de prendre en note les idées qui nous passent par la tête pour voir ce qu'elles sont et voir sur quoi sont fondées ces idées. Il y a des catégories d'idées (une dizaine) qui font que l'on se rend malheureux.
Enfin c'est toute une théorie et en tapant les mots "thérapie cognitive" sur google, tu comprendras mieux. Je ne sais pas si ça marche tant que ça mais moi il m'en reste quelque chose, c'est l'idée de confrontation des idées noires. C'est difficile de se l'appliquer seule mais j'ai bien aimer le bout ou j'ai fait ça avec un étudiant en psycho, un jeune qui m'obstinait sur mes principales idées noires.
Un exemple de confrontation pourrait être l'autre jour quand tu étais anxieuse à propos de ta scinti, d'une certaine façon tu t'alimentais en idée noires et nous on essayait de te confronter, ça pouvait être des choses comme : "mais non ça fait trop longtemps, tu n'as rien" etc.
Une idée peut s'enraciner et apparaitre comme vraie à une personne alors qu'objectivement elle peut être fausse plus ou moins. Et quand quelqu'un obstine nos idées noires, ça fait toujours du bien un peu.
C'est évident que le cancer du pancréas ce n'est pas un rhume non plus et ce n'est pas facile à gérer physiquement et psychologiquement. Ce n'est pas qu'une question de psychologie et d'idée fausse je suppose rendue à un certain point. Il existe la réalité que nous allons tous mourir un jour. Pour aider parfois il faut être proche aussi et certains livres disent que parfois c'est mieux d'offrir une aide réelle pour certaines choses, ne serait-ce qu'aider pour le ménage ou le transport s'il n'y a pas déjà quelqu'un qui s'occupe de ça et si la personne ne semble plus capable.
Je pense que pour cette femme ce n'est pas facile simplement d'être avec lui car l'humeur peut lui changer considérablement. Je dirais qu'il faut qu'elle évite toute culpabilisation, qu'elle le laisse espérer sans jamais être négative, et que si elle le peut elle démontre elle-même de l'espoir et lui dire des choses comme "Ça on en est pas sûr encore" ou sur une petite chose que le docteur a dit "ça peut être positif" en un mot ne pas le laisser aller dans le trop négatif et être capable de supporter l'idée du pire aussi qui est possible sinon probable parfois.
Il y a Opti et Avignon qui sont un peu plus experte que moi dans ces questions de psycho par ailleurs.