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| Certaines recherches subventionnées au Canada | |
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Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Certaines recherches subventionnées au Canada Lun 17 Oct 2016 - 16:48 | |
| http://zonevideo.telequebec.tv/media/29203/table-ronde-sur-la-recherche-sur-le-cancer/les-francs-tireurs | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Certaines recherches subventionnées au Canada Jeu 19 Déc 2013 - 20:32 | |
| Les percées les plus remarquables des chercheurs de la Société canadienne du cancer en 2013
05 décembre 2013
Toronto -
Les projets de recherche subventionnés par la Société canadienne du cancer sauvent des vies. Voici les projets de recherche de 2013 qui auront le plus grand impact. Ils illustrent l’étendue de la recherche financée grâce aux donateurs de la Société.
Tuer les cellules cancéreuses avec des virus
À Ottawa, grâce à une technique appelée biologie synthétique, les Drs John Bell et Jean-Simon Diallo ont conçu deux virus oncolytiques (anti- cancer) très prometteurs. Ces virus bloquent des protéines antivirales dans les cellules cancéreuses et s’attaquent ainsi à celles-ci tout en épargnant les cellules normales.
Nature Communications, juin 2013 (en anglais)
Prédire – et prévenir – les tumeurs au cerveau
La moitié des patients atteints du cancer du poumon développent des métastases au cerveau. Pourtant, on comprend mal comment le cancer se propage au cerveau et peu de traitements sont offerts aux patients concernés. À Hamilton, la Dre Sheila Singh a découvert un groupe de cellules cancéreuses qui quittent la tumeur d’origine dans le poumon et vont former des métastases au cerveau.
Elle a aussi découvert une combinaison de gènes qui permettrait de prédire les chances de survie d’un patient. Ces gènes pourraient aussi devenir la cible de médicaments bloquant les métastases qui amélioreraient grandement les chances de survie des patients atteints de cancer.
Journal of the National Cancer Institute, avril 2013 (en anglais)
Prévoir la propagation du cancer de la prostate
À Edmonton, le Dr John Lewis a découvert qu’une protéine appelée CD151 peut servir de marqueur biologique (molécule révélant la présence d’une maladie) pour le cancer de la prostate. Comme elle joue un rôle dans le mouvement des cellules cancéreuses au sein de l’organisme, mesurer la protéine CD151 pourrait permettre de prévoir la propagation du cancer de la prostate et aider les médecins à choisir le traitement approprié pour chaque patient.
Cancer Research, novembre 2013 (en anglais)
Convaincre les politiciens des dangers du tabac aromatisé
Un sondage récent réalisé par le Centre pour l'avancement de la santé des populations Propel a démontré que, une fois sur deux, les étudiants du secondaire qui fument choisissent des produits du tabac aromatisés. Ces résultats ont retenu l’attention du gouvernement ontarien qui a par la suite présenté, en novembre 2013, un projet de loi proposant d’interdire la vente de ces produits aromatisés. Le centre de recherche Propel se trouve à l’Université de Waterloo et il est financé par la Société canadienne du cancer.
Flavoured tobacco use among Canadian youth: Evidence from Canada’s 2010–2011 Youth Smoking Survey, octobre 2013 (en anglais)
Redonner aux patients leur dignité grâce une question toute simple
Les patients atteints de cancer qui sont en phase terminale ont besoin que les professionnels de la santé comprennent qui ils sont, au-delà de leur maladie. À Winnipeg, le Dr Harvey Max Chochinov, un expert en soins palliatifs de renommée mondiale, a conçu et testé une manière facile pour ces professionnels d’accroître leur empathie envers leurs patients, en posant ce qu’il nomme la Question sur la dignité du patient : « Qu’est-ce que je dois savoir sur vous en tant que personne pour vous donner les meilleurs soins possible? » En aidant les professionnels de la santé à se sentir plus près de leurs patients, cette question contribue à préserver leur dignité. Il s’agit là d’un principe fondamental en soins palliatifs. Cette percée a été testée auprès de patients traités dans des établissements de soins palliatifs et de patients d’Action cancer Manitoba. Elle l’est aussi à Dundee, en Écosse.
Une simple question pourrait assurer une fin de vie dans la dignité : étude, juillet 2013 (en anglais)
Définir la bonne dose pour traiter le cancer du foie
Pour traiter le cancer du foie, de nouvelles techniques de radiothérapie voient le jour. Sécuritaires, elles délivrent de manière précise une forte dose de radiation et éviteraient au patient une chirurgie. Cependant, on ne sait pas quelle dose de radiation est optimale. À London, le Dr Eugene Wong a déterminé la quantité de radiation nécessaire pour maîtriser le cancer primitif du foie ainsi que le cancer colorectal qui s’est propagé au foie (le foie constitue le site de métastase le plus fréquent pour ce type de cancer). Ces résultats influenceront le choix des doses administrées aux futurs patients.
British Journal of Radiology, juillet 2013 (en anglais)
Prévenir les cancers professionnels
Avec les bons outils d’évaluation, on peut réduire l’exposition des travailleurs à des substances qui causent le cancer. À Montréal, le Dr Jérôme Lavoué développe actuellement une boîte à outils pour analyser la vaste quantité de statistiques sur les substances carcinogènes en milieu de travail et en déduire les populations à protéger. Il a récemment publié une liste des professions où les travailleurs sont le plus exposés à la silice, qui peut causer le cancer du poumon. Il collabore également avec des experts du monde entier afin d’analyser des données relatives à l’exposition provenant des quatre coins de la planète.
Journal of Occupational and Environmental Hygiene, juin 2013 (en anglais)
Cibler un cancer du sein difficile à traiter
Le cancer du sein triple négatif peut être extrêmement difficile à traiter et il est associé à un pronostic sombre. À London, le Dr Shawn Li a découvert un mécanisme complexe qui pourrait expliquer pourquoi la chimiothérapie s’avère inefficace, pour certains cancers du sein, L’efficacité de la chimiothérapie repose souvent sur l’action de la protéine p53 qui empêche la croissance des tumeurs. Or, lorsqu’une protéine cellulaire appelée Numb interagit avec une autre, nommée Set8, elle ne peut plus se lier correctement à la protéine p53, qui empêche la croissance des tumeurs.. Cette découverte pourrait également permettre d’imaginer comment combattre la résistance à la chimiothérapie.
Molecular Cell, mai 2013 (en anglais)
Arrêter la propagation du cancer
À Montréal, le Dr Jean-François Côté a démontré que la protéine DOCK1 jouait un rôle central dans la propagation du cancer (métastases). Au cours d’expériences sur des souris, l’équipe du Dr Côté a découvert que sans cette protéine, les métastases diminuaient de manière importante. Par ailleurs, les chercheurs ont observé que, chez les femmes atteintes d’un cancer du sein qui avaient un pronostic sombre ou qui faisaient face à une récidive, les niveaux de la protéine DOCK1 étaient élevés. Cette découverte mènera à l’élaboration de traitements plus ciblés contre le cancer du sein.
Proceedings of the National Academy of Sciences USA, avril 2013 (en anglais)
Donner une image plus nette
La tomographie par émission de positrons (TEP) est une importante technique d’imagerie pour diagnostiquer le cancer et surveiller l’efficacité du traitement. À Vancouver, le Dr David Perrin a testé un nouveau produit améliorant la qualité des clichés de la TEP et rendant cette technique plus rapide, plus spécifique et plus précise dans la détection des cancers. L’étude du Dr Perrin est rapidement devenue l’un des articles les plus cités de la revue Nuclear Medicine and Biology.
Nuclear Medicine and Biology, août 2013 (en anglais)
Utiliser le système immunitaire contre la propagation du cancer
Les cellules tueuses naturelles (NK) font partie du système immunitaire et jouent un rôle essentiel pour détruire les cellules cancéreuses. Cependant, après une chirurgie, ces cellules ne fonctionnent plus aussi bien, ce qui signifie que chez certains patients, le risque de propagation du cancer (métastases) augmente. À Ottawa, la Dre Rebecca Auer a démontré, d’abord chez les souris, puis sur un petit nombre de patients humains, qu’un vaccin peut renforcer les cellules NK. Cette découverte servira de base à un essai clinique pour tester cette nouvelle méthode pour diminuer la propagation du cancer chez les patients nécessitant une chirurgie.
Cancer Research, janvier 2013 (en anglais)
Prendre soin de nos aidants
Le cancer affecte les patients, mais il a aussi un impact sur leurs aidants. À Toronto, la Dre Camilla Zimmermann a étudié ce qui influençait la qualité de vie d’un groupe d’aidants. Les femmes, les aidants qui s’occupaient simultanément de plusieurs personnes, ou de patients particulièrement malades ou qui y passaient de longues heures, avaient une moins bonne qualité de vie que les autres. C’était le cas également pour ceux dont la situation avait changé, par exemple, s’ils avaient dû diminuer leurs heures de travail ou cesser de travailler. L’organisme Psychology Progress a souligné l’apport de cette recherche au champ de la psychologie.
Psycho-Oncology, février 2013 (en anglais)
Cartographier l’obésité
Malgré l’inquiétude croissante que suscite le tour de taille des Canadiens, les dernières cartes illustrant les taux d’obésité au pays dataient de plus de dix ans. Ces outils essentiels sont maintenant à jour grâce à la Dre Carolyn Gotay, de Vancouver. Ces cartes montrent la hausse des taux d’obésité ces onze dernières années, fournissant les preuves nécessaires pour que le public, les professionnels de la santé et les décisionnaires interviennent afin d’améliorer la santé des Canadiens. L’obésité, le manque d’activité physique et une mauvaise alimentation seraient responsables d’environ le tiers de tous les cancers.
Canadian Journal of Public Health, janvier/février 2013 (en anglais)
Éviter que nos propres cellules se rebellent
Normalement, les globules blancs sont essentiels pour défendre l’organisme contre le cancer. Cependant, la recherche montre qu’ils aideraient aussi le cancer à se propager à la suite d’une chirurgie. À Montréal, le Dr Lorenzo Ferri a étudié des pièges d’ADN que ces globules blancs utilisent pour attraper et tuer les bactéries et les agents pathogènes. Ces pièges extracellulaires de neutrophiles (PEN) préviennent ainsi les infections, comme celles qui surviennent parfois après une chirurgie. Le Dr Ferri a découvert que ces pièges attrapent aussi des cellules cancéreuses, mais qu’au lieu de les détruire, ils les activent et contribuent à leur propagation. Cette découverte pourrait conduire à de nouveaux traitements permettant d’améliorer les chances des patients atteints de cancer qui doivent subir une chirurgie.
Journal of Clinical Investigation, août 2013 (en anglais)
Adapter le traitement à l’âge du patient
Les travaux du Dr Janusz Rak, à Montréal, ont révélé que les cellules cancéreuses se propageaient (métastases) différemment chez les jeunes souris et chez les souris plus âgées. L’influence du vieillissement sur le cancer est assez peu étudiée et mieux la comprendre permettrait d’adapter le traitement en fonction de l’âge des patients.
Mechanisms of Ageing and Development, mars 2013 (en anglais)
Read more: http://www.cancer.ca/fr-ca/about-us/news/national/2013/top-canadian-cancer-society-research-stories-of-2013/?region=on#ixzz2nyEGXzaz
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| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Certaines recherches subventionnées au Canada Jeu 28 Fév 2013 - 11:20 | |
| Parmi les autres subventions accordées : Dr David Huntsman, Vancouver, 1 250 000 $ - En utilisant des approches de la génomique avancée pour mener son étude, notamment le séquençage du génome entier, le Dr David Huntsman vise à identifier les mutations « pilotes » - mutations qui transforment les cellules normales en cellules cancéreuses - dans les deux formes les plus meurtrières du cancer de l' . Le Dr Huntsman et son équipe localiseront de façon précise les mutations génétiques qui sont à la base de ces cancers, dans le but de déterminer de nouveaux marqueurs biologiques et de nouveaux traitements, de même que des stratégies pour empêcher que ces cancers ne se développent chez les femmes atteintes d'endométriose précancéreuse. Dr Torsten Nielsen, Vancouver, 1 250 000 $ - Le Dr Torsten Nielsen a fait des progrès notables dans la compréhension d'une forme rare de cancer des - le sarcome synovial - qui se développe le plus souvent chez les enfants et les jeunes adultes et pour lequel les traitements anticancéreux traditionnels offrent peu d'espoir. Le travail du Dr Nielsen consiste à examiner la biologie fondamentale de sarcomes semblables en élaborant des modèles de souris pour étudier les maladies et trouver des médicaments efficaces qui mèneraient à des essais cliniques pour de nouveaux traitements qui amélioreront les résultats pour les patients. Dr Neil Fleshner, Toronto, 1 250 000 $ - Il a été démontré que la metformine, un médicament couramment utilisé pour traiter le diabète, a des propriétés anticancéreuses. Le Dr Neil Fleshner dirige un essai clinique afin de vérifier si la metformine peut retarder la progression du cancer chez les hommes qui ont reçu un diagnostic de cancer de la à faible risque faisant l'objet d'une « surveillance active », une stratégie d'intervention ne comportant pas de traitement radical immédiat, et ce, dans le but de leur épargner un tel traitement dans le futur. Dr Ming-Sound Tsao, Toronto, 1 248 401 $ - À l'heure actuelle, le taux de survie global chez les patients atteints du cancer du poumon est de 15 %, avec un taux élevé de récidive et de décès liés au cancer. Le Dr Ming-Sound Tsao aura recours à une combinaison stratégique de techniques génomiques avancées pour établir le profil de 144 cancers du non à petites cellules, dans le but d'identifier des marqueurs qui peuvent servir à améliorer les traitements ciblés. Dr Claude Perrault, Montréal, 1 075 000 $ - À l'heure actuelle, 67 000 Canadiens sont atteints d'un cancer du , et seulement 50 % d'entre eux seront guéris à l'aide de traitements classiques de chimiothérapie. Le Dr Claude Perrault expérimente une approche d'immunothérapie, ayant déjà démontré son efficacité chez les souris. Cette approche avant-gardiste cible chez les patients des protéines spécifiques pour le traitement des cancers du sang résistants à la chimiothérapie. Dr Yves Fradet, Québec, 999 470 $ - Le cancer de la vessie, une forme de cancer répandue dans les pays occidentaux, connaît un taux élevé de récidive. Une bactérie appelée BCG peut être injectée dans la pour stimuler le système immunitaire du patient en vue de combattre les cellules cancéreuses et de prévenir les récidives, bien que seulement 60 % des patients réagissent à ce traitement. Le Dr Fradet travaille actuellement sur de nouvelles stratégies pour prévenir les récidives, en améliorant le taux de réponse au traitement par le BCG grâce à des composés immunothérapeutiques qui déclenchent une réponse immunitaire plus forte, et par la mise au point d'un vaccin contre les marqueurs que l'on trouve spécifiquement sur les cellules cancéreuses de la vessie. À propos de la Société canadienne du cancer Depuis 75 ans, la Société canadienne du cancer est avec les Canadiens dans le combat pour la vie. Toutes ces années, nous avons travaillé sans relâche à prévenir le cancer, à financer la recherche et à soutenir les personnes touchées par la maladie. Forts de cette expérience, nous continuons de lutter avec les Canadiens pour changer le cancer à jamais afin qu'ils soient moins nombreux à y faire face et plus nombreux à y survivre. Pour en savoir plus, visitez cancer.ca ou appelez notre Service d'information sur le cancer, au 1 888 939-3333. SOURCE : Société canadienne du cancer (Bureau National) | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Certaines recherches subventionnées au Canada Mer 25 Juil 2012 - 16:33 | |
| La Société canadienne du cancer a prévu remettre sept de ses 28 nouvelles Subventions pour l'innovation à des équipes de chercheurs québécois, dont la Dre Francine Durocher qui travaille sur les gènes responsables des cancers du . La chercheuse, qui a déjà étudié les gènes de 256 familles québécoises à risque, a obtenu un montant de 200 000 $ afin de déterminer pourquoi le fonctionnement du gène DNMT3B, qu'elle a précédemment identifié, semble défectueux. La Société canadienne du cancer estime que les recherches de la Dre Durocher sur les prédispositions héréditaires de certains cancers du sein pourraient contribuer à améliorer la prévention dans les familles à risque. Outre cette subvention, plusieurs autres projets ont reçu un appui financier de la société, dont celui du Dr Senthil Muthuswamy, qui a obtenu 200 000 $ afin de déterminer comment se développe le cancer du à l'aide d'une réplique de l'organe en trois dimensions. « Le besoin pour des recherches supplémentaires est énorme, car le cancer du pancréas compte parmi les cancers les moins étudiés et c'est l'un des plus meurtriers », a expliqué la Dre Mary Argent-Katwala, directrice de la recherche à la Société canadienne du cancer. Parmi les 28 projets sélectionnés par la société, des recherches visant à détecter le cancer du avec un analyseur d'haleine et à modifier des virus pour qu'ils combattent le cancer recevront entre autres un financement. | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Re: Certaines recherches subventionnées au Canada Mer 25 Juil 2012 - 16:30 | |
| Un nouveau réseau pancanadien de recherche sur le cancer de la prostate a été dévoilé mercredi à Montréal. Le réseau réunira des professionnels de la santé et des chercheurs universitaires de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec. Il aura comme mandat d’identifier les biomarqueurs (indicateurs) les plus efficaces afin de déterminer quel type de traitement est nécessaire pour chaque type de cancer de la prostate. Pas moins de 25 500 Canadiens seront diagnostiqués du cancer de la prostate cette année et 4100 personnes en mourront. Il s’agit du cancer le plus fréquent chez les hommes et il représente la troisième cause de mortalité liée au cancer au pays. Néanmoins, trois hommes sur quatre qui sont atteints du cancer de la prostate présentent une forme non-mortelle de la maladie. La norme actuelle est cependant de traiter agressivement tous les patients par chirurgie, radiothérapie ou thérapie, car il n’existe toutefois aucun moyen de distinguer les patients qui ont besoin d’un tel traitement de ceux qui n’en ont pas besoin. D’ici mars 2016, l’équipe mise en place aura le mandat d’identifier les biomarqueurs les plus efficaces afin de savoir quel type de traitement est nécessaire pour tel patient. «Si cette étude se déroule comme nous le voulons, son impact sera majeur», soutient Fred Saad, chef de l’urologie du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Selon Robert Bristow, chercheur principal à l’Institut de cancer de l’Ontario, il était temps que le savoir et les connaissances de chacun soient réunis. «Ce regroupement est une très bonne nouvelle car il permettra aux chercheurs du Canada de travailler ensemble plutôt que de se faire compétition. Notre objectif est ambitieux, mais je crois sincèrement que nous y arriverons. Un homme sur sept sera atteint du cancer de la prostate au cours de sa vie. Il n’y a aucun doute que nous devons agir», a-t-il mentionné. L’Institut de recherche Terry Fox (3,5 M$) et le Partenariat canadien contre le cancer (0,5 M$) financeront ce projet à la hauteur de 4 M$. ----------
Dernière édition par Denis le Jeu 26 Juil 2012 - 11:03, édité 1 fois | |
| | | Denis Rang: Administrateur
Nombre de messages : 17118 Date d'inscription : 23/02/2005
| Sujet: Certaines recherches subventionnées au Canada Sam 6 Mai 2006 - 10:42 | |
| 04 mai 2006 TORONTO - Faire émerger des océans de la planète de nouveaux traitements pour sauver des vies menacées par le cancer, voilà l'objectif visé par l'une des 73 nouvelles subventions de recherche annoncées aujourd'hui par la Société canadienne du cancer. La subvention de 685 000 $, octroyée sur cinq ans, financera un projet de recherche sur la mise au point de nouveaux médicaments contre le cancer inspirée par l'étude des animaux marins. Des côtes de Vancouver aux récifs coralliens de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'équipe de chercheurs recueillera des centaines d'animaux marins, notamment des éponges, pour faire l'étude des substances chimiques puissantes qu'ils contiennent. Un médicament mis au point par le Dr Raymond Andersen, chercheur de la Société canadienne du cancer, grâce à une précédente subvention de la Société, est actuellement soumis à des essais cliniques de phase II chez des patients atteints d'un cancer du . Des essais de laboratoire effectués sur un autre médicament, mis au point pour traiter les cancers du comme le myélome multiple, semblent donner des résultats prometteurs; grâce aux nouvelles subventions annoncées aujourd'hui, le Dr Andersen est optimiste et il estime que les essais cliniques pourront avoir lieu bientôt. Selon le Dr Andersen, "l'océan est une source d'inspiration riche et diversifiée pour le traitement du cancer et nombre de médicaments courants contre le cancer sont venus de la nature, notamment de l'if de l'Ouest et même de microorganismes vivant dans le sol. Nous nous appuyons sur ces résultats antérieurs positifs pour nous tourner vers les océans, en quête de nouvelles idées." Le Dr Andersen et son équipe étudieront attentivement les composants chimiques des organismes marins qu'ils trouveront afin de détecter leurs propriétés anticancéreuses. Ils produiront ensuite des versions synthétiques des substances les plus prometteuses et feront des essais sur des cellules cancéreuses cultivées en laboratoire pour déterminer leur potentiel pour de nouveaux traitements. L'objectif final du Dr Andersen est de produire des médicaments plus efficaces, entraînant moins d'effets indésirables sur les patients et pouvant soigner des cancers qui résistent aux traitements habituels. "La dernière subvention de la Société canadienne du cancer nous a permis de réaliser beaucoup de progrès intéressants et de bien préparer le terrain pour que nous puissions faire un plus grand nombre de découvertes au cours des cinq prochaines années", a ajouté le Dr Andersen de l'Université de la Colombie-Britannique à Vancouver. "Il est clair que nous avons besoin de nouveaux et de meilleurs traitements contre le cancer et cette nouvelle subvention nous permettra d'aider encore davantage de patients à vaincre le cancer." Les 73 nouvelles subventions de recherche accordées cette année pour un vaste éventail de projets relatifs au cancer portent à 47,3 millions de dollars l'apport total de la Société canadienne du cancer en faveur de la recherche en 2006. "Le financement des meilleurs projets de recherche sur le cancer au pays est l'un de nos objectifs prioritaires", affirme la Dre Barbara Whylie, chef de la direction, Société canadienne du cancer. "La recherche que nous appuyons contribue chaque jour à sauver des vies et à changer les choses pour les Canadiens. Nous sommes reconnaissants à nos donateurs et à nos bénévoles de leur générosité qui fait progresser notre lutte contre le cancer." Parmi les autres subventions de recherche annoncées aujourd'hui par la Société, citons : Réduire le tabagisme chez les jeunes: La Dre Jennifer O'Loughlin, de Montréal (Québec), a reçu une subvention de 1,1 million de dollars sur cinq ans pour poursuivre une étude de longue durée sur l'accoutumance à la nicotine chez les jeunes adultes afin de découvrir pourquoi 20 % des jeunes Canadiens deviennent des fumeurs adultes. En se référant à des études génétiques et à des sondages, la Dre O'Loughlin examinera d'autres comportements liés au tabac qui sont nuisibles pour la santé comme l'abus d'alcool et de drogues et le manque d'activités physiques. Ses conclusions permettront d'élaborer un programme anti-tabac satisfaisant pour les jeunes. Un nouvel outil de dépistage du cancer de la Le Dr Robert Nam, de Toronto, (Ontario), a obtenu une subvention de 462 000 $ sur trois ans pour mettre à l'essai l'outil de prédiction "nomogramme" récemment mis au point pour calculer le risque de développer un cancer de la prostate, en se servant du test sanguin de dépistage de l'antigène prostatique spécifique et de l'analyse de certains facteurs tels que l'âge, les antécédents familiaux et la race. Le Dr Nam espère que cet outil évitera la confusion concernant la manière d'interpréter le test et permettra de faire un dépistage précoce du cancer de la prostate lorsqu'il est plus facile à traiter. Réduction du risque de cancer de l'endomètre: La Dre Christine Friedenreich, de Calgary, (Alberta) a reçu une subvention de 186 000 $ sur deux ans pour mener une étude sur 1 500 femmes afin de déterminer comment l'activité physique, le régime alimentaire et l'obésité influent sur le risque de développer un cancer de l'endomètre. Plus précisément, la Dre Friedenreich examinera des facteurs tels que l'hypertension, le cholestérol, la concentration de glucose et l'obésité abdominale. Ses conclusions concernant les effets du mode de vie sur le cancer de l'endomètre fourniront des recommandations utiles pour les femmes à risque. Détection précoce de la leucémie: Le Dr Johann Hitzler, de Toronto (Ontario), a obtenu une subvention de 381 000 $ sur cinq ans pour faire l'étude d'une forme particulière de leucémie - la leucémie à mégacaryocytes aigue - qui survient le plus souvent chez les enfants atteints du syndrome de Down (trisomie 21). L'équipe du Dr Hitzler souhaite étudier les mécanismes sous-jacents de ce cancer en vue, à long terme, de faire un dépistage précoce chez les nouveaux nés et éventuellement d'en faire la prévention. La Société canadienne du cancer est un organisme bénévole national, à caractère communautaire, dont la mission est l'éradication du cancer et l'amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par le cancer. Pour en savoir plus sur le cancer, visitez le www.cancer.ca
Dernière édition par Denis le Lun 17 Oct 2016 - 16:58, édité 1 fois | |
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