Nos Lectures

Guérir sans guerre.
Johanne Ledoux
Flammarion Québec.

J'ai ressorti ce livre pour une amie atteinte de cancer...

Résumé:
La réaction courante face au cancer est la déclaration de guerre. Johanne Ledoux a plutôt choisi de guérir sans se battre. Après six mois il n'y avait plus de trace de la maladie.
Dix an plus tard, elle partage son expérience de la guérison en rassemblant les pensées, les perspectives, les approches qui l'ont soutenue dans sa démarche, car "le chemin parcouru par l'un peut parfois inspirer l'autre".
Guérir sans guerre propose des pistes de réflexion pour reconnaître ses rêves, ses talents, son pouvoir, se réconcilier avec son passé et ses cicatrices, retrouver qui l'on est vraiment.
Il incite à faire confiance au guérisseur en soi car la santé du corps passe par la santé de la tête.

Ce petit livre m'a énormément aidé lors d'un cancer plus grave. Je l'ai expédié à une amie. On parle toujours de combat, de guerre, de décès après un long combat etc.etc. On guérit bien dans l'harmonie et la paix. Pas dans le combat.
Tout le monde me disait: "combative comme tu es tu vas tout vaincre" c'est faut, il ne faut pas se changer en gladiateur avec l'épée...

Bref ce petit livre si si rassurant en est à sa 8" réédition et nul doute qu'il le sera encore parce qu'il est très difficile de le trouver. C'est une aide précieuse, sans vraiment donner de conseils de santé, les médecins sont là pour ça, c'est excellent pour aider à vaincre le stress.

Avis de tempête
Susan Fletcher.
J'ai lu.

«Sa prose est extraordinairement lyrique : envoûtante, onirique et précise, évoquant parfois Sylvia Plath.»
Sunday Times
Évoquant Sylvia Plath suffit à me faire désirer ce livre que j'ai beaucoup aimé, contrairement à plusieurs qui ont embarqué surtout à la deuxième moitié du livre, moi c'est tout de suite avec ses descriptions de nature, ça se lit tout doucement. La qualité de l'écriture est vraiment au rendez-vous aussi. Et la traduction vraiment impeccable.

Résumé:
Moïra se rend tous les jours au chevet de sa soeur cadette, qu'une chute, cinq ans auparavant, a plongée dans le coma. Année après année, la lassitude gagne Moïra, qui ne se pardonne pas d'avoir été une soeur lointaine. Comme pour rattraper le temps perdu, elle retrace devant la jeune fille inconsciente son existence de fille sauvage et revêche, sensible pourtant, une vraie " fille de la mer " et des vents glacés des Cornouailles.

Oui c'est très bien écrit et en plus je profite du luxe de me fermer les yeux pour lire. En effet puisque c'est en audio, je mets ça sur mon i-pod et je n'ai même pas à faire l'effort de déchiffrer les mots. Et plus que ça, je n'ai même plus à faire l'effort de penser, il y a une voix qui pense dans ma tête à ma place on dirait. C'est comme une musique on peut la rejouer aussi pour approfondir la compréhension.

C'est un peu des choses connues que j'ai ramené de la bibliothèque. Le bouillon de poulet pour l'âme n'est pas le même que celui dont j'ai déja parlé mais c'est le même principe et on dirait que j'ai le coeur d'une étonnante disponibilité pour ces petites histoires et la larme me vient à l'oeil facilement pour des choses que l'on pourrait juger quétaine. Hier le défilé de pompier qui avait accoté leur échelle à la fenêtre d'un enfant mourant à l'hopital et surtout la question du petit gars "Est-ce que je suis pompier maintenant pour le vrai ?" m'a fait trembler la lèvre inférieur.
C'est aussi de l'audio et il y a des petites musiques entre chaque petite histoires. Quelques notes mais ça ajoute quelque chose je trouve.

J'ai essayé Luchini parce que j'avais déjà entendu parler de ce texte mais jusqu'à présent je suis déçu. J'ai juste essayé vitement pour voir. C'est de l'audio aussi. Scopenhauer est mon philosophe préféré, je ne sais pas si ça parle beaucoup de lui dans ce disque... je n'ai pas essayé encore.


Dans les livres, Maeve Binchy et Bernard Landry ne me sont pas des inconnus non plus. J'en ai pour un bon mois avec tout ça.

Ahh L'Élégance du Hérisson tu ne vas pas le regretter. C'est un des livres que je garde coûte que coûte malgré mes nombreux emprunteurs.

Beaucoup de mes amies l'adorent et moi... pas capable, pas capable.

T'es pas le seul Denis.

Après mon petit roman à l'eau de rose, je ressens une certaine gène et je m'oriente vers du sérieux. du philosophique impénétrable probablement. J'ai vaguement entendu ce nom prononcé probablement dans une émission littéraire mais je ne sais pas du tout ce que raconte Alain Finkielkraut. Peut-être que je ne le saurai jamais non plus, j'en ai lu quelques pages hier et ça m'a fait le même effet soporifique que l'autre philosophe canadien que j'ai essayé de lire voila pas longtemps.

Pauline Marois est la nouvelle premier ministre (?) du Québec, elle avait dit elle-même lors de la sortie du livre que c'était pour casser son image de bourgeoise. Le style est peut-être en conséquence parce que c'est du français ordinaire sans grande envolée, une suite de faits. Ça a un certain intérêt pour se rappeler un peu ce qui est arrivé dans notre politique. Je n'ai pas l'impression qu'on va très loin dans les chicanes inévitables je suppose en politique mais c'est normal parce qu'elle est encore en politique. Pas de rêglements de compte donc.

Il me reste 75 pages à lire pour "En dinant chez Quintin", j'aime cette écrivain, c'est très humain comme récit, elle s'intéresse à des petits évènements qui se produisent dans un restaurant chic. La propriétaire perspicace place les gens à leur table et on entre dans ce qui ne va pas dans le couple ou la famille etc. et à chaque fois c'est une petite leçon de vie. Il y a aussi une histoire qui se développe tout le long du livre et les scènes du restaurant servent un peu d'intermèdes à cette histoire.

Et comme un conte de fées l'histoire finit bien :

Citation :

En voyant la pancarte sur la porte, Nora fondit en larmes.
-Oh ! Aidan. C'est affreux. Qu'est-ce qu'ils entendent par des circonstances imprévues ?
-Ils avaient promis, fit Aidan qui était blême. Et qu'est-ce qu'ils ont fait du vin et des canapés ?
-Puis ils trouvèrent l,autre mot.
-Apparemment la réception Dunne a été transférée huit numéros plus loin.
-Dans quelle direction ?
-Chez Quentin apparemment.
Ils regardèrent les autres qui rayonnaient littéralement.
-Mais nous ne pouvons pas aller chez Quentin, pas un samedi soir. Non, Carissima Brenda, même pour un mariage. Nous ne pouvons pas t'imposer ça.
Brenda avait les yeux brillants de larmes.
-J'ai comme l'impression que tout se passera très bien , dit-elle en trainant le petit groupe.
Quand les mariés franchirent le seuil, le pianiste joua la marche nuptiale et tous ceux qu'ils avaient rêvés d'inviter à leur noces vinrent les embrasser.
Avec sa robe lilas et sa veste sans manches en mousseline assortie, Nora était superbe. Harriet avait bien fait les choses.
Les jumeaux s'approchèrent.
-On ne nous a autorisés que deux chansons. Vous voulez qu'on les chante maintenant ?
-Bien sûr articula, Nora avec difficulté.
Simon et Maud firent leur annonce.
-Comme le marié et la mariée ont des liens avec l'Italie parce que la mariée y a longtemps vécu et qu'elle enseigne l'italien ici, nous avons pensé que Volare leur plairait.
Et toute l'assistance se joignit à eux.
Maud annonça la chanson suivante.
-Peu importe l'âge auquel on se marie, le jour des noces est censé être le plus heureux d'une vie, si bien que nous allons chanter "True Love".
Les jumeaux s'en étaient drôlement bien tirés. Alors pourquoi tout le monde pleurait-il ? Plus cela allait, moins Simon et Maud comprenaient les adultes.

"Les doigts croisés"
Jocelyn Lanouette.
Éditions XYZ

Un petit livre savoureux par moments, un de mes essais sans en avoir entendu parler auparavant. C'est un chauffeur de corbillard un brin philosophe. Petits chapitres qui se lisent bien. C'est une
sorte de pince sans rire qui adore la photographie et clicque sur toute la vie autour de lui. Il a ses tragédies aussi dans la vie. Qu'il affronte le mieux possible.
Pas la trouvaille du siècle mais je l'ai bien aimé.
Il dit: " L'espoir n'est pas un choix" et je suis bien d'accord.


Présentation : Un chauffeur de corbillard qui mord joyeusement dans la vie et qui aime sa compagne à en mourir. Avec Suzie, dont les courbes le font chavirer, il vit au rythme des visites à la campagne, au musée et… au cimetière ! Les saisons se succèdent, la vie passe vite, mais les amoureux sont doués tous les deux pour savourer l’instant présent. Pourtant, le lent récit du bonheur quotidien se met soudain à s’affoler, et le croque-mort le sait bien, c’est inévitable : le futur aura son tour…

Jocelyn Lanouette signe ici son premier roman. Une histoire réjouissante et touchante où le rythme, essentiel, laisse place à des pauses nécessaires, à des silences révélateurs. Des moments suspendus, des accélérations fulgurantes, des hauts et des bas, comme dans la vie !




"La honte"
Annie Ernaux
folio
ou Écrire la vie.

A partir d'une scène dramatique si affreuse qu'il n'en sera jamais plus question entre elle, son père et sa mère, plus pathétique que dramatique, dont elle garde en tête la date toute sa vie: 15 juin 1952, la première date de son enfance qu'elle mémorisera à jamais. Annie Ernaux aura honte de cette scène durant 45 ans avant de décider d'en parler. Ce prétexte l'aide à saisir tout les malaises de l'année de ses 12 ans.
Bref à lire... comme tout bon Annie Ernaux.

Baisers de cinéma
Eric Fottorino
folio.

Lu d'un clapotis à l'autre...sous le parasol les beaux jours, avec des sons d'outardes au loin. Facile de lecture, un tantinet long à mon goût à moi. J'avais beaucoup aimé Korsakov de lui. Celui ci est un livre tout en douceur qui parle beaucoup de lumière et de cinéma. Des petits moments lumineux de jeux avec la lumière dans lesquels on apprend un peu. On se sent un peu nostalgique de cette époque aussi. Mayliss porte en elle une tristesse bien dépeinte par un homme sensible.



Résumé
Photographe de plateau, le père de Gilles Hector a le don de pressentir chez les comédiens leurs moments d'abandon et sait saisir sur leurs visages une défaillance, une colère muette, la trace infime d'un incident de tournage.
Après sa mort, Gilles hérite de sa sensibilité à la lumière, mais aussi de questions sans réponse. C'est alors qu'il retrouve Mayliss, croisée le jour de la mort de son père deux ans auparavant. Petit à petit, leur relation prend forme et Gilles vit à l'envers de sa vie. Eric Fottorino offre à son huitième roman des mots doux, presque fragiles, pour rendre hommage au cinéma, pour raconter un temps où l'amour peut encore apparaître comme un jeu risqué.

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Les armoires vides
Annie Ernaux.
Tiré du livre: Écrire la vie.

Comme j'ai aimé cet éveil à la vie, à l'autonomie. La façon d'écrire d'Annie Ernaux m'amène toujours vers un intérieur de l'âme quelconque. Une écriture si vivante, parfois triste chez Ernaux qui ne me laisse jamais indifférente. Une petite fille heureuse jusqu'au jour ou elle réalise les différences chez les gens, à son école libre. Des milieu de vie si différents qu'elle n'arrive plus à allier les deux. De ses monologues intérieurs on tire toujours quelque réflexion qui nous amène un souvenir de notre propre enfance.


Un extrait qui parle de soi:

Extrait :

Je voyais les grosses chaussures de mon père pleines d’herbes collées avancer à côté des miennes, ma mère avait sa belle robe à rayures bleues, je me serrais contre elle. Cinq ans, six ans, je les aime, je les crois. Bon Dieu, à quel moment, quel jour la peinture des murs est-elle devenue moche, le pot de chambre s’est mis à puer, les bonshommes sont-ils devenus de vieux soûlographes, des débris… Quand ai-je eu une trouille folle de leur ressembler, à mes parents… Pas en un jour, pas une grande déchirure… Les yeux qui s’ouvrent… des conneries. Le monde n’a pas cessé de m’appartenir en un jour. Il a fallu des années avant de gueuler en me regardant dans la glace, que je ne peux plus les voir, qu’ils m’ont loupée… Progressivement. La faute à qui. Et tout n’a pas été si noir, toujours eu des plaisirs, ça me sauvait. Vicieuse.



Résumé :

L’auteur revient sur une expérience difficile : de l’enfance insouciante au café-épicerie de ses parents, elle entre ensuite à “l’école libre”, un autre monde dans lequel elle prend conscience qu’elle ne vient pas du même milieu que les autres filles. Entre honte et culpabilité, elle cherche dans les mots une façon de retranscrire cette déchirure.

Pas très bon ce livre. Je m'étonne moi-même d'être passé au travers. C'est Jésus qui n'est pas mort et qui se cache de tous ceux qui veulent le rencontrer pour le tuer.

Une bonne partie du livre c'est pris à peu près directement de la bible. L'autre partie c'est une sorte de petit suspens avec des incongruités que je vous laisse découvrir par vous-même si vous le lisez.

Heureusement je me suis pris après ça un autre roman de Maeve Binchhy et j'en ai lu une cinquantaine de pages, j'ai retrouvé le goût de la lecture immédiatement. J'en reparlerai ça s'appelle "En dinant chez Quentin".

Ohh celui-ci me fait envie, je l'ADORAIS ce grand canaille adorable.

J'ai été changer mes livres à la bibliothèque hier et j'ai choisi cette biographie qui se révèle passionnante. Jacques Normand est originaire de ma ville et a travaillé à la radio à Québec un bout de temps à ses débuts dans le showbiz. Il a rencontré les personnages les plus importants de l'histoire. Il avait une personnalité exceptionnel et son sens de la répartie était légendaire au Québec et plus que ses modestes talents de chanteur c'est ce qui l'a rendu si populaire. Cependant aussi génial qu'il eut été comme animateur de show, ça ne lui donnait pas un sens politique plus poussé que les autres, comme en témoigne cet anecdote :

Citation :

Raymond (Jacques Normand) ne tient pas le général de Gaulle en très haute estime. Antibritannique comme la majorité des Québécois, il est antigaulliste du seul fait que les Anglais appuient de Gaulle. En réalité, c'est encore plus simple que cela. Raymond n'est pas d'accord avec le général pour la simple et bonne raison que ce dernier s'est réfugié à Londres, ville de son ressentiment.

C'est donc tout naturel pour lui d'accorder son appui au maréchal Pétain.

La rareté du personnel dans les stations de radio oblige les annonceurs à tout faire eux-mêmes. Raymond ne fait pas exception à la règle. On lui remets une feuille de route qu'il doit suivre de demi-heure en demi-heure. Ce jour-là son bout de papier stipule que de Gaulle doit occuper l'Antenne de midi à une heure et demi. Or le général se fait si volubile que deux heures vont bientôt sonner quand il entame une fresque de l'histoire qui risque de durer tout l'après-midi. Raymond fait donc signe à l'opérateur de couper l'entrevue.

L'opérateur s'y oppose vertement :

-Pas question.
-Ce n'est pas toi qui va se faire engueuler si on ne passe pas le bulletin de nouvelles !
-Oui mais le général de Gaulle c'est beaucoup plus important que les nouvelles !
-Qu'est-ce que j'ai dit ? Tu lui coupes le sifflet !
Dans des cas semblables, l'annonceur a autorité sur l'opérateur.Ce dernier n'a d'autres choix que d'obtempérer aux ordres de Raymond.
-Bon, bon je coupe.

Ce faisant Raymond vient d'outrager deux éminents personnages. dans son énervement, il a oublié que le général de Gaulle devait être remercié, à la fin de son allocution, par nul autre que le sénateur Moreau, de Lévis. Or, non seulement ce monsieur occupe l'honorifique fonction de sénateur, mais il est le propriétaire de la station de radio CHRC. Pour la circonstance, il est à prévoir que deux villes de Québec et de Lévis écoutent le discours sur les ondes de CHRC. Surtout Lévis, ou réside la famille du sénateur Moreau. Femmes, enfants, belles-soeurs, beaux-frères, oncles, tantes, neveux et nièces, cousins, cousines, grands-parents et petits enfants sont rivés à leur poste de radio pour entendre leur sénateur prononcer son mot de remerciement.

En moins de temps qu'il en a fallu pour interrompre le discours de l'éminente personnalité française, Raymond passe le seuil de la porte avec ses quinze jours de paye. La maladresse n'a plus ni aux gaullistes, ni aux canadiens-français du Québec, ni à la direction de la station.

Le livre est plein d'anecdotes comme ça, j'en ai lu plus que la moitié et je crois que je vais le terminer ce soir.


J'ai effectivement terminé le livre hier, et j'ai bien aimé. Il abonde en drôlerie comme on peut s'en douter si on a connu Jacques Normand. Juste une pour finir:

Citation :

-Puisque je vous jure , monseigneur, que tous les textes sont écrits d'avance, et que vous aurez droit de regard sur les questions et les réponses.
-Avec lui, on ne sait jamais. Avait-il répliqué.
-Vous serez traité avec respect, lui avait répété Jean après en avoir obtenu la promesse de Jacques.
Mgr Moreau agréé finalement l'invitation.
Ce soir-là, Jacques est dans une forme resplendissante. Le moment venu pour Mgr Moreau de prendre sa place devant les caméras, comme le studio occupe les lieux d'une ancienne piscine et qu'il a fallu construire un escalier pour descendre vers le plateau, Jacques va la tête haute, le port fier, la démarche noble au devant de son Éminence.
-Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, notre prochain invité... Nul autre que Mgr Guy Moreau, le "rectum" de l'université de Montréal, annonce-t-il avec emphase.
Le prélat blêmit d'indignation . Un sourire crispé aux lèvres, il n'a d'autres choix que de faire bonne figure, conscients que les caméras sont braqués sur lui.
Jean ne peut expliquer cette insolence que par l'état d'ébriété dont Jacques donne de plus en plus de signes.

"Dis oui, Ninon"
Maud Lethielleux.

J'ai commencé ce livre conseillé par Diane et je suis rendu près de la centième page. Oui ça a un très grand charme. Moi ça me rappelle un peu l'élégance du hérisson que je n'ai pas lu mais vu en film quant à la forme, c'est une jeune fille très futée pour son âge qui fait la description des événements. Il y a des jeux de mots à peu près constants et j'ai l'impression que j'en manque quelques uns plus particuliers à la société française. J'aime beaucoup, je viendrai complété mon appréciation lorsque j'aurai terminé mais c'est très léger dans le sens que dans la tête de la petite fille, tout est plus simple et moins dramatique. C'est souriant et touchant.

Je le conseille vivement.

Je viens de finir ce roman. C'est très prenant, émouvant même. je crois que le fil conducteur, le suspens c'est qu'on se demande quand et dans quelles circonstances seront trompés les sentiments de cette enfant si naîve et enthousiaste pour les gens. Elle est comme un petit soleil, comme trop bien et on se dit que quelque chose va lui arriver du coté de ses sentiments et il lui arrive effectivement quelque chose mais ce n'est pas si grave. Je ne le dis pas pour ne pas gâcher la lecture de ceux qui voudraient lire cet admirable petit roman.

Citation :

Elle est triste d'un coup . Marlene , elle rit beaucoup mais souvent elle a les yeux au bord des larmes, comme moi, sauf que moi, c'est des larmes de crocodiles. On continue de marcher, elle répète qu'un enfant n'est pas un voleur, c'est un cadeau merveilleux. Alors je repense au bébé de Noêl, celui D' Agathe avec sa jambe cassé, et je revis mon bébé à moi dans son plastique transparent, mon bébé rose avec son biberon qui se vidait sans que le lait sorte et qui se remplissait de façon invisible. C'est dommage Raymond lui a mangé la tête le lendemain.Je dis : On fait la course jusqu'au serviettes ! J'arrive la prem's, je me jette sur Sylvain. Marlene nous saute dessus et on crie comme des fous...

Une rivière sur la lune.
Barbara Kingsolver.

J'avais lu d'elle "L'arbre aux haricots" que j'avais presque autant aimé que "Bone" de Dorothy Allison ce qui n'est pas peu dire.
J'ai été un peu déçue de celui-ci. Quoique il y a multiples réflexions à faire en lisant ce bouquin qui traînait dans ma pal. depuis des années. Injustement pour l'auteur je recherchais l'intensité de "L'arbre aux haricots" et de Allison par le biais... On suit l'histoire telle qu'on la suivrait sur son blog peut-être, elle y parle d'environnement aussi, sujet qui me tient à coeur.
"Nous sommes deux pauvres âmes pleines de cicatrices, tu ne crois pas?
je sais ce que nous sommes. Je m'efforce de définir mes espérances.
L'espérance, c'est la chose la plus dangereuse qui soit.
L'espérance implique que l'on donne beaucoup de soi. c'est un alibi lamentable, mais voilà. Difficile de donner quand on est en butte à la désapprobation générale et que l'on a le coeur qui saigne d'avoir été transpercé.(...)
(Ta soeur) voulait sauver le monde . Non, ce n'est pas vrai. Elle voulait se sauver, elle, exactement comme nous tous.
se sauver de quoi?
Du désespoir de sentiment d'être inutile. J'ai presque décidé que la chose la plus importante qui sépare les gens heureux des autres, c'est le sentiment d'être un objet pratique, dont on se sert, comme un pull-over ou une clé à molette. "
Bref j'ai aimé et parfois trouvé ça un petit peu long.



4" couverture:
Code revient à Grace, petite ville (imaginaire) de l'Arizona, afin de soigner son père. Elle s'est donnée un an, la durée du remplacement qu'elle a accepté d'assurer dans un lycée de la ville, pour prendre les dispositions nécessaires à son égard. Déprimée, indécise quant à son avenir, elle arrive dans cette ville, quittée depuis longtemps, où elle est confrontée à l'absence d'une soeur adorée partie en mission humanitaire au Nicaragua - alors en pleine guerre civile - et à un père que sa maladie dégénérative rend plus distant et plus étrange encore qu'autrefois. Les souvenirs de son enfance à Grace sont d'autant plus flous qu'un double drame personne a contribué à en effacer les contours. Presque malgré elle, Codi est prise dans une vaste campagne menée par les femmes de la ville dans le but de contrecarrer les projets d'une société minière risquant de provoquer une catastrophe écologique majeure, qui entraînerait à plus ou moins brève échéance la mort de la région. Par le biais de cette action, Code, qui doutait d'elle-même et de ses capacités, se reconstruira peu à peu, en renouant à la fois avec ses origines, ses anciens amours et un environnement magnifique que diverses tribus indiennes ont fortement marqué.




Jamais sans toi.
Lisa Scottoline. Thriller.

Rempli de clichés, limite cul-cul-gnan-gnan... mais c'était reposant de plonger dans ça et d'espérer la fin des 500 pages sans s'épuiser à comprendre. C'est comme ça. C'est facile, c'est parfois tellement farci de clichés d'amour, arrrkkkkkkkk. Ça tombe dans la facilité assez rapidement. Il est parfois très très prévisible, dès les premiers chapitres on connait certaines des confrontations à laquelle le personnage principal sera confronté.
En somme c'est un très bon moment de lecture mais j'oublierai ce livre très rapidement. D'ailleurs je ne le garderai certainement pas, je vais le revendre en librairie.


Présentation de l’éditeur

Nouvelle arrivée dans une petite ville de Virginie, Rose McKenna est confrontée au pire le jour où elle sauve sa fille Melly des flammes d’un incendie qui ravage son école. Vous avez du sang sur les mains ! On lui reproche de ne pas avoir fait ce qu’il fallait. Sauver d’autres élèves ou revenir en arrière pour chercher son enfant ? Qu’auriez-vous fait à sa place ? Auriez-vous risqué de sacrifier votre enfant ? Pourtant, une jeune enseignante, Kirsten Canton, semble la soutenir. Mais celle-ci quitte mystérieusement son poste et disparaît totalement, sans laisser d’adresse. Derrière les querelles de cour d’école, le déchainement de la presse, et les demandes de dommages et intérêts qui se profilent, attaquée en justice, Rose décide d’y voir plus clair. Et si la disparition de Kirsten était liée à quelque chose d’autre ?

C’est une véritable enquête que Rose doit mener, au risque de fragiliser son couple pourtant si solide. Et si Kirsten cachait des mensonges, et si Rose, elle-aussi, n’avait pas tout dit de son passé... même à son propre mari ?

Citation :

En 1931, Achille Tanguay obtenait du gouvernement une terre de colonisation dans l'arrière pays, à une vingtaine de kilomètres de la mer. Il est y monté au début de l'été avec ses deux plus vieux, Henry, un joyeux luron, et Lauréat, un ténébreux, un solitaire. Un employé, Robert Barriault, les accompagnait. Ils ont ouvert un chemin en plein bois, à la hache et à la sciotte, ont posé des ponceaux, des caillebottis, ils ont bâti là-haut une maison en bois rond, une petite étable, un hangar. Aux premières neiges, Achille est venu chercher sa femme et ses sept plus jeunes. C'est ainsi que Thérèse Tanguay, la mère de Céline Dion, a découvert à quatre ans, le grand, interminable et inépuisable plaisir du voyage, qu'elle ne perdra jamais.

J'ai commencé ce livre-là, c'est facile à lire pour quelqu'un qui aime Céline. J'en ai lu environ 200 pages hier. On sent que c'est la vraie vie de Céline mais je ne sais pas pourquoi, j'espérais mieux quand même... Peut-être que Céline avait tellement commencé à être un mythe pour moi que même une bonne biographie honnête était insuffisante.

C'est quoi des banshees????

Ahh je viens de trouver sur internet: La banshee ou banshie est un être légendaire, issu du folklore irlandais et écossais, et que l'on retrouve dans le folklore breton, voire celui du Pays de Galles

Citation :

L'après-midi ils jouèrent à Tir na Og comme d'habitude. quand vint le passage ou Oisin était censé se mettre à genoux, un détail ajouté par Nieve, et déclarer son amour à la princesse, il resta debout, les yeux fixés sur ceux de sa soeur.
-Tu te trompes, dit Nieve qui était perchée sur une branche en guise de destrier magique.
-Cette partie est stupide, répondit Oisin. À partir du moment ou je te suis, je suis condamné à revenir, perdre et mourir. De toute façon, Oisin n'aurait certainement pas voulu quitter l'Irlande jsute à cause d'une fille qu'il n'avait jamais vue avant!
-Il est amoureux de moi! Hurla Nieve. Je suis tout ce qu'il veut dans la vie. c'est plus fort que lui !
-On ne tombe pas amoureux comme ça, railla Oisin bien qu'il eût été le premier à reconnaitre tout ignorer de l'amour.
-Si rétorqua Nieve, rouge de colère. L'amour te fait faire n'importe quoi, je m'y connais mieux que tu n'en sauras jamais!
-Ah ? Et comment se fait-il que tu sois si savante ? demanda Oisin.
-Parce que je suis une femme, répondit calmement Nieve.
Oisin en resta coi. Il savait que Nieve avait tort pour une foule de raisons, mais il ne put en trouver une seule. En vérité, à huit ans, Oisin soupçonnait déjà les femmes de savoir des choses que personne ne prend la peine d'expliquer aux hommes. Les tantes, sa mère, sa grand-mère, toutes semblaient avoir des secrets. Il reprit donc le jeu selon la volonté de Nieve, s'agenouilla et dit :
-TU es celle qui resplendit !
Nieve ne répondit rien. Elle laissa simplement son regard tomber sur lui avec une touche de gratitude, un énorme sentiment de supériorité et un certain chagrin.

Petit roman au rythme lent qui ne va pas nulle part par bouts. C'est ambigu, un peu sensuel, ça mêle les fantômes, les banshees et les jumeaux comme dans un mauvais soap américain. Le style est pas si mal et il me reste une centaine de page à lire si je veux savoir la conclusion de cette histoire qui part dans toutes les directions.

Citation :

Elle s'est mal débrouillée. Elle a construit sa nouvelle vie en donnant de l'espoir aux autres alors qu'elle aurait dû essayer de partir d'elle-même. On est seul dans la vie comme dans la mort et l'on perd son temps à vouloir changer cela. Elle aurait dû construire sa propre cabane dans la nature, adopter un chien dont les besoins auraient été facile à satisfaire et écrire l'histoire de sa vie sur un papier épais ivoire. Elle aurait dû oublier le rêve infantile d'être désirée.

Citation :

Il lui parla des saisons de l'Amérique, de la terre qui n'était verte que la moitié de l'année, des feuilles qui devenaient ensuite rouge sang, des arbres qui pleuraient du sucre, de la neige qui transformait le sol en un ciel de nuages. Elle aurait le drot d'aller à l'école et, lui, on le paierait pour son travail. Ils posséderaient une maison en bois avec étage, des fenêtres larges comme des portes et un jardin.

Beaucoup de scènes sexuelles et d'étrangetés dans ce livre. On dirait que c'est écrit pour impressionner, l'auteure semble passer en revue ses fantasmes sexuels et trouver plaisir à dépasser tous les interdits. Ce n'est surtout pas un conte de fées comme on pourrait le penser au premier abord. L'histoire de ces Irlandais qui voyagent vers le Québec et dont le bateau va sombrer au large d'une île du Maine est au plus une toile de fond pour Lisa Carey qui a collectionner ses pensées sur sa vie de femme, ses désirs etc et qui nous livre ça en prenant quasiment un personnage pour chacune de ses pensées et même que le personnage principale féminin a plusieurs personnalités : de fantôme il se change en enfant puis en dedans d'une année en femme. Il faut un peu renoncé à la logique des histoires linéaires pour apprécier et il faut aimer l'intensité. tout n'est que sexe, alcool, sang, tempête.

Indian Café
Billie Letts
Poche.

Il a été longtemps dans ma pile à lire, des années. Je viens de le terminer. Délicieux petit livre qui nous ramène à nos road trips du temps quand on trouvait un petit café isolé,au bord de la route. Parfois sombre et triste, la vie va entrer dans ce village par la porte dérobée on dirait, sans mots, des regards, mais de l'allant. Les personnages nous deviennent très familiers à la longue, les pièges de la vie, l'impuissance et finalement la puissance de l'amitié qui s'est créée au fil du temps. Un petit livre qui décrit l'amérique profonde comme on la sentait parfois autrefois, la guerre au Vietnam a peine explorée (par le retour du héros du livre et aussi du vietnamien immigré aux USA.) J'ai adoré, j'aurais voulu qu'il soit plus long à lire.


4" couverture:
L'hiver est là.
Sequoyah, petite bourgade de l'Oklahoma, s'enfonce dans la grisaille. A l' " Indian Café ", au bord de l'autoroute, on ne croise personne hormis une poignée de fidèles : trois vieux Indiens Cherokees, un veuf épris de la serveuse, la commère de la ville, sans oublier le patron, Caney Paxton, un vétéran du Vietnam cloué dans son fauteuil roulant. Ce petit monde mène une existence routinière, ponctuée par les querelles de comptoir.
A la veille de Noël, deux inconnus poussent la porte du café : une mystérieuse auto-stoppeuse d'origine indienne et un réfugié vietnamien parlant à peine anglais. L'un et l'autre sans travail, sans attaches ni destination. Leur passage va tirer Sequoyah de son sommeil...

Ouf c'est lourd comme dernier secret...

J'ai fini de lire ce matin pendant la nuit. C'est bien pas plus. C'est surtout la fin qui est intéressante. On apprend comment elle est morte.

C'était une personne hautement dépendante des médicaments et c'est un peu du fait des exigences des studios d'Hollywood qu'elle s'était mise à prendre des médicaments. Ensuite, elle était prise dans le réseau des docteurs et autres au service des studios également.

Elle avait deux médecins dont un psychiatre qui essayait de la sevrer de ses habitudes de médicaments qui venaient de son enfance (elle ne pouvait dormir et avait peur du noir...) Ce psychiatre avait des problèmes avec sa femme et voulait passer quelques temps avec sa femme sans être dérangé sinon c'était le divorce. Pour avoir ce laps de temps, il a donné une petite bouteille de pilules à Marilyn pour qu'elle puisse dormir.

Marilyn a invité cette journée-là une assistante secrétaire des studios qui avait un petit rhume et elle lui a donné une des pilules pour dormir. Cette femme a jeté la bouteille de pilules dans les toilettes croyant aidé ma Marilyn (...)
Celle-ci a paniqué et appelé le deuxième docteur qui a mis la secrétaire à la porte mais là Marilyn était incontrôlable et il a voulu lui donner un médicament par lavement et il a mal calculé la dose et Marilyn est morte vers neuf heures du soir. Les personnes qui était là ce docteur et une femme payée par les studios pour accompagner Marilyn et qui a appliqué le lavement ont appelé les studios avant la police ou l'ambulance et les studios ont fait une mise en scène qui laissait croire que MArilyn s'était suicidée... voilà le secret de Marilyn.

Intime ressemblance
Lisa Scottoline.

Sur la couverture ça disait: "Coup de coeur de Harlan Coben" dans la pile de livres que ma voisine avait prêtés à Denis qui ne lit pas la même littérature que moi.
J'ai vu Denis tellement pris par le livre qu'il n'entendait même pas quand on lui parlait. J'étais intriguée. J'ai commencé à le lire, oki il ne s'agit pas d'un style littéraire qui me touche généralement, je n'aime pas les thrillers. Mais là, impossible de dormir la nuit dernière, je ne pouvais pas me décoller du livre.
Au début ça commence lentement puis on entre dans l'histoire et nous voilà happés par ce livre.
Il y a pourtant une petite histoire d'amour "culcul" mais bien au delà de ça, il y a l'intrigue. Suspense soutenu tout le long. On aborde aussi le problème du droit parental.
Bref j'étais en "apnée" la nuit dernière, il me fallait savoir la fin, je n'aurais pas pu dormir autrement. Quand l'action se déchaîne on ne peut plus s'arrêter.
Pas de la grande littérature mais très très prenant. Il y a fort longtemps qu'un livre m'a obligée à ne pas dormir pour savoir...

4" couverture:

Un soir, la journaliste Ellen Gleason trouve en rentrant chez elle un avis de recherche dans la boîte aux lettres. Un de ces dépliants comme la police de Philadelphie en diffuse des dizaines chaque jour. Sauf qu'en regardant de plus près la photo de celui-ci, son coeur s'arrête soudain de battre : c'est la photo de son petit garçon Will qu'elle a adopté il y a deux ans ! Dès lors, impossible de rester sans rien faire. Son instinct de journaliste et son coeur de mère la poussent à enquêter pour savoir qui est vraiment son fils. Mais, à trop vouloir découvrir ce qui était caché, elle devient gênante pour certains, pour ces hommes de l'ombre qui ne reculent devant rien....

Lointain souvenir de la peau.
Russell Banks
Acte Sud.

J'ai adoré, le genre de livre qu'on ne veut jamais voir finir. C'est mon troisième Banks et j'ai aimé les trois. C'était audacieux de parler d'un jeune délinquant sexuel. C'est un roman dérangeant en ce sens qu'il nous fait repenser nos valeurs. Les délinquants sexuels de ce volume vivent sous un viaduc flodirien, ils sont contraints de vivre dans des conditions épouvantables, insalubrité à ciel ouvert. Ils doivent tous porter un bracelet électronique à la cheville et sont surveillés en permanence, ne doivent pas s'approcher à moins de 800 mètres d'un lieu public où se trouvent des enfants.
Le Kid n'a que 21 ans. Il rencontre le professeur, un personnage bizarre au bizarre de passé aussi. Bref c'est un roman social percutant, une sorte de polar politique si on peut dire comme ça??? et cela pousse à la réflexion sur l'hypocrisie Étatsunienne dans ses rapports à la sexualité.

Russell Banks raconte toujours tellement bien les marginaux. Je l'adore pour ça. C'est un de mes auteurs fétiches et j'en lirai d'autres.

4" couverture:
A l'instar de ses pareils, hommes de tous âges et de toutes
conditions que leur addiction au sexe a conduits devant les
tribunaux puis relégués loin des "zones sensibles", le Kid,
vingt et un ans, bracelet électronique à la cheville, a pour
quartier général le viaduc Claybourne qui relie le centre-ville
de Calusa, Floride, à son luxueux front de mer. Depuis
toujours livré à lui-même, n'ayant pour ami qu'un iguane offert
par une mère passablement nymphomane, le Kid s'est enivré
de sexe virtuel jusqu'au jour où sa naïveté l'a jeté dans un des
pièges où la police épingle les putatifs délinquants sexuels.
Stigmatisé par une société devenue, jusqu'à l'hystérie, adepte
du "surveiller et punir", ce jeune homme en rupture suscite
l'intérêt d'un certain "Professeur", universitaire à la curiosité
dévorante, sociologue atypique qui, dans le cadre de ses
travaux sur les sans-abri en tous genres, approche le Kid pour
s'instruire de son cas et, peu à peu, semble le prendre sous son aile. Mais il apparaît bientôt que le génial Professeur pourrait être un fabuleux menteur, et un expert en identités multiples;
Par cette fiction magistrale, Russell Banks met en scène l'enfer de la "déviance" et le supplice de l'exclusion. Il exhausse à la dimension d'un récit aussi mythique que compassionnel l'aveuglement de nos sociétés saturées d'images et qui semblent avoir fait le choix – comme pour mieux s'oublier – de faire disparaître, jusqu'à la pathologie, leur corps collectif dans le rayonnement des écrans de la nuit sexuelle.

Cristal qui songe.
Theodore Sturgeon


Cadeau d'un ami que ce science fiction, pas du tout mais alors là pas du tout mon genre de livre. Je ne pensais pas le lire et pourtant j'étais curieuse.
Je vais devoir changer mon aversion pour ce genre de livre, je m'amusais beaucoup à entrer dans cette écriture spéciale.

Au début déjà j'avais hâte à la vengeance, j'étais bien loin de me douter de ce qui se passerait tout le long du livre...et me voilà prise dans le récit. La petite naine Zena si sympathique et tous ces monstres.
Bref souvenirs de cirques de nos enfances avec ces femmes à barbe etc.etc. Étrangeté surréaliste. Bref j'ai aimé finalement.

résumé:
Horty Bluett, un jeune enfant adopté, est renvoyé de l'école. Motif : il mange des fourmis. Cet événement pousse son père adoptif, le juge Armand Bluett, à l'enfermer dans un placard. Par accident, il lui sectionne alors trois doigts de la main gauche. Las des maltraitances, Horty se résout à fuguer, n'emportant avec lui que Junky, son diablotin en boîte, un jouet qu'il possède depuis l'orphelinat et qui lui tient à cœur. Après avoir dit au revoir à son amie Kay Hallowell, il est recueilli, puis hébergé par une troupe de cirque ambulant, dirigée par le misanthrope Pierre Ganneval, dit "le Cannibale", un ancien médecin. Au milieu des nains et des autres "monstres" de la troupe, il va petit à petit faire face à son destin, aidé par Zena, la naine qui l'a recueilli dans sa roulotte, tandis que le cruel Ganneval poursuit ses expériences secrètes sur de mystérieux cristaux qui songent...

J'ai lu et conservé d'ailleurs... j'ai adoré cette biographie.

Merci pour ce rappel.

Suis comme toi, quand je commence une lecture je me sens obligée de terminer le livre!!!!!!!!!!! On ne devrait pas et passer à autre chose.