Nos Lectures

Pour ma part, je suis en train de lire une biographie du célèbre écrivain Ernest Hemingway :



C'est une brique près de 600 pages mais l'écriture en est excellente. En réalité ce que j'aime on dirait c'est survoler les histoires, par exemple dans les derniers livres que j'ai lus, j'avais apprécié "les sélections du Reader's digest" et "Bouillons de poulet pour les Canadiens" à cause de leur "humilité", ces livres n'ont pas l'orgueil de nous faire passer trop de temps sur des histoires qui après tout ne méritent pas toujours qu'on s'investissent à fond. Cette biographie parle des romans que l'écrivain a écrit mais seulement en résumant l'essence du livre et leurs sources dans la vie de l'écrivain.

Par exemple, à la page 160, on peut lire :

Citation :

Dans "Un chat sous la pluie", écrit en 1925, l'épouse s'agite et s'ennuie car elle n'est pas satisfaite de son union avec un époux égocentrique et amorphe. Par contraste, l'aubergiste attentif lui donne "le sentiment d'être extraordinairement importante". La succession des "Elle aimait..." quand elle pense au "padrone" contraste avec la suite de "je veux..." quand elle parle à son mari. (...) Elle réplique "Et je veux manger à table avec mon couvert, et je veux les bougies . Et je veux que ce soit le printemps et je veux brosse mes cheveux devant une glace; je veux un petit minou et je veux des nouvelles robes." Elles traduisent l'envie tout à fait raisonnable de Hadley (épouse d'Hémingway de l'époque ), au cours d'une visite à Rapallo en janvier 1923, de trouver un confort matériel, la stabilité et la sécurité; sa lassitude de sacrifier ses propres besoins pour suivre à travers l'Europe un mari en quête de nouveautés journalistiques, littéraires et sprotives.

Hemingway avait une vie très active, il voyageait dans tous les pays et comme il était né courageux il fit beaucoup de guerres. Il avait été blessé jusque dans son sexe par l'explosion pas loin de lui d'une bombe. L'auteur raconte pourtant quelque chose que je connais intimement et qui le rapproche soudainement de moi qui suit un chat d'appartement, page 194 :

Citation :

Cette expérience personnelle fut renforcée par une anecdote qu'il entendit à Schruns en décembre 1925 à propos d'un Autrichien qui avait été castré à la suite d'une blessure de guerre : "Le seul scandale c'est ce Herr Sten qui avait été atteint dans les couilles sur le mont Grappa et qui à l'époque avait subi l'ablation de ses glandes interstitielles (groupes de cellules dans les testicules qui secrètent les androgènes) et, après plusieurs opérations, celle aussi de l'autre l'an dernier. Lui qui entre-temps s'était marié, mais sans enfants, est beaucoup plus dodu cette année."

C'est un livre fort intéressant qui relie toute sorte de personnages que j'ai rencontré en lisant ceci ou cela et qui lui ont aidé, ou nui au contraire, et qui nous les font voir sous un jour différent que ce qu'on s'était imaginé d'eux ou d'elles. Des noms comme Gertrude Stein, qu'on a pu rencontrer ici ou là prenne l'épaisseur du réel plutôt que de rester un tableau énigmatique de Picasso.

Enfin je ne suis rendu qu'à la page 201 mais je suis sûr de le finir avec délectation. J'avais un peu arrêté de lire ces derniers temps parce que j'avais enchainé coup sur coup un livre de philosphie auquel je ne comprenais rien et un roman policier féminin qui ne me valait rien et dont je trouvais l'intrigue farfelue mais que je me croyais condamné à lire jusqu'au bout. Entre le trop et le trop peu, il y a les biographies qui sont dans le réel et donc dans le "juste assez".

C'est probablement très différent mais ça me rappelle le livre ou des ados avaient jetés en bas d'un pont dans le fleuve Saint Laurent. Les parents se séparent un dans des groupes d'extrême droite aux États-unis et l'autre entre dans une secte.

C'était bien mais un peu sec j'avais trouvé.bien pour l'action mais assez faible sur l'analyse des sentiments de l'homme et de la femme.

Non non je ne l'avais pas cité. Et je suis contente de lire ta critique d'ailleurs.

En faisant mes 25 mns de velo j'ai fini ce roman qui m'a vraiment plu : " Sonja à la fenêtre " de Larry Warson .

un résumé trouvé sur le net

Citation :

Un roman littéraire d'une grande beauté. À travers l'histoire de deux couples confrontés l'un à l'autre, une réflexion subtile et profonde sur l'art, l'artiste et sa pratique.


Dans les années 50, aux États-Unis, dans le Wisconsin.

D'origine norvégienne, Sonja a quitté sa famille pour émigrer aux États-Unis, près du lac Michigan. Elle épouse Henry, un propriétaire de vergers, qui lui donne deux enfants, John et June. Leur vie semble toute tracée, sereine et calme, jusqu'à la mort brutale de John. Bien que le médecin envisage plusieurs hypothèses, Sonja est sûre que le cheval de Henry a porté à l'enfant un coup de sabot fatal. Le couple traverse alors une grave crise : Henry prend l'habitude de boire à la taverne locale, les époux ne se touchent plus, se parlent à peine et leur fillette grandit dans la peur de les voir s'affronter. Le jour ou Sonja veut abattre l'animal, puis y renonce, Henry décide de vendre sa Winchester. C'est ainsi qu'il rencontre Ned Weaver, un peintre d'une soixantaine d'années. L'homme est assez riche, de renommée internationale, mais dans la région, on le prend souvent pour un peintre en bâtiment. Marié à Harriet, Ned travaille à l'écart de la maison, dans un atelier dont il a interdit l'entrée à sa femme. Il couche avec quasiment tous ses modèles et bien qu'elle ait déjà songé à divorcer, Harriet ne s'y est jamais résolue. Pour elle ne compte que l'art de Ned. Un jour celui-ci demande à Sonja de poser pour lui. Des mois plus tard, poussée par le besoin d'argent, elle accepte sa requête. Henry, qui s'est blessé à la suite d'un pari stupide, ne peut plus travailler normalement. En réalité, Sonja trouve une autre contre partie aux séances de pose : le regard de Weaver la fait exister comme jamais auparavant... Lorsque Henry apprend par d'autres que sa femme pose nue pour Weaver, sa jalousie dévorante provoquera (tout comme celle d'Harriet) l'inéluctable dissolution des deux couples.

sur ce site http://www.belfond.fr/site/sonja_a_la_fenetre_&100&9782714439857.html
et vous y trouverez une critique de la presse .

Perso j'ai aime ce roman particulier qui dit les sentiments d'amour filail , d'amour et d'envie d'une drole de façon ..
En fait on pourrait croire que cette femme est comme le croit son mari peu fiable , mais non , elle vit autrement c'est tout pour oublier un peu son chagrin ..
Diane ,je n'arrive plus à me rappeler si tu l'avais citer ou pas , mais je suppose que tu aimerais ..

C'est l'auteur...

Je l'ai réservé à la bibliothèque, je vais le lire et je t'en reparle.

Elle a la figure qui décrit bien le roman aussi la fille sur le couvert...

C'est parfois d'une naïveté fantastique qui fait du bien.

C'est vrai ça donne envie de le lire.

"Dis oui, Ninon"
Maud Lethielleux.
J'ai lu.

Quelle écriture jouissive à lire. Un peu comme lors de la découverte d'Ajar.
La petite fille qui croit que les gens l'appellent "Mon dieu mon dieu"...quelle belle vie de bohème, en toute liberté, avec les bêtes et la nature. Quand les parents ont divorcé elle a voulu aller vivre avec son père, une espèce de rêveur qui décide de leur bâtir une maison à partir de rien. La mère inquiète, les parents un peu enfants aussi, analysés par les yeux et la compréhension d'une petite fille de 9 ans. Drôles et adorables trouvailles de mots et d'expressions.

"C'est très triste de grandir, ça donne envie de pleurer sans larmes"

"Mémère elle dit que Zélie est une sale lope. Moi, je dis que c'est pas vrai du tout puisque ma mère se lave toutes les semaines au moins"

Son papa lui parle de "vague à l'âme" qu'elle interprète aussitôt comme "des vagues à larmes"

Sa vie de petite fille négligée est spéciale, elle a une communication réelle avec les animaux ce qui n'était pas pour me déplaire. La mère porte plainte à l'assistance sociale. Les gens la croient malheureuse.
Elle s'est créé une vie à sa mesure. Je ne vais pas vous en parler davantage, c'est un si beau petit livre à lire, il faut le découvrir.

Précoce automne.
Louis Bromfield
Libretto

Je met la critique de mon ami Jean-Michel, c'est lui qui m'a offert ce livre.

Une jeune femme, mariée au dernier rejeton d'une vieille dynastie de la Nouvelle-Angleterre, découvre l' enfer derrière la façade de respectabilité et de puritanisme de sa nouvelle famille. Lucide, elle manquera cependant de la force nécessaire pour s opposer et n aura ensuite de cesse que de permettre à sa fille devenue adolescente, d échapper à une telle prison : un combat, dans une « bonne » société américaine à la violence bien réelle, autrement plus risqué qu'elle n aurait pu l'imaginer...
Biographie de l'auteur

Né le 27 décembre 1896 dans l'Ohio, Louis Bromfield étudie l'agriculture puis le journalisme avant d'être appelé sous les drapeaux. Il devient ensuite reporter et publie son premier roman, La Colline aux cyprès, en 1924. La célébrité est immédiate. La trentaine de ses romans furent tous des best-sellers. Louis Bromfield est mort le 18 mars 1956 dans sa ferme de l'Ohio.

Une famille bourgeoise sur le déclin, de vieux secrets enfouis, des rêves inassouvis et d'impossibles désirs d'émancipation vis à vis d'une dynastie étouffante. Des haines dissimulées.... ce livre, plein de non-dits, bénéficie d'une admirable écriture et mérite son prix Pulitzer 1926.
Les phrases sont merveilleusement ciselées et rendent parfaitement les sentiments de nostalgie et de regrets qui baignent le roman.
Tout est dans l'atmosphère lourde et oppressante et l'apparente immobilité de l'histoire cache bien mal les orages intérieurs.
De cet auteur j'avais déjà lu il y a très longtemps "La Mousson" et "La Colline aux cyprès" (où sont-ils passés ?)
mais ce livre et, je crois, de loin mon préféré.
Quel style !

Ça a l'air drôlement intéressant à lire ce truc là...

Je crois que j'ai lu ce livre tout d'une traite ou en tout cas, je l'ai pris hier au soir je crois que j'avais lu 100 pages et j'ai dire lire 100 ou 150 pages avant de m'endormir et ce matin je l'ai repris pour le finir.

C'est la vie du réalisateur, plus spécifiquement ils racontent comment il a tourné ses films. C'est les hauts et les bas d'un homme passionné, acharné et intelligent qui se remets en cause à chaque film.

Je n'ai pas vu tellement ces films, ou alors je les ai vu sans y porter trop d'intérêts sauf pour un seul. Je crois avoir vu "la fille sur le pont" avec Daniel Auteuil et Vanessa Paradis mais je n'ai pas aimé trop, il y a "Ridicule" qui a été très récompensé mais moi les films d'époque comme ça me perd parce qu'habituellement il y a beaucoup de monde et qu'il faut savoir qui est qui, les Français à l'annonce d'un nom savent probablement qui est cette personne et ce qu'il a fait mais nous les Québécois, il y a des tas d'informations qui nous passent au-dessus de la tête et on ne comprend qu'un certain pourcentage du film.

Il y a aussi les "Bronzés" que je dois avoir vu à la télé qui a été culte en France, je l'ai trouvé drôle mais sans plus si je me rappelle bien.

Celui que j'ai aimé c'est "La veuve de Saint-Pierre" Daniel Auteuil et Juliette Binoche, deux acteurs de talents. Je l'ai vu et revu à la télé. Leconte est drôle, il a tourné les extérieurs de ce film et il en veut à nos hivers canadiens il dit à propos du primtemps : "enfin ce qu'ils appellent le printemps..."

Non c'est bien ce livre, j'aime bien toute cette culture française et savoir les liens entre les uns et les autres. Voir les mêmes personnages sous différents angles par exemple Coluche apparait moins sympathique dans ce livre-ci que dans son livre à lui que je venais de lire. Il a des anecdotes drôles aussi et certaines sont même suaves :

Citation :

"Au fait, Patrice, La scène ou je me travestis... Ce n'est pas possible....Je ne peux pas. Ça, c'est du boulevard, si mon fils voit le film... Non, vraiment... Mon cher Patrice, vous allez m'arrangez cela.

-Mais Jean-Pierre...

-Non, désolé, mais ce tailleur, ce n'est pas mon affaire. demandez à Belmondo, c'est un ami, il fera ça très bien."

Un mur. Avec Serge Frydman, scénariste du film , et avec Annie Périer, la styliste, nous cherchons une autre idée en toréador, en scaphandrier... Que sais-je ! mais en tout cas pas en femme. Et nous ne trouvons rien qui soit véritablement emballant. je reprends mon courage à deux mains et, en déployant des trésors de diplomatie, je finis par convaincre Jean-Pierre, ce qui , franchement, m'étonne encore aujourd'hui. Quelques jours plus tard, essayage du tailleur rose ( un tailleur sur mesure il va sans dire). Marielle le passe sans un mot, se contentant de soupirer, et refusant de se regarder dans la glace.

Arrive le premier jour de tournage avec le tailleur maudit, objet de tous les dangers. Je suis sur le point de dire "Moteur". Marielle lève les bras:

"Stop, ça ne va pas !"

Je suis effondré, il remet ça.

"Qu'est-ce qu'il y a Jean-Pierre ?...

-Un tailleur Chanel sans boucles d'oreilles, c'est ridicule. Ou sont les clips ?

La styliste se précipite, lui fournit les précieux accessoires (qu'elle n'avait pas osé lui proposer), il se les fixe sur les lobes.
"C'est mieux, non ? Allons-y Patrice, je suis prêt."

"Pas d'inquiétude"
Brigitte Giraud.


Une fois débuté ce livre, impossible de cesser... c'est une écriture dense, serrée, sans paragraphes, comme d'habitude je n'aime pas. C'est l'histoire de tout ce qui amène la maladie de son enfant dans une vie familiale mais surtout chez le père. Une famille qui perd ses repères peu à peu, ses horaires, sa vie sociale. La maladie n'est jamais nommée. On sait. Personnage qui vit la maladie de façon extérieure...que cette personne soit le père rend la lecture encore plus spéciale.

C'est un livre poignant, rempli d'émotions, confrontation à une situation jamais envisagée pour des parents. Cela met tout le monde en déséquilibre.

Quatrième de couverture : "Mehdi est tombé malade quand nous avons emménagé dans la nouvelle maison. C'est moi qui avais relevé la boîte aux lettres ce jour-là, c'était un samedi matin. J'avais entre les mains l'enveloppe blanche petit format qui contenait des résultats d'analyses que nous ne saurions pas interpréter et qui allaient changer notre vie."


"Je détestais le bonheur des autres. Je me demandais ce que vivaient ces gens, détachés en apparence, dont l'expression ne disait rien de ce qui les occupait, je ne sentais que le nombre, la masse qui arrivait face à moi, molle et dégoûtante, ondulant dans la douleur du printemps. J'avais encore une centaine de mètres à parcourir sur le trottoir bondé, et le mépris pour les autres me fit mal, je pensais être le seul dans la foule à vivre des heures aussi difficiles, je me sentais habité par une mission spéciale, un objectif supérieur et redoutable. "

Naissance d'un pont.
Maylis de Derangal

On embarque facilement dans ces vies diverses, ponctuées de misère, au milieu je m'ennuyais un petit peu. Mais dans l'ensemble j'ai aimé.
C'est bien écrit. C'est original et j'ai beaucoup appris sur la construction d'un pont, ce qu'ils font etc. Mais les phrases sont interminables, longues et remplies de métaphores qui rendent la lecture mois facile.


4" couverture:
« À l’aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c’est un autre homme qui sort des bois, c’est un homme hors de lui, c’est un meurtrier en puissance. Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d’acier, irise les nappes d’hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte. »

Ce livre part d’une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier. Un roman-fleuve, « à l’américaine », qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court.

"Le premier amour"
Véronique Olmi
Poche.

Quelle belle écriture et dès le départ je n'ai pas pu arrêter la lecture, je voulais savoir...
Une femme prépare la fête de leurs 25 ans de mariage, chandelles, souper fin etc.etc. et descend à la cave chercher le vin déposé là par son conjoint, mais ce vin est roulé dans un reste de journal sur lequel elle lit une annonce qui lui était destinée et qu'elle ignorait. Elle ferme le four éteint les chandelles et s'en va.
Dès lors je suis captive, c'était quoi? qui?
On prend la route avec elle avec nos multiples questions. C'est assez déroutant et troublant. Il y a aussi Christine comme personnage assez important du livre, la soeur aînée trisomique, assez présente dans le livre. Une histoire pour les cinquantenaires? En tout cas c'est une route à suivre.

4" couverture:
Unefemme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage.Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu'elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d'entre nous repose peut-être, tapie sous l'apparente quiétude quotidienne, la possibilité d'être un jour requis par son premier amour...

Bref ce livre adorable, cette si belle écriture, ça n'a pas la force de "Bord de mer" qui m'a laissé le coeur triste et trop plein. Mais c'est une écriture que j'aime énormément­

De John Saul je n'ai lu que Paradis Blues et j'ai eu de la difficulté à embarquer...

Gil Courtemanche j'ai adoré le lire. "Un dimanche à la piscine à Kigali" est un grand grand livre.
"Je ne veux pas mourir seul" est un cri déchirant.


Je vais voir de quoi Optimiste parle à propos de son livre.

Édité: bien tentant ce livre Opti.

Non , lis le lien , elle est finlandaise et c'est son premier roman

C'est la même je crois qui avait choisi le livre avec le ciel comme image sur le dessus du livre et qui avait un beau titre. N'est-ce pas une Québécoise ?

Il y a 2 jours j'ai fini " L'armoire des robes oubliées " de Rükka Pulkkinen

Voilà sur in blog , un résumé bien fait et surtout une critique qui me plait bien parce que moi aussi j'ai aimé ce roman bien écrit et avec des caractères bien dessinés

http://avideslectures.over-blog.com/article-riikka-pulkkinen-l-armoire-des-robes-oubliees-101890209.html
j’espère que vous arriverez à ouvrir ce lien , apparemment je ne peux pas copier le texte , mais cette blogueuse mérite qu'on la cite et montre

Je suis en train de "pigrasser" (mon correcteur de fautes me signale que ce n'est pas un mot). dans le livres "Vers l'équilibre" de John Saul qui est un philosophe canadien assez connu ici et franchement j'ai de la misère à comprendre de quoi on parle finalement. Je voulais me sortir de ma lecture à l'eau de rose de Maeve Binchy par quelque grande lecture mais là ça ne va plus du tout et je crois que je vais avoir intérêt à me remettre au similis-harlequins ;

J'ai d'ailleurs pris un livre de Carol Higgins Cllark qui pourrait répondre au cahier de charges.

Les deux livres que j'ai aussi emprunté parce que recommandés par la bande de Laurent Ruquier me paraissent nuls et non-avenues : Jayne Mansfield est une nécrologie de 200 pages sur une starlette des années 60 qui n'a aucun intérêt, et en plus ça traite pompeusement du moindre détails et des contradictions que ça a soulevé comme si la mort de Jayne Mansfield était comparable à celle de john Kennedy.

Et l'autre, ça doit dépendre que mes lectures commençaient à m'énerver mais il n'a aucun talent d'écrivain ce Charles Berling, il n'y a que le titre qui fait grand écrivain parce qu'il rappelle Camus mais le reste, le gars n'a aucun recul sur le sujet et on est vite gavé de la mort de sa mère et de la vie de sa mère. Hier ne pouvant entrer dans un de ces livres j'ai été sur internet me chercher quelque chose à lire et je suis tombé sur le dernier roman de Gil Courtemanche...Voilà quelqu'un qui sait écrire au moins. Mais le sujet est tellement proche de mes propres blessures que je ne sais pas trop si je vais aimer jouer dedans pour me faire mal...

Mais ça semble très bien écrit et émouvant :

Bord de mer suivi de Numéro six de Véronique Olmi (J'ai lu)

Petit livre fantastique mais si si si triste aussi. Se lit rapidement et on s'attache immédiatement aux personnages, grande misère, grande détresse psychologique aussi.
Je poste la critique d'un ami sur son blog:
Quel formidable petit livre !
Dans le premier court roman on suit une femme qui, avec ses deux enfants, espère passer quelques jours de détente au bord de la mer. C'est une fuite plus que des vacances. Mais la misère les rattrape et le bord de mer, l'hiver, pour les pauvres, c'est d'une tristesse infinie.
Une histoire d'une beauté et d'une tristesse à couper le souffle !
Dans le deuxième texte, on voit Fanny, cinquante ans, parler de son père centenaire avec une adoration d'autant plus inexplicable qu'au fil du récit on se rend compte que cette famille était loin d'être idéale et que le père adoré était un être ambigu. Héros de la grande guerre puis sympathisant pétainiste. Médecin modèle mais père distant régnant sur une famille nombreuse peu sympathique.
L'écriture de Véronique Olmi est prodigieuse de concision. Ces deux longs monologues sont d'une sensibilité infinie et d'une redoutable mélancolie.
Lisez-le ! Fantasio.

Description:
Un auteur, deux courts romans, sur cette chose si fragile et si merveilleuse, parfois si cruelle : la famille.
Dans le premier, une jeune femme emmène ses enfants voir la mer. Ils ont pris l'autocar de nuit, en plein hiver, et les petits s'inquiètent de rater l'école. La ville est hostile, l'hôtel lugubre, le froid perçant et la pluie tombe sans discontinuer. Mais il faut y croire, coûte que coûte, pour les enfants... jusqu'où ?
Véronique Olmi nous plonge ensuite dans l'intimité de Fanny. Lorsqu'elle est née, elle avait déjà cinq frères et sœurs bien plus âgés. Pour son père, autoritaire et lointain, elle n'est que le numéro six. C'est l'amour de celui-ci qui sera la quête éperdue de la petite fille, de l'adolescente, puis de la femme.

"La liste de mes envies"
Grégoire Delacourt

Cadeau et cadeau apprécié.
On suit le quotidien de la mercière, tranquille et confortable jusqu'au billet de loterie gagnant acheté presque par politesse envers des amies.
À 47 ans, elle trouvait qu'elle était assez heureuse et a eu très peur que ce billet gagnant vienne chambarder toute sa vie.
Petit roman adorable qui se lit en un seul jour.
Ce petit roman, c'est comme si une amie venait se confier. Au début c'est comme la vie de la mercière, tranquille, lecture un peu harassante parce qu'il ne se passe rien.
Puis il y a un déclic, ça change de ton et ça réveille. Il y a des réflexions sur la crise de la quarantaine, le couple etc.etc.



Pieds nus.
Elin Hilderbrand.

Croyez-le ou non, j'ai embarqué dans ce roman cul-cul si adorable pour commencer une canicule. On y parle de la vie, des épreuves, de Jackson Pollock (que j'aime bien) et d'artistes connus, d'écrivains aussi mais juste des mentions au passage. Pour les grandes chaleurs, un roman qui ne questionne rien, qui nous laisse juste suivre l'histoire remplie de clichés, ça repose...

Description du Point fr.
Voilà un roman qui se lit dans un transat ou sur une serviette de plage, si possible. C'est l'histoire de trois amies au bout du rouleau qui se retrouvent à Nantucket, pieds nus dans le sable. Vicki, mère de famille, vient de découvrit qu'elle avait une maladie. Pour sa soeur, Brenda, c'est la vie professionnelle qui bat de l'aile : elle a dû quitter son poste de professeur à l'université à cause de sa liaison avec un étudiant. Quant à Mélanie, après des années de galère, elle est enfin tombée enceinte, pile au moment où elle découvre que son mari la trompe. Si elles sont là, c'est pour oublier toutes ces blessures, s'évader et goûter à la douceur de l'été. Dans leur petit paradis, elles rencontrent Josh, qui va devenir leur baby-sitter, du moins officiellement. Conseiller sentimental, professionnel et médical, il a vite fait de se rendre indispensable. Une comédie de moeurs légère, douce et moderne : exactement ce qu'il faut pour commencer tranquillement ses vacances.

Pieds nus, d'Elin Hilderbrand (Le Livre de poche, 635 p.)

Poésie de Pablo Neruda:

ll meurt lentement
celui qui ne voyage pas,celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !


Pablo Neruda

Je ne le connaissais pas... un nouvel auteur pour moi.